Exterminer, tuer, déporter, affamer, humilier, dominer, mutiler, détruire, anihiler, démembrer, spolier, expulser, violer, dévaster, démolir, polluer, emprisonner, voler, manipuler, assoiffer, torturer... hommes, femmes et enfants sont les passions tristes des génocidaires israéliens et de leurs complices en fRance et ailleurs, notamment aux USA.
L’Etat d’Israël et son armée semblent vouloir battre le sinistre record de l’ignominie du 21e siècle, et ils pourraient bien y parvenir malgré le fait que la barre de l’abjection soit déjà très haute.
A cette abjection génocidaire réitérée là-bas correspond ici la putasserie des systèmes politico-économiques qui s’acccomodent de ce génocide 3.0 voire en sont complices, des systèmes anti-démocratiques étatiques sans morale ni raison qui organisent notre impuissance.
Allons-nous continuer à subir sans fin ces régimes de mort qui soutiennent, réalisent ou laissent faire des génocides (entre autres innombrables saloperies), ou allons-nous un jour nous soulever pour les renverser et s’organiser pour qu’ils ne puissent plus revenir sous une forme ou une autre ?
Après de nouveaux bombardements meurtriers tuant de nombreux enfants, Israël lance comme annoncé une nouvelle offensive terrestre alors que la population gazaouie est au plus mal, cette fois dans le but d’une occupation durable et d’un nettoyage ethnique massif sous couvert « d’humanitaire » militarisé.
Bombardements, famine : la phase finale du nettoyage ethnique de Gaza est en cours
Ils l’avaient annoncé, ils sont en train de le réaliser.
Le 6 mai, le ministre fasciste israélien Smotrich promettait que « Gaza serait totalement détruite » ou encore « nous occuperons Gaza pour y rester ». Il affirmait que la population gazaouie, seraient déplacée.
Le 5 mai, Netanyahou annonçait une « opération musclée à Gaza » et que « les forces israéliennes n’interviendront pas pour ensuite se retirer. Nous ne sommes pas là pour ça. L’objectif est tout autre ». Le porte-parole de l’armée israélienne allait dans le même sens : « L’opération inclut une attaque de grande envergure [et] le déplacement de la plupart de la population de la bande de Gaza ». Ce projet génocidaire, énoncé avec clarté, était fixé pour la mi-mai.
Il restait alors une dizaine de jours pour empêcher la tragédie annoncée par des sanctions massives contre Israël. Les dirigeants occidentaux n’ont rien fait. Nous y sommes. Vendredi 16 mai, les bombardements ont redoublé d’intensité sur Gaza. La défense civile palestinienne a dénombrée plus de 100 morts hier. La nuit dernière, 58 autres victimes ont été comptabilisées. Plus de 300 habitants ont trouvé la mort depuis jeudi. Des chiffres provisoires et sous évalués.
L’armée israélienne a confirmé l’intensification de son offensive sur le territoire palestinien et son intention de prendre le contrôle de zones de l’enclave, dans le cadre des « étapes » annoncées par Netanyahou. Dès le début de la semaine, l’un des derniers hôpitaux restants de la bande de Gaza avait été bombardé.
Génocide
Dans le grand quotidien hollandais NRC, sept grands spécialistes du génocide, dont des experts renommés de l’Holocauste, décrivent les actions d’Israël à Gaza comme un génocide. Parmi eux, des spécialistes de la Shoah et les directeurs de centres de recherche sur le génocide, notamment des chercheurs d’Israël, des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Australie et des Pays-Bas.
Tous disent la même chose : les actions d’Israël correspondent bien aux définitions historiques et juridiques d’un génocide. Ils soulignent que ce type de crime de masse est un processus, et donc que mettre en concurrence le nombre de victimes ou comparer des situations différentes n’est pas pertinent.
Un génocide renvoie à des politiques délibérées — comme la famine forcée, le déplacement et les massacres de masse — qui visent à détruire un groupe, en tout ou en partie. De plus, ces actes sont accompagnés de propos racistes et déshumanisants pour un peuple entier. C’est exactement ce qui se passe, sous nos yeux, à Gaza.
