Une fois n’est pas coutume, voici un documentaire de BFM ! Si si, il faut savoir diversifier ses sources.
Un reportage qui ne parle pas du fond, mais qui permet d’avoir quelques points de vue côté gilets jaunes et côté policier. Bien sûr, le maintien de l’ordre et sa nécessité sont valorisés, seules les soi-disant « bavures » sont interrogées.
On peut voir comment et quand les forces de l’ordre et leurs chefs sont débordés, dépassés.
Regardez notamment la séquence au péage de Narbonne du 1er décembre 2018, à partir de 18’30. Les images du péage en feu à l’aide d’un engin Manitou avaient beaucoup circulé, mais moins l’info du pillage du poste de gendarmerie, son incendie ainsi que la destruction et l’incendie méthodique de plusieurs bâtiments dans la même zone pendant 4 heures (bâtiment Vinci, péage, gendarmerie et annexe, direction régionale, garage...). 70% des locaux du site de 40.000 m2 étaient partie en fumée, soit 28.000 m2 !
Et à 47"30 : « A l’Elysée c’est la panique »
A revoir également, la fuite de Macron en voiture au Puy en Velay : 48’10
- 1er Décembre 2018 Narbonne : quand l’Etat et ses polices ont été débordés par l’insurrection, 28.000m2 de bâtiments brûlés
Ce qui montre deux choses :
- quand les révoltés sont déterminés, les forces de l’ordre sont parfois dépassées (voyez ce qui s’est passé au Chili par ailleurs)
- que les merdias (les médias qui sont du côté du Pouvoir et de l’ordre capitaliste) évitent le plus souvent de trop montrer les moments où les révoltés ont le dessus. Ils en parlent éventuellement plus tard, quand la situation s’est calmée.
Les merdias préfèrent montrer des images où les flics gardent le contrôle, rétablissent l’ordre de l’Etat et de la marchandise, arrêtent et interpellent, afin de faire croire à notre impuissance et à la toute puissance invincible du système.
Alors utilisons sans retenue les médias libres pour montrer les divers moments où les révoltés s’affirment, débordent, afin de diffuser une vision plus équilibrée des situations.
En complément, voir aussi : Il va falloir durcir la grève - Nous sommes en janvier 2020. La grève dure dans certains secteurs depuis presque un mois. Macron vient de faire ses vœux foireux qui sonnent comme une véritable déclaration de guerre.
À nous d’être à la hauteur et de passer à la vitesse supérieure pour gagner une bataille dans la guerre sociale.