Les naissances d’enfants présentant des désordres du développement sexuel représentent moins d’une naissance sur 5000 (soit moins de 0,02%), et parmi celles ci une très faible proportion d’hermaphrodites vrais. Ceci ne permet en aucun cas de remettre en cause la binarité des sexes, ni le fait qu’il s’agit d’un caractère biologique indéniable. Le mode de reproduction sexué, mettant en jeu la rencontre de 2 gamètes morphologiquement distinctes est le plus répandu dans les espèces animales et végétales. La remise en cause de la notion de sexe biologique, sa relativisation en qualité de « (...)