Famine organisée
96% de la population de Gaza est en haut niveau d’insécurité alimentaire. 500.000 gazaouis font face à la famine. Ces derniers jours, des photos d’enfants décharnés circulent sur internet, évoquant les pages les plus noires de l’histoire humaine.
En effet, Israël empêche toute nourriture et aide humanitaire d’entrer à gaza depuis plus de deux mois et demi, c’est-à-dire depuis le 2 mars. « Parfois on est obligé de manger des herbes parce qu’on ne trouve pas de légumes », témoigne Ziad Medour, directeur du département français de l’université de Gaza ville. Une femme interrogée explique : « Les enfants ne se sentent pas bien. Ils s’évanouissent dans la rue à cause de la faim ». Les travailleurs humanitaires eux-mêmes manquent d’eau et de nourriture.
L’organisation Médecins Sans Frontières tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme : « Nous assistons en direct à la création des conditions pour une éradication des Palestiniens à Gaza » et accuse Israël de tenter de lier l’aide dans la bande de Gaza à un déplacement forcé de ses habitants. L’ONG Human Rights Watch accuse Israël d’avoir fait du blocus un outil d’extermination de la population.
Journalistes qualifiés de terroristes
Le 13 mai, le journaliste Hassan Aslih était assassiné par une frappe israélienne, alors qu’il était soigné dans un hôpital après avoir été blessé le 7 avril. Il avait échappé une première fois à la mort alors qu’une bombe avait visé une tente utilisée par des journalistes. Deux de ses confrères avaient alors été tués : Hilmi al-Faqaawi, qui travaillait par une agence de presse, et Ahmad Mansour, employé de l’agence Palestine Today.
L’armée israélienne a assumé d’avoir frappé un lieu de soin pour tuer ce journaliste – ce qui est une combinaison de crimes de guerres immoraux et gravissimes. Elle a présenté Aslih comme « un terroriste […] agissant sous couverture de journaliste et de dirigeant une société de presse ». Pour Israël, les journalistes sont terroristes, les hôpitaux sont des bases arrière du terrorisme, la nourriture sert à ravitailler les terroristes, ce qui justifie ainsi tous les pires crimes. La vie même des palestiniens sera bientôt qualifiée de terroriste.
Gaza est le plus grand cimetière de journalistes au monde, avec plus de 200 reporters tués en moins de deux ans, un chiffre qui dépasse ceux des conflits mondiaux du siècle dernier.
source, et liens : https://contre-attaque.net/2025/05/17/bombardements-famine-la-phase-finale-du-nettoyage-ethnique-de-gaza-est-en-cours/
- Gaza : 1948 - 2024/2025 : deux génocides entrecoupés de crimes coloniaux innombrables et innommables
Le 15 mai 1948 : la Nakba, nettoyage ethnique du peuple palestinien lors de la création d’Israël
77 ans plus tard, l’État israélien mène une seconde Nakba et veut anéantir Gaza et sa population
Le mot « Nakba » veut dire catastrophe en arabe. Cette expression évoque le souvenir douloureux des massacres et des déplacements forcés de population commis en 1948 par l’armée israélienne. Un crime qui constitue l’acte de naissance de l’État israélien.
Le 14 mai 1948 à minuit, c’est la fin du mandat britannique sur la Palestine, et la création de l’État d’Israël est proclamée à Tel Aviv. Le 15 mai, la guerre israélo-arabe éclate, remportée par Israël. En toile de fond, un nettoyage ethnique : 700.000 palestiniens et palestiniennes sont chassées de leurs terres et ne pourront jamais revenir. Parqués dans des camps, avec leurs enfants et leurs petits enfants, depuis plusieurs générations. Si l’on retient la date du 15 mai pour commémorer la Nakba, l’événement dure en réalité plusieurs mois.
En 1948, l’armée israélienne et des groupes paramilitaires de colons s’organisent pour contrôler le nouveau territoire et en chasser ses habitant-es d’origine, afin d’établir un foyer hébreu ethnique. En mars, un plan baptisé plan Daleth est lancé. Il vise explicitement à dépeupler la Palestine et raser les villages palestiniens.
