2 janvier 2019 11h
5 familles et un couple dorment dans la rue à Valence. Certains depuis quelques jours d’autres depuis plus d’un mois.
Afin de sortir de « l’invisibilité » ces familles se sont installées dans le hall de la préfecture.
Le secrétaire général, en échange de notre départ à pris les noms et situations de ces familles.
Rappel :
1 ) il s’agit de demandeurs d’asile qui DOIVENT être pris en charge jusqu’au traitement de leurs demandes en respect des engagements internationaux de la France.
2) il fait froid et les enfants et adultes souffrent et sont en danger.
3) Nous laissons un délais raisonnable à la préfecture pour mettre ces familles à l’abris. Si samedi rien n’est réglé nous mettrons ces personnes et enfants dans des bâtiments et administrations offrant chauffage et lieu d’aisance.
Pas d’enfants à la rue à Valence
(Source, Facebook NPA )
- Scandale à Valence : 5 familles et un couple dorment dans la rue !
Le tyran Macron et ses complices extrémistes, violents et cyniques peuvent bien formuler des voeux, des promesses et des jolis discours d’enfumage, sur le terrain, rien ne s’améliore...
Voir aussi : [STORY] PARIS : « LA RÉPUBLIQUE EN PANNE »
Voir aussi cet autre post de la même source FB :
Migrants : l’état français accusé de « mise en danger délibérée » par plusieurs associations
(Photo samedi 29 décembre 2018 devant le diaconat protestant. 4 familles demandeuses d’asile qui dorment dans la rue à Valence.Quatorze associations dénoncent « la faillite de l’Etat » dans la protection et la mise à l’abri des migrants, dans une tribune publiée dimanche dans « Le JDD ».
Le Monde avec AFP Publié dimanche 30 décembre à 13h06,
« A ce jour, nous ne pouvons que constater la faillite de l’Etat dans l’exercice de sa responsabilité de protection, de mise à l’abri et d’accueil inconditionnel », écrivent quatorze associations dans une lettre ouverte adressée au président de la République. Des membres d’une ONG donnent à manger à des migrants kurdes à Grande-Synthe, le 11 avril 2017.
« A ce jour, nous ne pouvons que constater la faillite de l’Etat dans l’exercice de sa responsabilité de protection, de mise à l’abri et d’accueil inconditionnel », écrivent quatorze associations dans une lettre ouverte adressée au président de la République. Des membres d’une ONG donnent à manger à des migrants kurdes à Grande-Synthe, le 11 avril 2017. PHILIPPE HUGUEN / AFPLa charge à l’encontre d’Emmanuel Macron et de l’Etat français est lourde. Celle-ci est à la hauteur de la colère exprimée par les associations qui travaillent auprès des migrants. Médecins du monde, le Secours catholique et douze autres associations accusent l’Etat français de « mise en danger délibérée » des migrants, dans une tribune publiée le 30 décembre par Le Journal du dimanche.
« A ce jour, nous ne pouvons que constater la faillite de l’Etat dans l’exercice de sa responsabilité de protection, de mise à l’abri et d’accueil inconditionnel », écrivent les associations dans une lettre ouverte adressée au président de la République.
Lire aussi A Paris, la justice annule le permis de construire d’un centre pour sans-abri dans le 16eQue cela soit « à Paris, en Ile-de-France, mais aussi à Grande-Synthe, sur le littoral nord, ailleurs », le sort des migrants « confine à une mise en danger délibérée » critiquent les associations, qui exigent des réponses « à la hauteur de la situation d’urgence ».
« Toujours plus de difficultés à se nourrir et à se soigner »Au début de son mandat, le 27 juillet 2017, le chef de l’Etat avait promis de ne plus avoir « d’ici la fin de l’année des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois ». « Un an après, des milliers de personnes, femmes, hommes, enfants, familles, se partagent les interstices des villes, s’abritent sous des échangeurs, sont échoués sur les trottoirs de Paris et de son immédiate périphérie », souligne le texte, avant de pointer « la réalité des personnes vivant à la rue parmi les rats nous démontre à quel point cette politique est un échec ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Migrants à la rue : « Ils sont dans une errance infinie »Dix-huit mois après l’engagement d’Emmanuel Macron de n’avoir plus personne à la rue fin 2017, les quatorze associations appellent à un « changement de cap » :
Monsieur le président, votre engagement (…) a été vite oublié par votre gouvernement, votre majorité, vos services. Plus grave, par vous-même.
Les représentants de Médecins du monde France, du Secours catholique-Caritas France, d’Emmaüs France, de la Ligue des droits de l’homme et de divers collectifs et associations venant en aide aux migrants déplorent également que les personnes à la rue « ont toujours plus de difficultés à se nourrir, à se soigner, à trouver une information fiable pour faire valoir leurs droits élémentaires ».
Forum de l’article