Mardi 4 décembre, Macron a visité en catimini la préfecture du Puy-en-Velay qui avait été incendiée samedi 1er décembre par des gilets jaunes.
Voici une des vidéos qui montre comment Macron a été poursuivi dans les rues par des gilets jaunes en colère.
Macron dans sa voiture qui se fait poursuivre par la foule au puy en velay, « qu’ils viennent me chercher » il disait, ben on est là t’inquiète
Des gilets jaunes en colère courent après la voiture de Macron, et parfois la rattrape à cause des embouteillages et des feux.
Ils disent notamment : "Macron démission", "va falloir payer", "va falloir rendre des comptes Manu", "ça va vous coûter cher les gars", "il est là-bas", "il est dans la voiture celle-là",
Le cortège funèbre présidentiel doit s’enfuir en catastrophe, à grand renfort de gyrophares et de gardes du corps qui courent autour de la voiture du tyran.
Comme dans les républiques bananières ou les régimes dictatoriaux du Maghreb, Macron s’enfuit sous les huées.
Il est devenu le symbole du système politique et économique honnit, un système qui détruit et broie les humains, méprise et exploite les pauvres, détruit le climat et le vivant.
On ne négocie ni on ne dialogue avec les tyrans, on les pousse à partir.
Et ensuite, on construit ensemble une société où les tyrans de tout poil et de tout bord n’auront pas de voix ni de place, où le pouvoir sera détenu collectivement par les peuples dans des démocraties directes locales et fédérées ?
Pour finir, une petite chanson humoristique, à entonner d’un air joyeux et entraînant :
Emmanuel Macron, Emmanuel Macron, on va tout casser chez toi
Emmanuel Macron, Emmanuel Macron, on va tout casser chez toi
PS, ajout de novembre 2019 :
« Ils me tueront peut-être d’une balle » : Emmanuel Macron et la peur de sa vie
extrait :
Alors que l’époux de Brigitte Macron salue les cadres à la préfecture, un rassemblement est en passe de s’organiser à l’extérieur du bâtiment. En quittant les lieux, le président entend des manifestants scander des slogans peu flatteurs : « Macron démission », « On veut te tuer » ou encore « Crève sur la route ». Ambiance... Des épisodes comme celui-ci, Emmanuel Macron en vivra plusieurs durant la crise des Gilets jaunes. A ce sujet, il déclare : « Ils me tueront peut-être d’une balle, mais jamais d’autre chose », aurait-il lancé, dans des propos rapportés par Cécile Amar et Cyril Graziani dans Le Peuple et le Président.
Une phrase qui témoigne de la peur ressentie à ce moment-là par le principal intéressé. Cet épisode au Puy-en-Velay – ainsi que les autres – a marqué le président de la République. « Il veut être aimé, et par 100% des gens », note l’un de ses ministres dans des propos rapportés par L’Express. Car en plus de la peur, Emmanuel Macron ressent une certaine haine à son égard en cette période de crise. Et ça ne le rassure pas, bien au contraire. « C’est la seule fois où je l’ai vu vaciller », glisse un proche du chef de l’État.