Ail-faune, pandémie et servitude volontaire

Fulguration de la catastrophe : tout d’un coup devient clair. L’expression est de Julien Coupat, du groupe de Tarnac, celui, vous savez, qui a créé dans ce village du Tarn une épicerie et un bar associatif terroristes.

Fulguration de la catastrophe : tout ce qui était embrouillé, compliqué, obscur s’éclaircit d’un coup. Le bon sens, soudain, redevient bon sens. L’explosion nucléaire, prochaine car tous les jours plus probable à mesure que les centrales vieillissent, renverra d’un coup tous les scientistes, les pseudo progressistes à leur réalité : d’obscurantistes criminels, qui auront bientôt sur la conscience la morts de milliers d’enfants et de citoyens. Tout à l’avenant.
Il faudra un jour un Nüremberg pour ces éco-criminels.

Tous les jours, de ma fenêtre, je vois des téléphones portables vaquer à leurs affaires, suivis comme des petits chiens par des bipèdes hypnotisés, décérébrés, réduits en servitude morale, que leur ail-faune promène. Je n’en ai pas. Je n’en ai jamais eu. Je ne suis pas géolocalisable.

N’est-ce pas un formidable paradoxe que de crier « danger, mort de la démocratie » quand vient l’idée de pister électroniquement les citoyens pour traquer la pandémie, quand ces mêmes citoyens, ou plutôt leurs fantômes, ont volontairement acheté le mouchard électronique et triment pour payer l’abonnement de leur propre servitude volontaire ?

Mouchard qui au surplus crée la crise - destruction des milieux naturels, pollution - et justifie, le fichage généralisé en temps réel qui approfondira un peu plus encore la catastrophe dans une spirale perverse qui ne peut se terminer qu’en apocalypse !

Si la crise a une vertu, c’est celle-ci : réveillons-nous. Renonçons au silicium. Redevenons humains