L’industrie capitaliste prévoit une agmentation de 40 % de la production de plastiques d’ici 2030 (chiffres 2020) ! Avec donc une augmentation de 40% de toutes les nuisances associées.
En sachant que le recyclage de merde qu’on nous vend partout n’est pas la solution du tout.
(une grosse part des pollutions platiques provient de la chaîne de production et des particules relarguées par l’usage)
Mais qui se soucie réellement des oiseaux marins et des autres animaux génocidés en masse en tout connaissance de cause par la mégamachine ? (C’est déjà, et ce sera le tour des humains de passer à la moulinette des pertes et profits, par guerres et/ou catastrophes climato-écologiques, simples "victimes colatérales" parmi d’autres du monde Machine)
Les oiseaux marins ça chie partout et ça pue, et en plus ces saloperies geignantes nous réveillent le matin dans notre AirBnB avec vue mer ! Et puis les vols de mouettes au dessus des décharges géantes ça fait vraiment pas propre ! Beurk, le platique au moins c’est propre, lisse, fun, coloré, pratique.
Et il est indispensable à toutes les industries modernes...
Le biotope "standard" de l’humain civilisé devient les mondes virtuels, l’IA, les jeux vidéos, l’interaction numérique, la galerie marchande climatisée, la voiture électrifiée capitonnée...
Les animaux sauvages ne servent que de décors sympas instagramables, tant que certaines personnes has been s’y intéressent encore, puis ils seront avantageusement remplacés par des images virtuelles en 3D et des robots autonomes trop mignons.
Restera juste quelques spécimens faméliques dans des zoos ou chez des collectionneurs nostalgiques, ou des stocks d’ADN dans des laboratoires en vue d’applications technologiques et médicales.
Mais rassurons-nous, nous pouvons encore sauvez la planète et ses animaux..., en triant gentiment nos déchets et en fêtant hypocritement la nature avec l’Etat et les industriels EDF et Vinci du 21 au 25 mai. Le reste de l’année on continue à tout défoncer à toute berzingue.
La civilisation industrielle et son capitalisme ont ardemment besoin des plastiques, mais ce système irréformable n’a rien d’inspensable, on pourrait vivre différemment.
Mettons la mégamachine à la décharge.
Disparus à 70 %, les oiseaux marins sont désormais victimes du plastique - « Ils se détériorent de l’intérieur »
Nids recouverts de détritus, nouvelles maladies : les effets délétères du plastique se multiplient sur les oiseaux marins. Dans le Morbihan, des actions sont menées pour réduire la pollution et sauver ceux qui peuvent l’être.
l’article : https://reporterre.net/Ils-se-deteriorent-de-l-interieur-les-oiseaux-marins-victimes-du-plastique
extraits :
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Car, après les marées noires, une nouvelle menace s’est installée, plus sourde, mais tout aussi ravageuse : celle des déchets plastiques.
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L’effondrement des populations est spectaculaire : entre 1950 et 2010, 70 % des oiseaux marins ont disparu dans le monde. En Bretagne, 43 % des oiseaux sont aujourd’hui « menacés » ou « quasi-menacés » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature. À la prédation, aux tempêtes et aux captures accidentelles s’ajoute désormais le plastique. Omniprésent, insidieux, souvent mortel.
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Des chercheurs estiment que les îles de reproduction des oiseaux constituent même des puits où s’accumulent les déchets plastiques marins.
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Mais le risque plastique n’est pas toujours aussi visible. Selon une étude publiée en 2020, au moins 180 espèces d’oiseaux marins (soit 44 % des espèces étudiées) en avalent couramment. Les prévisions sont encore plus alarmantes : selon une étude publiée en 2015, 90 % des oiseaux marins sont susceptibles d’en ingérer et, si la pollution plastique se poursuit au même rythme, ils seront 99 % en 2050.
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« L’ingestion de déchets plastiques peut conduire à l’occlusion des voies respiratoires et l’étouffement des individus, détaille le coordinateur français de Life Seabil, Guillaume Le Hétet. Le plastique peut aussi s’accumuler dans l’estomac et provoquer une sensation de satiété chez l’animal, qui va cesser de s’alimenter, et donc mourir de faim. » Lors de l’opération de nettoyage de la plage, les cadavres d’oiseaux récupérés par les bénévoles étaient globalement très émaciés.
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« Leur masse était deux fois inférieure à ce qui pourrait être attendu. La cause de leur mort était très certainement l’affaiblissement lié au manque de nourriture, note Jérôme Fort, qui a pratiqué les autopsies au laboratoire de La Rochelle. Les contenus stomacaux étaient particulièrement vides. » Étonnamment, peu de morceaux de plastique visibles à l’œil nu ont été retrouvés dans les spécimens français. Mais les premiers résultats suggèrent la présence de microplastiques. Dans la péninsule ibérique, les résultats sont plus nets. Les fous de Bassan espagnols sont ainsi les plus touchés : 59 % contiennent des morceaux de plastique dans leur estomac et 92,3 % des microplastiques.
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« Les autopsies que nous pratiquons pour des programmes de recherche révèlent des boulettes d’engrais, des plastiques, c’est monumental ! se désespère Didier Masci, à Languidic. On voit des estomacs, des foies bizarres. » En 2023, une étude menée en Australie sur des poussins de puffins à pieds pâles nourris au plastique par leurs parents a révélé que les oiseaux avaient développé une nouvelle maladie, baptisée « plasticose ». « L’accumulation de plastiques dans l’estomac du poussin provoque des déchirures stomacales, explique Marie-Morgane Rouyer, chercheuse au CNRS et spécialiste des oiseaux marins. De l’extérieur, tout laisse à penser qu’ils vont bien, alors qu’ils se détériorent de l’intérieur. »
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les microplastiques induisent la dégénération de tissus cérébraux. Des symptômes similaires à ce que l’on peut observer dans les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson. « C’est nouveau et très inquiétant », pointe la spécialiste.
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voir aussi : Nourris au plastique, des bébés oiseaux souffrent de démence
Et nous ?
Si on en a rien à faire des animaux et autres zoziaux, on pourrait au moins vraiment s’inquiéter égoïstement pour notre pomme ! Mais non, même pas, les civilisés continuent dans l’ensemble à soutenir la mégamachine et à ne rien faire de sérieux pour la démanteler.