Articles, posts, images, vidéos, témoignages... autour du soulèvement en gilets jaunes qui dure depuis 5 mois !
Manifestations, résistances et actions
# ACTE 23 : Tous en Aftermanif pour le carnaval jaune et nocturne - Samedi 20/04 à Paris, la fête des GJ se prolonge la nuit avec un carnaval des régions et des cultures - Ce 20 avril, des milliers de GJ vont venir à Paris pour crier une nouvelle fois leur ras-le-bol de ce système injuste et d’un pouvoir méprisant, qui s’enferme dans sa bulle dorée.
Chacun manifestera comme il le souhaite. Mais cette fois, quand la journée sera terminée, quand le soleil déclinera, la fête ne fera que commencer : Paris invite tous les GJ de France à un carnaval des Régions et des cultures. Musiques, danses flambeaux, déguisements, fumigènes...
Tous en Aftermanif, parce que nos désirs font désordres mais qu’ils ne sont pourtant qu’amour, fête et solidarité. Enterrons les vieux mondes dans la joie. Dans l’innocence de notre fureur de vivre.
Teaser VIDEO : et le carnaval il est à qui ?
- ROMANS SUR ISERE « Je fais passer l info : Samedi 20 avril 14h rendez vous dans un haut lieu de notre ennemi la finance marque avenue à Romans pour un sitting géant et dénoncer les abus du capitalisme » (post FB)
- VIDEO clip : Urgences Valence - Aux urgences de Valence, y’a la colère dans le cathéter. Le Plan de Retour à l’Équilibre impose la fermeture de lits, la suppression de postes et la réorganisation et distribution des missions quotidiennes des professionnels de santé. Sauf que...nous ne sommes pas dans une usine, et qu’en face de nous nous avons des êtres humains.
- 13 AVRIL À NANTES : CORTÈGES, CARNAVAL ET LACRYMOGÈNE - 22 semaines, toujours déter’ ! - A quelques jours des annonces présidentielles qui vont évidemment décevoir tout le monde, la mobilisation est toujours au rendez-vous, samedi 13 avril. Pour la 22e semaine consécutive et le 5e mois de conflit.
- 17 avril à 19h : 5e anniversaire des GJ à Valence Sud - apéro-dînatoire
- 20 avril : ACTE XXIII L’AUVERGNE RHÔNE-ALPES en haute Savoie
- MONTPELLIER SAM., 20 AVR. À 14:00 : Acte 23 Montpellier Régional (Ceux Qui Ne Vont Pas À Paris)
- Nantes 13 avril : allusion aux gardes à vue pour confection de banderoles
# Gilets jaunes, écolos : qui a peur de ne pas être gouverné ? - « Il est urgent de créer des alliances contre le désastre dont Macron porte provisoirement le nom. » - Depuis plus de cinq mois des centaines de milliers de gens se battent aux quatre coins de l’Hexagone contre le rouleau compresseur néolibéral représenté avec une singulière brutalité par le régime macroniste. Cette révolte, partie des ronds-points, autant de lieux de convivialité et d’auto-organisation, prenant à certains moments des allures quasi insurrectionnelles, s’inscrit dans la continuité d’autres soulèvements révolutionnaires qui ont interrompu le cours de l’ordre prescrit.
- Belgique : le climat mérite l’insurrection
- Vu à Bruxelles : « Le climat mérite l’insurrection ».
Notons la couleur jaune choisie. Simple hasard ?
N’oublions pas que les gilets jaunes ont fait bien plus ces derniers mois pour l’écologie que bien des marcheur.euse.s pour le climat ont pu le faire en au moins 10 ans (chiffre choisi au pif).
Bloquer Feluy, Total, des ports, des centres commerciaux, des zonings, des ronds-points, détruire des magasins, tout cela c’est bloquer les fluxs. Bloquer les fluxs de cette civilisation terrible et tenter à son échelle de saboter cette machine de destruction des réalités sociales et de ce qu’il reste d’environnements non bétonnés, naturels.
Hier encore, des gilets jaunes se sont mobilisés pour défendre la foret de Kaulille dans le Limbourg, pendant que d’autres battaient le pavé, ailleurs en Belgique, pour des questions sociales.
