Vous êtes bien informé.
Vous savez donc, suite, entre autres, aux LuxLeaks, qu’une part importante des redevances fiscales « s’exilent » pas très loin du territoire français.
Généralement c’est le genre de nouvelles peu appréciées des citoyens et entrepreneurs locaux qui paient des impôts.
Toutefois, dans un contexte de « compétitivité » accrue par la mondialisation, l’approche proposée ici est différente.
- Liberté, liberté chérie
La notion d’égalité apparaît ici comme un leurre.
Les français les plus riches, et les chiffres ne sont pas exactes, paient d’importantes sommes qui réapparaissent sous forme de cotisations sociales (au prorata de la fraude). En l’absence d’un idéal qui permettrait de sublimer beaucoup de difficultés en dessinant un autre monde possible, la haine s’approche... Dans cette verticalité, cette haine vient d’en haut et créé un véritable effet de ruissellement.
Les prix des aliments nécessaires pour vivre ne cessent d’augmenter et donc, de paupériser un segment de la population de plus en plus important. Si l’acte I des gilets jaunes n’ayant pas de couleurs politiques a échoué dans un premier temps, nécessairement avec cette augmentation du prix de la baguette, l’acte II sera la représentation d’un segment plus important.
Les gilets jaunes sont plus nombreux en proportion de l’augmentation du prix de la baguette.
Deux exemples après dialogue avec deux Romanais :
"Avant l’euro, avec 100 balles tu faisais la journée. Aujourd’hui, avec 100 balles (6.54 au change donc 15,29 euro) tu fais 5 minutes.
Juste tu achètes un paquet de clops et t’es raide".
"Tu sais les gens paient leur voiture, l’assurance, l’essence, accessoirement une courroie de distribution. Aujourd’hui les gens utilisent leur véhicule pour aller travailler, et l’argent qu’il gagne leur permet de payer leur véhicule. Donc les gens vont travailler pour acheter un véhicule qui va leur permettre d’aller travailler ». Logique ?
Non, aberrant.
La colère...puis la haine...
Ce paradigme peut être envisagé différemment.
Dans ce contexte de compétition, il existe une autre piste de réflexion. Certains chefs d’entreprises ont leurs entrées à l’Élysée.
On les appelle maintenant les visiteurs du jeudi noir.
Dans un premier temps ils demandent des subventions lors des phases creuse (cf Pigeot), tout en constatant que l’année suivante leur chiffre d’affaire à doublé (cf Pigeot).
Et dans un second, sans que cela soit explicite, ces chefs d’entreprises sont autorisés à frauder fiscalement afin d’être d’avantage compétitifs
sur la scène économique internationale.
La visée de ce texte est la suivante : le concept d’égalité serait il un poison ?
L’idée ici est de démontrer que ces chefs d’entreprises souhaitent un retour sur investissement, d’où leur implication politique.
Le "boss" ne sort pas de la cuisse de Jupiter. Il est issue d’une formation à la Nadine : il respecte les bonnes manières (Nadine qui elle même incite à la fraude fiscale).
L’idée est de démontrer que ces gens là dominent aujourd’hui, et qu’ils domineront demain si cette idée égalitariste n’est pas enterrée.
S’il est concevable que nous vivions dans un monde profondément inégalitaire, cela pose d’entrée la question de la soumission.
Et le dépassement de la soumission suggère résistance active, conflit voulu et répété jusqu’à atteindre cette égalité.
La notion d’égalité est une aliénation qui suscite colère, haine et soumission. Et empêche de facto toute action autrement qu’une action velléitaire. Cela n’est pas sans rappeler un artiste qui, devant les caméras, avait brûlé un Pascal pour conclure :
"Voilà ce qu’il me reste après impôts".
La question du prélèvement à la source est à présent con-préhensible.
La suggestion ici est d’agir dans le même sens : frauder et essayer de façon illégale de vivre décemment. Pousser à la faute et obliger ce constat : 100 familles contre 45 millions de citoyens adultes. Effectivement, la lutte est inégale...et ce, dans un contexte de compétitivité accrue à la fraude fiscale.
Les réponses antisymétriques enlèvent le poids de la haine, de la colère, et incite à l’ingéniosité, à la créativité, à la prise de risque...susceptible de créer des liens invisibles après la disparition progressive des corps intermédiaires (entendre le monde associatif dépourvu de subventions). Vous êtes libres.
Un face à face avec la vie plus que de cultiver des concept utopiques et moribonds issuent de la révolution française.
HS.