L’un des « objectifs opérationnels » est, selon les consignes données à l’époque, la « destruction de villages (y bouter le feu, les faire exploser et planter des mines dans les débris), en particulier les centres de population dont le contrôle continu est difficile » ou encore « l’encerclement de village et fouille de ceux-ci. En cas de résistance, les forces armées doivent être détruites et la population expulsée en dehors des frontières de l’État hébreu ».
Les forces armées israéliennes commettent des meurtres, des viols, détruisent des maisons. Par exemple, le village musulman de Deir Yassin, situé près de Jérusalem, est attaqué le 9 avril 1948 par des combattants de l’Irgoun, un groupe militaire clandestin dirigé par Menahem Begin, un sioniste d’extrême droite qui fondera plus tard le Likoud, le parti de Netanyahou. Le village est « nettoyé » à la mitraillette, à la grenade et au couteau. 120 civils désarmés, dont beaucoup de femmes, d’enfants et bébés, sont tués. Les rescapé-es s’enfuient, les habitations sont entièrement démolies.
Le même jour, quatre villages voisins sont rasés. L’effet de terreur est immédiat et pousse de nombreux palestiniens à fuir l’avancée des troupes israéliennes.
En mai 1948, entre Haïfa et Tel-Aviv, le port palestinien de Tantura est intégralement anéanti. Il comptait quelque 1.700 habitant-es. 200 civil-es sont exécuté-es et jeté-es dans une fosse commune, les autres sont déporté-es. Sur les ruines de ce village, deux colonies s’installent. On y trouve aujourd’hui un kibboutz bien entretenu au bord de la mer.
Un film baptisé « Tantura », du réalisateur israélien Alon Schwartz, sorti en 2022, relate cet épisode. Il donne la parole à d’anciens combattants qui ont aujourd’hui plus de 90 ans. L’un d’eux, Amitzur Cohen, explique : « Je n’ai jamais fait de prisonniers. Quand un groupe d’Arabes se tenait devant moi les mains en l’air, je les descendais tous ». Combien d’Arabes a-t-il tué ? « Je n’ai pas compté, j’avais une mitrailleuse avec 250 balles. Je ne peux pas dire combien ». D’autres reconnaissent des actes de torture, de barbarie, des viols, des « montagnes » de cadavres. Voilà l’acte de naissance d’Israël. Une immense opération de spoliation, de terreur et de crimes, comme dans tous les processus coloniaux.
Un négationnisme perdure en Israël sur cet épisode. L’idéal sioniste prétend qu’Israël serait une « terre sans peuple pour un peuple sans terre », allant jusqu’à nier l’existence même d’un autre peuple qui y résidait auparavant.
Heureusement, des historiens ont collecté des preuves sur la Nakba, par exemple le chercheur israélien Ilan Pappé, qui qualifie ce grand exode palestinien d’« épuration ethnique », un choix politique et planifié par les fondateurs d’Israël. En 2008, il publie « Le nettoyage ethnique de la Palestine », une recherche documentée sur cette création de l’État d’Israël à partir d’expulsions systématiques et de méthodes qu’il qualifie de « génocide progressif ».
Ilan Pappé vit aujourd’hui en Angleterre, après avoir subi des harcèlements et des évictions au sein du monde universitaire israélien. Il a aussi publié, entre autres, les livres : « La propagande d’Israël » ou « Les dix légendes structurantes d’Israël », travaillant sur l’imaginaire dominant servant à justifier la domination coloniale.
Que sont devenus les 700.000 palestinien-nes chassé-es en 1948 ? Ils et elles se sont entassées dans des camps de réfugiés en Syrie, au Liban ou à Gaza. En effet, beaucoup de gens l’ignorent, mais la plupart des habitant-es de Gaza massacré-es ou déplacé-es actuellement sont déjà des exilé-es sur leur propre terre : des enfants et petits-enfants de personnes chassées en 1948. Doublement exilées. Une errance et une souffrance sans fin, depuis 77 ans.