Plus que jamais, convergences des mondes.
Fin du monde, fin du mois, mêmes coupables, même combat. - Nous sommes le C.I.A – le Collectif Interfac Autonome
- Action, ce lundi matin, place de la Concorde du neuro_chirurguien Laurent Thines pour l’abolition de l’usage en France des armes sub-létales #LBD40 ou #GLIF4 - Remise des 170.000 signatures
- Climate insurrection : Bon, c’est chouette de voir des personnes motivées à bloquer des trucs, mais le faire devant les institutions européennes... C’est encore et toujours cette pulsion que l’on avait déjà vue durant l’occup’ du 16 Rue de la Loi : se montrer aux dirigeant.e.s et dire ’hey on existe svp respectez nous’.
Il y à d’autres choses à bloquer avec vos corps, choses qui bloquées attireraient plus de médiatisation, seraient plus efficace pour faire peur aux dirigeant.e.s et finalement auraient plus d’impactes au niveau environnemental (genre bloquer un dépot pétrolier). Mais bon, on va pas se plaindre quand même, c’est cool que des personnes se bougent ! - Gilets jaunes : l’assemblée de Saint-Nazaire parfois tendue, souvent créative - L’appel de l’Assemblée des assemblées, à Saint-Nazaire, se prononce clairement pour la sortie du capitalisme. Bond en avant dans la conscientisation du mouvement, ou forcing de la gauche des gilets jaunes ? Pas si simple de trancher.
- Pour l’interdiction des LDB et grenades !
Analyses, idées
# Des peuples indigènes aux gilets jaunes : la nécessité d’une résistance internationale (par Ana Minski) - Le bras armé de l’État nous rappelle, dès que nous désobéissons, que les gouvernements modernes ne sont et ne seront jamais démocratiques. Comme le souligne Francis Dupuis-Déri dans son ouvrage Démocratie, Histoire politique d’un mot aux États-Unis et en France : « Si le droit de voter et d’être élu s’est élargi pour les hommes, au point où l’on parle de suffrage « universel », ces électeurs n’ont pas plus qu’avant le droit de participer directement à l’élaboration des lois et le pouvoir est toujours entre les mains de quelques centaines de politiciens élus. » (...)
Les injustices sociales et l’extermination du vivant sont un seul et même combat. Si nous voulons lutter efficacement contre cette destruction, il nous faut envisager des stratégies adaptées à la situation et aux forces disponibles. Nous ne sommes ni suffisamment nombreux ni suffisamment équipés pour affronter frontalement le bras armé de l’État, mais les écologistes les plus lucides comprennent que ce système mortifère constitue une guerre contre le vivant. Pour le défendre, nous devons donc recourir aux stratégies et tactiques de guerre asymétrique. Il existe de multiples manières d’arrêter l’expansion techno-industrielle dans son entreprise de dégradation de tout. Il est possible de mettre hors d’état de nuire ses machineries les plus destructrices et de développer des zones-refuges et autonomes que nous devrons apprendre à défendre efficacement. Mais pour que cette guerre écologique décisive puisse se développer et gagner, il nous faut construire une culture de résistance afin de soutenir vaillamment et loyalement les activistes qui s’attaqueront aux infrastructures de la civilisation industrielle. Cette culture de résistance est un tissu de camaraderies et d’appartenances sur lequel peuvent s’appuyer les activistes, une membrane qui les protège et les assiste « dans leurs actes de résistance en leur fournissant de l’argent, des vivres, des avocats et en les soutenant en cas d’incarcération. Tandis que le combat prend forme, les membres du mouvement à visage découvert prennent en charge la construction d’institutions alternatives, des écoles aux milices, qui prendront le relais une fois le système oppressif écroulé. »
- La crucifixion de Julian Assange – Ce qui arrive à Assange devrait terrifier la presse. Par Chris Hedges - Le silence sur le traitement d’Assange n’est pas seulement une trahison à son égard, mais une trahison de la liberté de la presse elle-même. Nous paierons cher cette complicité.
