Comme dans cette société hyper médiatique et hiérarchique la parole de « sachants », de « diplômés », de « notables », de « professions reconnues socialement » vaut plus que la parole des « gueux », fussent-ils porteurs de gilets jaunes ou militant.e.s de longue date, il est grand temps que les voix influentes éprises de justice sociale et de démocratie réelle donnent de la voix.
On a malgré tout encore a tendance à s’étonner de la brutalité de la répression policière, du cynisme et de la barbarie du système et de ses dirigeants.
Pourtant, dans le système antidémocratique et autoritaire que l’on subit dans les domaines politiques et économiques, la violence extrême du régime en place n’a hélas rien d’étonnant. C’est le fait qu’il serait doux, paisible, conciliant, à notre écoute, ouvert, juste, magnanime et compréhensif qui serait surprenant.
Malgré nous, malgré la force brûlante des faits qui nous saute au visage, on s’accroche encore parfois à des mythes, des rêves, des illusions, on s’efforce de croire qu’on vit ici dans le meilleur des mondes possibles et que la France est une démocratie. C’est plus confortable et ça évite de s’engager pour des changements radicaux.
Voir si besoin les liens indiqués en postscriptum qui démolissent ces mythologies entretenues par l’éducation nationale, les merdias, les capitalistes et les oligarques politiciens pour mieux nous asservir et délégitimer toute révolte consistante.
Donc, en réalité, malgré certaines apparences, certains droits, et en dépit de la propagande rabâchée par tous les organes du pouvoir, la France n’est pas une démocratie.
En conséquence, la république est bananière, il n’y a ni véritable justice ni Etat de Droit, la police et les gouvernements sont des tyrannies. Le régime macroniste et l’Etat n’ont donc ni légitimité, ni crédibilité, ni autorité.
Je sais, c’est déstabilisant, mais on s’y fait.
En conséquence, j’en veux un peu aux personnes plus ou moins influentes informées de cette situation, surtout si elles se disent de gauche, qui continuent à dire « notre démocratie ».
En réalité il n’y a jamais eu de véritable démocratie en France, et depuis des années la situation ne fait qu’empirer au point qu’à présent on subit une démocrature, un régime autoritaire voué corps et âme à l’ultracapitalisme le plus cynique et le plus violent, qui se perpétue grâce à la brutalité policière constituée en système de gouvernement.
Sous les bottes noires du macronisme, ce régime est même en train de basculer vers la dictature.
Ne pas dénoncer l’absence de démocratie réelle, ne pas reconnaître qu’un système représentatif, de surcroît dominé par les riches et les lobbys capitalistes, n’est pas une démocratie, c’est faire le jeu du régime autoritaire en place, c’est être complice de sa perpétuation et de son aggravation jusqu’à on ne sait quel abîme de totalitarisme ou de dictature larvée.
Alors que les urgences et catastrophes sociales, climatiques et écologiques, impliquent au contraire de dénoncer et démanteler ce régime autoritaire au plus vite afin de faciliter la construction urgente d’une bonne vie pour tous et d’une société soutenable écologiquement et socialement.
Les partis politiques, les syndicats, les élus, avocats, professeurs, juristes, politologues, historiens, philosophes et autres « lettrés » qui continuent à jouer la fiction de « notre démocratie », parce qu’ils ont malgré tout un beau rôle à l’intérieur ? ou tout simplement parce qu’ils préfèrent faire profil bas et s’auto-illusionner pour ne pas être dérangés, sont complices du régime autoritaire en place.
Si personne ne le contredit, le régime macroniste, comme ses prédécesseurs, a alors beau jeu de répéter en boucle le seul moyen de défense qui lui reste : « avoir été élu démocratiquement », « ce n’est pas la rue qui gouverne », « nous défendons l’ordre, la démocratie et la république contre les factieux, les gilets jaunes et les anarchistes », etc.
Si personne ne le contredit, si les diverses « personnalités influentes » se contentent de dire que la démocratie est menacée ou qu’elle fonctionne mal, alors les tyrans en place pourront sans gêne continuer à prétendre être légitime à écraser par la force et les manipulations tout ce qui viendrait les contester sérieusement.
- Appel à toutes les voix influentes éprises de justice sociale et de démocratie réelle
En revanche, si beaucoup de personnes et de structures « influentes » se mettaient à dire la vérité à haute voix à ce sujet par solidarité et esprit de vérité, l’inique régime actuel serait encore plus illégitime et discrédité, en voie vers la destitution complète.
Et ça faciliterait et légitimerait davantage la contestation et la nécessaire révolte généralisée pour faire naître une démocratie réelle au service d’une vie digne pour toustes.
Alors, exprimez-vous svp, brisez les tabous, aidez-nous, aidez-vous, car la parole de « professions reconnues par les dirigeants » auraient plus de poids que les critiques de gilets jaunes ou de simples contestataires radicaux tels que moi.
Si vous faites ça massivement, le gouvernement ne pourra plus prétendre défendre la république, la démocratie ou l’Etat de droit, et ce sera le début de sa fin.
Les personnes « influentes » éprises de justice sociale et de démocratie réelle doivent s’engager dans ce sens au lieu de porter le même discours mensonger que les oppresseurs concernant l’existence d’une démocratie en France.
Si vous ne le faites pas, alors soyez cohérents, ne vous prétendez plus du côté des peuples et rejoignez les cohortes zombies du macronisme et autres nombreux avatars de la tyrannie.
Note : il serait peut-être intéressant de faire une pétition sur la base de l’idée de ce texte, et de la proposer aux cercles des personnes influentes ?