Et c’est aussi oublier que les Etats ne sont pas des outils taillés pour l’autogestion populaire, Etats qui sont d’ailleurs eux-mêmes pris dans les mailles d’interdépendance nées des instituions supranationales, des logiques d’empire, de l’entretien des élites et du marché mondialisé. Ces méga-machines développent leur propre logique de reproduction et de contrôle. Par exemple, quand Poutine disparaitra, quelqu’un de pire ou d’un peu moins pire prendra le pouvoir, s’appuiera sur les mêmes oligarques mafieux ou sur d’autres nouvelles têtes qui auront évincé les précédents, mais la (...)