- Les profanateurs de secrets d’états - Éloge et défense de Julian Assange
- D’abord, ils sont venus pour Assange… - « Jeter Assange en prison vise à décourager quiconque de suivre son inspiration pour publier sans compromis ce qui expose les crimes et mensonges des puissants. »
- Contre la Justice infinie - Serge Quadruppani - A propos des arrestations d’Assange et Battisti
- Une perversion de la raison : les Gilets Jaunes comme cause du Mal ! - « Les GJ sont-ils aussi responsables de la forte consommation d’anxiolytiques en France, de l’arrestation de Julian Assange ou encore du trou dans la couche d’ozone ? »
- « On est là... » - « ne rêvons pas qu’il faut rêver : rêve-action même désir même combat »
- Pour un climat de révolte
# Demandons pardon à nos étudiants pour notre complicité dans la destruction de leur avenir - « Nous devons regarder en scientifiques lucides et non en autruches notre avenir et l’effondrement certain. » (...) Nous demandons pardon à nos étudiants de ne pas les préparer à l’avenir. En 2050, ils nous maudiront en constatant les conséquences de notre insouciance criminelle.
Nous osons demander pardon parce que nous nous engageons à réparer.
Bien sûr, rien ne pourra réparer le préjudice.
Mais nous nous engageons à enseigner à nos étudiants ce qui va les aider à vivre dans les temps difficiles qui sont devant nous.
Nous nous engageons à faire de notre mieux pour juger des conséquences de nos travaux. Il faut affronter les conséquences de nos recherches, il faut enquêter sur les conséquences sociales et écologiques de nos productions. Et à chaque fois qu’il sera nécessaire, il faut refuser de se taire et faire ce qui nous parait juste.
- La dissimulation du visage en lien avec une manifestation : un nouveau délit délirant - Le délit de dissimulation totale ou partie du visage créé par la « loi antimanifestants » du 10 avril 2019 a été validé par le Conseil constitutionnel. Il porte pourtant une atteinte non-nécessaire et disproportionnée à la liberté d’expression et de communication.
- Faire de l’enquête militante aujourd’hui - Nous avons réalisé cet entretien avec deux camarades de la Plateforme d’Enquêtes Militantes afin d’approfondir ensemble les enjeux d’une conception de l’enquête comme style et méthode d’organisation, leur permettre de formuler un premier bilan d’expérience, tout en évoquant les possibilités politiques nouvelles ouvertes par la situation en cours.
- L’État n’avoue jamais - Toujours la même technique de communication : mentir, tromper, divulguer de fausses informations, détourner l’attention, cacher les preuves, pour ne pas laisser l’évidence de l’intolérable (l’assassinat d’un jeune homme entre les mains de la police) provoquer de réaction populaire incontrôlable. Mais ce que l’État n’avoue pas, n’avoue jamais, et que les crimes de sa police remettent inlassablement à la lumière du jour, est plus profond : c’est la violence nue qui fonde son droit, qui garantit sa perpétuation. D’où qu’il doive en permanence mobiliser la rhétorique de la défense de “l’ordre républicain” et des “valeurs de la démocratie” pour se justifier.
En vain : ce discours creux suscite de moins en moins d’adhésion et de plus en plus d’indifférence. Ce que tout le monde voit chaque jour davantage, c’est que le monopole de la violence légitime, que les Gilets Jaunes remettent en cause depuis plusieurs semaines, est la dernière branche à laquelle s’accroche l’État pour se maintenir, et pour maintenir le régime social inégalitaire dont il est le serviteur. Lorsque, comme c’est le cas aujourd’hui, un soulèvement d’ampleur menace sa stabilité même, il est prêt à déchaîner une force répressive sans limite pour l’écraser. Cette force que l’enveloppe démocratique dissimule habituellement, et qui est son fondement véritable.