Leurs descendant-es, né-es dans les camps, sont nombreux-ses, exilé-es hors de leur pays d’origine, parfois disséminé-es autour du monde. Par exemple, l’eurodéputée Rima Hassan est née dans un camp palestinien en Syrie. Les enfants et petits enfants des palestinien-nes chassé-es en 1948 gardent parfois des clefs et une photo de leur ancienne maison, rêvant encore, 76 ans plus tard, de pouvoir retourner chez elles et eux.
La mémoire est donc intacte, du côté des opprimé-es comme des oppresseur-ses. Par exemple, en octobre 2023, de nombreux médias autour du monde ont médiatisé un vieil israélien, Ezra Yachin présenté comme un héros. Le journal allemand Bild écrivait qu’à « 95 ans » cet homme était « le plus vieux réserviste de l’armée israélienne » et qu’il a « enfilé l’uniforme pour aider l’armée israélienne dans sa riposte contre les attaques du Hamas ». Le Journal de Montréal explique qu’il « est désormais appelé au front pour motiver les troupes de Tsahal ». Un joli portrait.
En réalité, Ezra Yachin a combattu dans le groupe Lehi, un groupe sioniste d’extrême droite qui pratiquait des attentats terroristes dans les années 1940 en Palestine. Ce groupe, qui admirait le fascisme italien, voulait créer un État israélien totalitaire sur le modèle européen et a même proposé à Hitler de combattre avec le Troisième Reich contre l’Angleterre. Ezra Yachin a participé à la Nakba.
En 2023, il était filmé en train de parler aux soldats qui s’apprêtent à entrer dans Gaza. Voici ses propos : « N’en laissez aucun vivant. Effacez leur souvenir. Effacez-les, leur familles, mères et enfants. Ces animaux ne peuvent pas vivre plus longtemps. » Ou encore : « On n’a plus d’excuse. Chaque juif avec une arme doit sortir et les tuer. Si vous avez un voisin arabe, n’attendez pas, allez dans sa maison et tuez-le ». « Nous allons voir des choses que nous n’avions jamais rêvée […] Toutes les prophéties sont sur le point de se réaliser ».
77 ans après la Nakba de 1948, une nouvelle Nakba est en cours : le massacre de la population de Gaza et l’accélération de la colonisation en Cisjordanie. Netanyahou et ses complices parlent d’une destruction intégrale de Gaza et le déplacement forcé de toute sa population. L’objectif affiché de l’extrême droite israélienne est d’empêcher à jamais un possible État palestinien, et de chasser les palestinien-nes qui vivent encore sur le territoire. Les fascistes messianiques au gouvernement en Israël rêvent d’un « Eretz Israël », un « Grand Israël » ethnique et religieux tel que décrit dans la Bible, qui irait de la mer au Jourdain et même au-delà, car selon eux c’est la terre que Dieu leur a promise.
Mais les Palestinien-nes ont toujours leurs clefs, et la Palestine vit à travers elles et eux, toujours debout, et soutenue par les peuples du monde entier.
source, et liens : https://contre-attaque.net/2025/05/15/le-15-mai-1948-la-nakba-nettoyage-ethnique-du-peuple-palestinien-lors-de-la-creation-disrael-2/
DIVERS
- BNP Paribas complice du génocide en Palestine - Il y a quelques jours, 3 locaux de la BNP Paribas À Marseille ont été repeints pour dénoncer leur complicité avec le génocide en Palestine.
- i24News : un rond de serviette sur France Info - Trois fois par mois, l’éditorialiste d’i24News Michaël Darmon intervient à l’antenne des « Informés », l’une des (nombreuses) émissions de commentaire diffusées par France Info à la radio et à la télévision. Un choix éditorial qui légitime, de fait, une chaîne de propagande alignée sur le gouvernement d’extrême droite israélien.
- Netanyahou menace la France de représailles en Palestine - Les fascistes et les colons fonctionnent toujours de la même manière : par l’intimidation, la terreur et les représailles écrasantes. - L’armée d’occupation allemande a notamment exécuté 50 otages à Nantes après la mort d’un officier allemand ou massacré les villageois d’Oradour-sur-Glanes pour punir des actes de résistance. L’armée française a torturé, tué et déplacé des civils en masse pour tenter d’écraser les indépendantistes algériens. L’État israélien rase des villes entières après le moindre tir de roquette, annexe des territoires pour se venger d’une riposte palestinienne, arrête des milliers de civils après la moindre attaque… La punition collective est la règle.
