Après la chute de Macron, que fait-on ?

Pistes de propositions et de réflexions pour se préparer à l’après Macron

mardi 19 novembre 2019, par Auteurs divers.

- Après la chute de Macron, que fait-on ? :

Macron était sa dernière carte. La grande bourgeoisie nous avait déjà servi ses marionnettes de la droite décomplexée et de la gauche honteuse mais elles se sont très vite usées. Emportées par le vent de l’impopularité, Sarkozy et Hollande, présidents ridicules, n’ont pas eu le temps de terminer leurs “réformes”, celles qui devaient permettre aux riches de tout balayer de notre modèle social et d’imposer pour de bon un monde dédié à leurs juteux profits. La classe dominante a alors conçu Macron dès 2015 comme le parfait prototype de l’homme capable de tout liquider, mais avec le sourire : un parfait mélange entre gendre idéal et tueur à gage sans état d’âme. Mais, telle la créature de Frankenstein, le robot bourgeois multifonction qu’est notre président s’est révélé truffé de bugs. Incapable de masquer son mépris de la classe laborieuse, il a insulté les salariés dès qu’il le pouvait. Il a ensuite conçu des « réformes » agressives et beaucoup trop lisibles. Il a attaqué tous les secteurs du travail à la fois, oubliant la plus que centenaire règle bourgeoise selon laquelle il faut diviser les métiers pour mieux régner sur l’usine. Emporté par sa fougue de start upper et l’admiration dégoulinante de ses pairs, il n’a pas vu l’autre monstre qu’il engendrait par son action : un front commun de travailleuses et de travailleurs, d’étudiants et de retraités, s’unissant spontanément à cause d’une même violence à leur égard. La « convergence des luttes », les syndicats et quelques partis y travaillaient mollement depuis 20 ans, Macron l’a faite. Le 5 décembre, tant de colères à la fois vont pouvoir s’exprimer : Un vrai cauchemar pour les puissants !

Au “Palais”, comme disent désormais les journalistes, on tremble, paraît-il. Brigitte Macron – dont l’histoire racontée n’a cessé de la rapprocher de Marie-Antoinette – aurait fort peur de ce magma de révolte. Les proches de Macron redoutent décembre comme l’équipage d’un chalutier appréhende une vague légendaire. Même Jacques Attali le dit désormais : « La France n’échappera à la révolution, et ne sauvera sa démocratie, que si les enfants de toutes les catégories sociales obtiennent enfin les mêmes chances d’exprimer leurs talents et de réaliser leurs projets » écrivait-il le 15 novembre dernier. Rendez-vous compte : l’homme qui a propulsé Macron dans la commission qui portait son nom, déroulant le tapis rouge à l’avenir politique du futur président, parle désormais d’un risque de révolution ! Et que propose-t-il pour l’éviter ? Donner à tous les enfants la même chance de réaliser leurs projets. C’est très touchant, mais c’est trop tard. Il fallait dire ça quand les loi instaurant Parcousup puis la réforme du bac allaient passer, car désormais le peu d’égalité des chances existant dans ce pays a été réduit à néant pour que les enfants de bourgeois soient tranquilles entre eux en allemand LV1. La créature miracle lancée par Attali a détruit tout espoir individuel de la jeunesse populaire, et être jeune sous Macron donne envie de mourir.
(...)
On vous propose quelques pistes de propositions et de réflexions, à développer ensemble, pour se préparer à l’après Macron :
(...)

- suite sur Après la chute de Macron, que fait-on ?

Après la chute de Macron, que fait-on ?
5 décembre, retraite anticipée pour Macron

Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
[Se connecter]
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Partagez la page

Site réalisé avec SPIP | | Plan du site | Drôme infos locales | Articles | Thèmes | Présentation | Contact | Rechercher | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0
Médial local d'information et d'expression libre pour la Drôme et ses vallées, journal local de contre-pouvoir à but non-lucratif, média participatif indépendant :
Valence, Romans-sur-Isère, Montélimar, Crest, Saillans, Die, Dieulefit, Vercheny, Grane, Eurre, Loriol, Livron, Aouste sur Sye, Mirabel et Blacons, Piegros la Clastre, Beaufort sur Gervanne, Allex, Divajeu, Saou, Suze, Upie, Pontaix, Barsac, St Benois en Diois, Aurel...
Vous avez le droit de reproduire les contenus de ce site à condition de citer la source et qu'il s'agisse d'utilisations non-commerciales
Copyleft