Au mouvement, par son intelligence et son courage, d’être à la hauteur d’un tel rapport de force. - 16 mars : la guerre des pauvres - Nous avons reçu ce texte, écrit par “quelques gilets jaunes parisien.ne.s”, et le publions afin de compléter ceux déjà disponibles à propos de l’émeute du 16 mars dernier. En effet celui-ci s’intéresse à une pratique trop souvent ignorée (ou caricaturée) : celle du pillage. (...) Le lexique de la sauvagerie préside : des “assassins” aux “saccages” en passant par les “complices”, les Champs-Elysées se transforment en territoire de guerre chaotique, envahie par des raids vikings et des hordes de barbares en masque à gaz. Ce qui se joue ici, c’est la dépolitisation de l’émeute d’une part, la déshumanisation des manifestant.es d’autre part. Il s’agit pour les médias de présenter le pillage et la destruction comme des actes incompréhensibles, réalisés sous l’emprise d’une foule haineuse, comme si les gens étaient devenus fous.
Si les médias sont bien obligés de reconnaître un caractère politique à la casse de banques, dans le cas des grands magasins des Champs il est plus facile pour eux de dresser un nouveau portrait du.de la manifestant.e : celui du pilleur qui voudrait seulement s’en mettre plein les poches. (...) Les révolté.e.s font partie des “classes dangereuses”. Aux États-Unis mais aussi dans beaucoup de pays du Sud ou sinistrés, les termes de looting (pillage) ainsi que les vocabulaires de “l’émeute” sont convoqués à volonté par les médias et la police, pour dépolitiser toute forme de révolte, d’auto-organisation et d’auto-défense des quartiers populaires et des populations non-blanches qui se révoltent. Dans ce jeu-là, les médias se font les relais de la propagande policière, celle bien analysée par Mathieu Rigouste dans sa généalogie esclavagiste et coloniale (dans La domination policière). Toutes les techniques de maintien de l’ordre se sont fondées “à partir de répertoires coloniaux” et esclavagistes : (...) Au lieu de la noble révolte, celle dont parle la République à travers les tableaux de Delacroix et la prise de la Bastille, « la mise en scène de “l’émeute” » sert à « dépeindre les insoumissions des dominés comme une forme de sauvagerie » et « fournit une arme politique pour soumettre les damnés intérieurs »2. Et la construction de la sauvagerie justifie ainsi la “chasse”, les violences policières, et donc la domination par la violence.
Ceux et celles qui ont décidé de condamner moralement ce qui s’est passé samedi ont choisi le camp de l’ordre établi dans cette guerre sociale. Les médias bourgeois jouent leur rôle de chiens de garde, mais d’autres se dévoilent, comme le journal L’Humanité, qui réduit ces actes – de révoltes de classe – à des “exactions”. S’iels sont choqué.e.s par les pillages, nous sommes, nous gilets jaunes, choqué.e.s que ces pillages n’arrivent pas plus souvent, vu l’obscénité des objets et des prix affichés dans les vitrines.
# Gilets jaunes, cinq mois après : insurrection urbaine, démocratie diffuse, contre-pouvoir social - Nous publions une analyse de fond du mouvement des GJ, qui essaye de faire le point après cinq mois de mobilisation, dans un moment de passage délicat de cette longue séquence de lutte. Après avoir pris en considération les éléments épars qui ont fait de la mi-mars un moment particulièrement fort de l’affrontement social en cours (pt. 0), l’article revient sur les transformation des formes d’organisation qui ont eu lieu entre janvier et l’acte XVIII (pt. 1), pour analyser ensuite la réponse étatique et gouvernementale qui en est suivie (pt. 2). Le coeur du texte (pt. 3) consiste à examiner les phénomènes saillants des GJ, notamment la rédéfinition du binôme grève/blocage (pt. 3.1), l’articulation entre lutte économique et lutte politique (pt. 3.2) et la centralité des enjeux démocratiques, à savoir la critique de Macron (pt. 3.3.1), l’importance du RIC (pt. 3.3.2) et l’hypothèse de Commercy/St. Nazaire (pt. 3.3.3). L’éditorial se conclut (pt. 4) en esquissant quelques perspectives à venir, dont dépendra le futur du mouvement des GJ.
