Un nouvel appel à la lutte et à la désobéissance, d’autant plus indispensable en ces temps d’étouffoirs, de lois liberticides en série, de capitalisme décomplexé et de régime policier partout :
Reprendre la nuit, un appel à l’organisation et à l’action
Refusons-nous à ce que les rues désertes soient le seul terrain de jeux des corps policiers. Rappelons-nous aux un.e.s et aux autres qu’on est toujours là et qu’on n’a pas moins la rage qu’il y a un an.
Ne leur cédons pas la nuit.
(...)
Il est temps de s’organiser et d’agir. Temps de se réapproprier le discours et l’action politique, de combler le vide qu’on a laissé s’agrandir depuis un an. On se doit de reprendre l’espace urbain, de démultiplier les drops de bannières, l’affichage sauvage, les graffitis, les actions directes. Il nous faut recréer les complicités, chercher nos allié.e.s, élaborer des nouvelles façons de se mettre en action sans se mettre en danger collectivement.
Refusons-nous à ce que les rues désertes soient le seul terrain de jeux des corps policiers. Rappelons-nous aux un.e.s et aux autres qu’on est toujours là et qu’on n’a pas moins la rage qu’il y a un an.
- Reprendre la nuit, un appel à l’organisation et à l’action
Le régime policier et la surveillance partout ne s’arrêtera pas, il ne retournera pas en arrière, le technocapitalisme non plus.
La situation impose d’élargir les complicités et les autonomies, d’augmenter les savoir faire et la furtivité, de réfléchir sérieusement aux stratégies et aux tactiques, quel que soit les modes d’action choisis, que ce soit localement à plus grande échelle, que ce soit pour des objectifs circonscrits et limités ou pour des ambitions plus grandes.
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