La nouveauté, c’est que l’extrême droite qui gouverne Israël se permet désormais de menacer l’ONU, la justice internationale et maintenant la France. - Quand le Crif défend la colonisation et bâillonne les voix dissidentes - Le 15 avril dernier, le collectif des assos engagées de l’ENS de Lyon accueillait Pierre Stambul, porte-parole de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) pour une conférence consacrée à l’histoire de la Palestine et du sionisme. Cette conférence a été perturbée par une bande d’agitateurs et d’agitatrices dont les objectifs étaient clairs : rendre la parole de Pierre Stambul inaudible et faire cesser la conférence. L’action a été revendiquée depuis par plusieurs membres du CRIF. Dans un contexte où les voix critiques de la politique israélienne sont systématiquement attaquées et bâillonnées, la tenue de cette conférence relevait d’un acte nécessaire de défense de la liberté d’expression et du droit à l’information sur l’histoire et la situation du peuple palestinien. Malgré leurs vociférations et une atmosphère plus que pesante, Pierre Stambul est allé au bout de son exposé. Retour sur les méthodes du CRIF et leur idéologie raciste et colonialiste.
- Israël-Palestine : « Le plus révoltant, c’est la différence de traitement » - Entretien avec Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières et auteur (entre autres) de Guerres humanitaires ? Mensonges et intox (Textuel, 2018).
- Il y a 3 ans : Israël assassinait la journaliste Shireen Abu Akleh - Aujourd’hui, les responsables de la mort de Shireen Abu Akleh restent impunis et Israël massacre les journalistes - Après la mort de Shireen, nous écrivions que 50 journalistes palestinien-nes étaient mort-es depuis 2000 à cause de l’occupation israélienne, et qu’il y avait aussi des dizaines de journalistes palestinien-nes détenu-es derrière les barreaux de l’occupation, dont Bushra al-Tawil, emprisonnée sans inculpation ni procès : il est en détention administrative.
En ce mois de mai 2025, plus de 200 journalistes ont été assassinés à Gaza en un an et demi seulement, faisant de ce petit territoire le plus grand cimetière de journalistes du monde. Cette hécatombe prouve que la mort de Shireen n’avait rien d’un accident, mais qu’il s’agissait d’une stratégie d’élimination délibérée de la presse et des témoins des violences coloniales. - Premier concerné, premiers concernés - En tant que premier concerné je ne peux que le constater. Être premier concerné est la condition préalable à l’écriture de ces lignes : ce qui la motive et lui donne une légitimité aux yeux des autres. En tant que premier concerné, ma parole doit elle aussi être resituée dans un espace et une temporalité plus large, ceux d’une conflictualité émergente au sein de la communauté juive de France. J’aurais pu faire partie de ces hypothétiques 92% mais des conjonctures sociales, psychologiques et historiques m’ont déterminé à adhérer à un collectif juif antisioniste.
- L’ONG Human Rights Watch accuse Israël d’avoir fait du blocus dans la bande de Gaza un « outil d’extermination » (sur Le Monde)
- À Gaza, survivre malgré la famine - Alors qu’Israël bloque l’arrivée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, ses habitants risquent leur vie pour trouver de la nourriture. Certains tentent de cultiver des fruits et légumes, pour prendre leur destin en main.
- « Israël veut couper tout lien des Palestiniens avec leur terre » - La bande de Gaza est confrontée à « un génocide, un écocide et un futuricide », dénonce l’historienne et politiste Stéphanie Latte Abdallah. Elle a dirigé l’ouvrage collectif « Gaza, une guerre coloniale », paru le 14 mai. (...) Un capitalisme néolibéral, militarisé, violent, couplé à un humanitaire militarisé
- Gaza : 1948 - 2024/2025 : deux génocides entrecoupés de crimes coloniaux innombrables et innommables