Ecocide, destructions écologiques et climatiques catastrophiques provoquées par le capitalisme, le productivisme et les civilisations industrielles
- Les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à un rythme alarmant - Le Muséum national d’histoire naturelle et le CNRS annoncent une diminution dramatique du nombre d’oiseaux dans les campagnes françaises. Selon deux études, un tiers d’entre eux aurait disparu ces quinze dernières années.
- Sauver la civilisation, sauver le monde, régler tous nos problèmes, etc. - L’écologisme grand public et ses promesses absurdes (...) Car il ne peut exister de version écologique et démocratique de la civilisation industrielle. À l’instar du capitalisme, l’industrialisme ne sera jamais ni soutenable ni démocratique (...) Tout indique que la situation socioécologique va continuer à empirer au cours des prochaines décennies (la surface urbanisée du monde devrait tripler, la production de déchets être démultipliée, les gaz à effet de serre continuer de s’accumuler dans l’atmosphère, les inégalités socioéconomiques continuer de croître, et la déforestation et tous les fléaux environnementaux s’intensifier), d’où l’urgence de rejeter les balivernes de l’écologisme dominant. La démocratie est incompatible avec une société de masse et avec l’industrialisme. La gigantesque machine planétaire que constitue la civilisation industrielle ne sera jamais verte/soutenable/etc. Ceux d’entre nous qui souhaitent mettre un terme à la destruction du monde et vivre au sein de communautés humaines véritablement démocratiques ne devraient pas se faire d’illusion : ainsi que l’explique l’organisation Deep Green Resistance, cela passe par un combat contre la civilisation industrielle.
- « Main basse sur nos forêts », le nouveau livre de la collection Reporterre - La forêt française s’industrialise à grande vitesse, soumise à la logique productiviste qui a ravagé l’agriculture. Le dernier livre de la collection Reporterre raconte cette dramatique transformation. Et montre également qu’il est encore possible d’inverser le cours de la destruction.
- "Le site de l’entreprise propose de l’air pur de Banff ou du lac Louise à 32 dollars canadiens (environ 21 euros) la bouteille, qui permet quelque 160 respirations d’une seconde" - “Nous ciblons les endroits qui ont beaucoup de pollution atmosphérique” - Vers de l’air pur payante ?
Drôle de futur que nous prépare le capitalisme. Alors que la biodiversité s’effondre, que les pics de pollution se succèdent, que la qualité de l’eau et des sols se dégradent ce système économique basé sur l’exploitation des ressources à sa porté rebondit sans cesse. Ici un exemple parfait de l’aberration qu’il représente. Après avoir ravagé l’environnement, au point de compromettre la vie des populations humaines et non humaines ( 5,5 millions de personnes meurent chaque année à cause de la pollution atmosphérique), ils met en vente une des dernières "ressource naturelle" qu’il ne pouvait commercialisé : l’air.
Ainsi, dans certaines partie de la Chine et de l’Inde avoir accès à de l’air pur coûtera 21euros les 160 respirations, on peut imaginer qui en profitera une nouvelle fois. - Le plastique est une menace omniprésente pour la santé - Les déchets plastiques polluent, on le sait. Mais c’est dès sa phase de production, au moment de l’extraction du pétrole, que le plastique est une source de pollution. Un rapport récemment publié parle même de « crise sanitaire globale ignorée, bien que sous nos yeux ». Reporterre vous en résume les principales conclusions.
- La Norvège autorise une mine de cuivre au détriment de la biodiversité arctique - En février 2019, le gouvernement norvégien a donné son feu vert pour un gros projet de mine de cuivre en Arctique. Avec à la clé : des boues toxiques néfastes pour la faune aquatique et pour les rennes. La communauté autochtone sami et les associations écolos se mobilisent contre cette « catastrophe environnementale ».
- Voici les vrais casseurs
Répression policière et terrorisme d’Etat
- La loi anti-casseurs promulguée par Macron : Une offensive majeure contre le droit à manifester - Adoptée par le Parlement en mars, la loi « anti-casseurs » a été promulguée par Macron, et publiée au journal officiel ce jeudi 11 avril. - Dans les faits, ce sont tout un ensemble de pratiques policières qui sont aujourd’hui « légalisées », comme par exemple les fouilles massives en amont des manifestations. Mais c’est aussi un véritable arsenal répressif qui est aujourd’hui mis en place
- Répression judiciaire : Chambéry. Prison ferme pour deux Gilets Jaunes, la répression continue - Ce vendredi matin, le tribunal de Chambéry a confirmé deux nouvelles peines de prisons fermes pour des Gilets Jaunes. Douze mois de prisons pour chacun d’eux, dont six fermes, ces deux Gilets Jaunes rejoignent donc les plus 800 condamnées à de la prison ferme depuis le début du mouvement !
- Gilets jaunes. Le Conseil constitutionnel ne sera pas saisi sur le LBD - Le Conseil constitutionnel ne sera pas saisi sur le recours au lanceur de balles de défense (LBD), une arme controversée utilisée par les forces de l’ordre et à l’origine de nombreuses blessures graves depuis le début du mouvement des Gilets jaunes. - Le Conseil d’État a refusé ce vendredi de saisir le juge constitutionnel sur le recours au lanceur de balles de défense (LBD)
- Toulouse. Malgré un saut dans la répression, les Gilets Jaunes défient la loi « anti-casseurs » - A quelques encablures des annonces de Macron suite à son grand Débat, l’acte 22 avait pour principal enjeux la défense du droit à manifester toujours plus remis en cause avec la loi « anti-casseurs » tout juste mis en application. A Toulouse, la répression a fait un saut visant notamment à faire respecter les interdictions de manifester au sein du centre-ville. La réponse des Gilets jaunes est claire : léger rebond pour l’acte 22. A Toulouse, les Gilets jaunes ont repris le centre-ville malgré le saut dans la répression visant à faire respecter la fameuse loi « anti-casseurs ».
- Violences policières : VIDEO. La police crée une nasse, lance une grenade à l’intérieur puis frappe les manifestants qui fuient les gaz - Pour cet acte 22, les scènes de provocations policières n’ont pas manqué. Celle-ci est cependant particulièrement équivoque. Une foule de manifestant des plus pacifiques avec des vieux et des enfants. La police crée une nasse puis lance une grenade à l’intérieur puis tente de retenir les manifestants en les frappants et les étranglant.
- « Regardez, tout le monde est en train de vomir » - VIDEO. Toulouse : un blessé, la police empêche les manifestants de sortir après un gazage massif - « Vous nous gazer vous voulez qu’on fasse comment ? Regardez, tout le monde est en train de vomir », explique une manifestante suite à un gazage massif à Toulouse. Pour cet acte 22 des Gilets jaunes, la répression est sans précédent suite notamment à l’adoption de la loi « anti-casseurs ». « On a plus le droit de manifester » demande un homme ?
- La manifestation pour la liberté de manifester brutalement empêchée à Toulouse - Dans les deux cas pourtant, aucun début d’acte de violence ou de dégradation n’avait pu donner prétexte à une telle répression, jamais encore vue de mémoire de Toulousain, dans leur ville.
- TOULOUSE 13 avril : Un autre témoignage : « tu fais moins la maline hein grosse salope ? » Parole de Flic - "Cellule 12. Ce samedi 13 AVRIL 2019 restera à jamais gravé dans ma mémoire. (...)
- Toulouse. “Je vais te baiser la gueule” : violences policières et arrestations arbitraires au café l’Autan - Nous relayons ce témoignage affligeant qui nous a été transmis, de violences policières suivies d’arrestations survenues samedi soir dans la ville Rose, théâtre d’une répression sans précédent, suite à l’Acte 22 des Gilets Jaunes. Si vous avez été témoin de la scène, nous vous invitons à nous écrire.
- Acte 22. Récit de la brutale journée de répression à Toulouse : « une nuit est passée j’ai toujours la rage » - Nous relayons le témoignage de Fanny, originellement publié sur Facebook, racontant la manifestation des Gilets jaunes de l’acte 22 à Toulouse, marquée par une très brutale répression.
- Toulouse nassée, gazée et matraquée comme jamais ! Récit d’une folle escalade dans la répression
- Post FB : En rouge, Milfet Redouane. Sa mère, Zineb Redouane, est décédée début décembre après avoir reçu un tir de grenade lacrymogène en plein visage. Elles étaient au téléphone quand le drame est arrivé. Milfet a donc tout entendu : le bruit fracassant de l’impact, les cris de sa mère et ses mots, qu’elle n’oublie pas, "ils m’ont visée, ils m’ont visée." Le "ils", ce sont les deux policiers qu’elle explique avoir croisé du regard quelques minutes plus tôt.
Que s’est-il passé ? Milfet, sa famille, et leurs soutiens, parmi lesquels Imane (à gauche) et Laura (à droite), veulent des réponses. Déterminées à faire toute la lumière sur ce décès, elles ont créé le comité "Vérité, Justice & Dignité pour Zineb Redouane" et comptent bien se battre jusqu’au bout.
Elles ont besoin de soutien. Le traitement médiatique & politique n’a pas été à la hauteur, à nous d’y pallier.
Courage aux proches de Zineb Redouane, Allah y rahma. Force à ses soutiens. Solidarité avec toutes les familles en lutte. - Gilets jaunes : la famille de Zineb Redouane, morte à Marseille, porte plainte - Lors de l’acte 3 de la mobilisation, l’octogénaire avait été touchée par une grenade lacrymogène. Selon sa famille, elle a été délibérément visée par les forces de l’ordre.
- Les yeux perdus de l’île Bourbon - À la Réunion, trois éborgnés par des LBD 40 racontent la vie après... - Fin novembre 2018, sur l’Île de la Réunion, de violents affrontements opposent Gilets Jaunes et forces de l’ordre. Cédric, Jacky et Ritchie perdent l’œil gauche. (vidéo ci-dessous)
- Témoignage garde à vue Marseille commissariat de Noailles Acte XXII. Nous étions 4 à nous rendre sur Mars ce samedi 13/05.
- A Toulouse, la répression policière monte d’un cran - Un appel à converger massivement sur Toulouse avait été lancé pour cet acte XXII des « gilets jaunes ». Mais les manifestants se sont heurtés toute la journée à des forces de l’ordre massivement déployées dans tout le centre-ville. Nassages, gazages, interpellations : ce premier épisode après l’adoption de la loi anti-casseurs a donné lieu à une véritable débauche répressive.
- TOC TOC‼️ VOUS AVIEZ OUBLIÉ ⁉️ 🗣️🔴PAS NOUS‼️
- Acte 22 à Toulouse : la BAC a chargé et frappé des journalistes étrangers présumés (vidéo)
- Météo de printemps
Magouilles et arnaques du régime et de son monde
# ALLOCUTION PRÉSIDENTIELLE : LE POUVOIR A DU SANG SUR LES MAINS - La mort de Zineb, une affaire d’État passée sous silence -
Ce soir, Macron fera son grand show à la télévision. Des annonces destinées à calmer la lame de fond qui traverse le pays depuis 5 mois. Un exercice de communication, inévitablement décevant.
Ce soir, Macron aura-t-il un mot, un seul, pour Zineb, dame de 80 ans tuée par une grenade en plein visage tirée par un CRS à Marseille ?
Aura-t-il un mot pour les centaines de mutilés, de défigurés, de traumatisés par ses policiers ?
Car la mort de Zineb est une affaire d’État, dont tout le monde devrait parler aujourd’hui. Car sans justice, il ne peut y avoir de paix.
« C’était les premiers jours de la mobilisation des gilets jaunes. Le 1er décembre dernier, alors que le mouvement vivait son acte 3, une octogénaire marseillaise avait été touchée au visage par une grenade lacrymogène.
[...]
Avant son décès, la victime a pu s’entretenir avec ses proches et elle a affirmé que lorsqu’elle tentait de fermer ses volets, elle a identifié les forces de l’ordre en uniforme et elle a vu une personne la viser avec son arme. Donc il y a ce témoignage et des éléments médicaux, notamment le rapport d’autopsie, qui fait état d’une fracture au niveau du visage. »
# [LE « GESTE » DE PINAULT OU LE RÊVE FISCAL DES GRANDS BOURGEOIS : ] - Le milliardaire français n’a pas attendu que les braises soient refroidies pour faire son annonce. Sur le cadavre encore chaud de Notre-Dame-de-Paris, il a annoncé le déblocage de 100 millions d’euros pour contribuer aux réparations, et le tout a été repris en boucle par l’ensemble de nos journalistes, dont on sait que le sens de l’éthique et du recul est suspendu dès qu’un truc brûle quelque part. Tels des invités affamés piaffant d’impatience devant le barbecue, toute la meute de récupérateurs a pu ainsi bénéficier de l’exposition médiatique usuelle. (...)
- L’ONU avertit la France, coupable de violations du droit au logement - A l’issue d’une visite de dix jours en France, la rapporteure spéciale de l’ONU sur le droit au logement constate que « de nombreuses personnes n’ont même pas accès aux services d’hébergement d’urgence les plus basiques. » - « En France, le système est tel que de nombreuses personnes n’ont même pas accès aux services d’hébergement d’urgence les plus basiques. » - « Les expulsions et évacuations menées à travers le pays, dans des contextes divers, sont en violation du droit humanitaire international » - « La France est bien placée pour parvenir à remplir ses obligations en matière de droits de l’homme », estime la rapporteure. « C’est un pays riche, le sans-abrisme et le nombre de morts sans-abris ne sont pas acceptables, vu les ressources disponibles. »
- « La dictature du changement perpétuel est le nouvel instrument de soumission des salariés »
- Un proche de Macron prend la tête de GE France en pleine restructuration - Ancien conseiller industriel d’Emmanuel Macron au ministère de l’Economie, Hugh Bailey devient patron de GE France, qui a racheté la branche énergie d ’Alstom en 2015. Une nomination qui pose question au moment où l’Américain s’apprête à supprimer des centaines de postes à Belfort.
- SERVICE NATIONAL UNIVERSEL & L’UNION PACIFISTE
- Lettre ouverte d’un militant nationaliste au président de la république Emmanuel Macron
- Petite géographie d’un géant de la construction - Le soleil ne se couche jamais sur l’empire Vinci - L’entêtement du gouvernement à vouloir construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes s’explique aussi par la nécessité d’honorer une concession accordée à Vinci, multinationale édifiée aux dépens de l’Etat français. Archétype du prédateur de marchés publics, le géant du bâtiment joue sur deux tableaux pour engranger les profits : le rapide retour sur investissement de son activité de construction et les rentes de gestion à long terme.
- Logement social : baisse des prêts alloués par la Banque des territoires
- Les services de santé ont fiché des « gilets jaunes » blessés
- Face aux trottinettes électriques, le piéton devient une espèce menacée - Les transports motorisés, « nouveaux petits dinosaures du quotidien » empoisonnent la vie des passants. Pour ne pas qu’ils conquièrent les territoires urbains, contre l’automobile a jadis conquis la chaussée, l’auteur de cette tribune appelle à stopper cet « engrenage nocif ». Et fait l’éloge des piétons.
# Des « casseurs » vont-ils prendre d’assaut le lycée Charlemagne ? - Des élèves réagissent à l’annonce de cet étonnant PPMS
Mardi 16 avril, la direction du lycée Charlemagne de Paris organise un Plan particulier de mise en sûreté dont le thème est aussi novateur que préoccupant. Dans une lettre au parents d’élèves, le proviseur expose ce "risque majeur" auquel il entend préparer collégiens et lycéens :
« Nous ferons l’hypothèse de manifestations bloquant le quartier et dégénérant avec des casseurs dans la rue Charlemagne et la rue Saint-Antoine. Des personnes présentes dans la rue commencent à dégrader les vitrines voisines et jettent des projectiles sur les fenêtres de l’établissement. »
Des élèves ont décidé de répondre à la direction de leur établissement en développant quelques brillantes considérations philosophiques sur l’imprévu. [1]
« Le confinement ne protège pas d’une éventuelle intrusion mais figure un fait moins avouable : il faut fermer les portes pour nous empêcher de prendre part à l’émeute. »
- Une image qui résume nos « sociétés »