En france, un européen est expulsé pour de simples soupçons. Le régime étend chaque semaine les moyens pour tenter d’étouffer les opposants et la rébellion.
Voir sur Libération : Pourquoi un Allemand a t-il été expulsé de France en prévision du G7 ?
« Il avait notamment été contrôlé à proximité de #Bure et soupçonné d’avoir participé au G20 à Hamburg »
Le militant allemand explique son renvoi par le fait que « le ministère de l’intérieur a pris un décret et des décisions, vraisemblablement à l’encontre de diverses personnes qui ne sont pas censées être présentes sur le territoire français à l’occasion du sommet du G7 à Biarritz ». Il explique qu’il lui est reproché d’avoir été contrôlé par la police à Bure dans la Meuse, où des militants écologistes manifestent contre le projet CIGEO d’enfouissement de déchets nucléaires, et aussi « soupçonné d’avoir été un délinquant dans le cadre du sommet du G20 à Hambourg. Il s’agit donc d’un soupçon, et non pas d’une histoire juridiquement fondée ou classée, mais il y a eu des enquêtes, et c’est la raison de mon extradition vers l’Allemagne ».
Suite, avec l’article « Un journaliste militant allemand expulsé de France », où on voit la france et sa « justice » s’enfoncer dans l’abject, l’arbitraire, et l’autoritarisme.
- Ailleurs, c’est bien pire !
Dans la même veine, voir deux autres faits scandaleux :
SEINE-SAINT-DENIS : « ACTE DE TORTURE BARBARIE » ?
Taser dans les organes génitaux et coups : les mêmes agents impliqués dans plusieurs affaires de violences -
L’arrestation violente d’un jeune homme à Saint-Ouen, en Banlieue parisienne, a fait le tour des réseaux. On y voit un policier en civil tabasser à coups de poing le jeune arrêté, avant que plusieurs policiers en uniforme n’arrivent, et ne lui mettent un coup de pied dans la tête alors qu’il est au sol.
L’affaire semble être beaucoup plus grave. Selon plusieurs médias : « l’homme interpellé vendredi 9 aout a déposé plainte, mercredi 14 août, pour « torture et actes de barbarie » […] les violences à son encontre ont continué dans le véhicule qui l’emmenait au commissariat. L’homme affirme avoir été "étranglé", et avoir "reçu de nouveau des coups de pieds à la tête" ainsi que "plusieurs coups de pistolet à impulsion électrique (taser) sur ses organes génitaux […] Je me suis vraiment vu mourir. Dix secondes de plus et je mourais dans leur camion. [...] J’étais allongé par terre. Ils appuyaient sur ma tête avec leurs chaussures ». Il évoque aussi un "coup de poing dans les parties génitales", en arrivant au commissariat. »
Encore plus préoccupant, on apprend dans le journal Le Monde que les policiers de la même unité sont ciblés par une autre enquête pour avoir frappé d’autres jeunes à seulement quelques heures d’intervalle : « ces policiers font l’objet d’une enquête dans une deuxième affaire le même jour. « Deux témoins indiquent que des policiers de la compagnie de sécurisation et d’intervention 93 ont amené deux jeunes dans un hall pour les frapper ».
Cette équipe d’agents était déjà connue, puisqu’elle avait déjà été prise en flagrant délit : « C’était quelques jours avant la fin du ramadan, il y a eu un contrôle d’identité. Un jeune n’a pas voulu se laisser contrôler, et on a vu un policier jeter de la drogue à ses pieds, mais il a été filmé ». Ces comportements délinquants, répétés et impunis, de la police dans les banlieues, montre que les forces de l’ordre se comportent souvent dans le quartiers comme une armée d’occupation.
Plus une semaine ne passe sans un scandale gravissime lié à la répression. Ici, une même équipe est accusée de torture, de violences gratuites, de fabrication de preuve. Si des méchants d’une série B faisaient la même chose, personne n’y croirait. Ici, c’est la réalité : la France de 2019.
Sources :
https://mobile.francetvinfo.fr/faits-divers/police/info-france-3-interpellation-violente-a-saint-ouen-l-homme-arrete-porte-plainte-pour-actes-de-torture-et-de-barbarie_3576709.amp
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/15/saint-ouen-une-troisieme-enquete-de-l-igpn-ouverte-contre-des-policiers-de-la-csi-93_5499595_3224.html
- Saint-Ouen : actes de torture et de barbarie par des policiers ?
Vincenzo Vecchi sera-t-il remis au gouvernement Salvini ?
Compte rendu de l’audience qui s’est tenue à Rennes le 14 août
(avec un lien vers des éléments plus détaillés sur le G8 de Gène de 2001)
Mercredi 14 août, au tribunal de Rennes, se tenait la première audience relative aux mandats d’arrêts européens délivrés à l’encontre de Vincenzo Vecchi, qui réside à Rochefort-en-Terre (Morbihan) depuis huit ans. Plus de 200 personnes étaient rassemblées devant le tribunal en soutien.
Ces mandat d’arrêts font suite à deux condamnations prononcées en Italie pour sa participation à la manifestation de Gênes contre le G8 en 2001, ainsi qu’à un rassemblement antifasciste à Milan en 2006. Si ces mandats attendaient d’être exécutés depuis de nombreuses années sans que quiconque ne s’en soucie vraiment, une récente « information anonyme » a alerté la police française de la présence de la femme de M. Vecchi en Savoie précipitant à quelques jours du G7 le zèle des autorités françaises.
(...)
Comme tant d’autres, Vincenzo Vecchi fut condamné grâce à une loi émanant du code Rocco établi en 1930 par le régime fasciste afin de réprimer toute subversion, et réactivée par Berlusconi en 2001, à l’occasion des protestations contre le G8. La condamnation en vertu du délit de « dévastation et saccage », passible de 8 à 15 ans de prison, n’implique pas nécessairement d’avoir commis une quelconque dégradation, mais seulement d’avoir été présent sur les lieux de la contestation, et d’avoir ainsi fait preuve d’une « complicité morale ». C’est ainsi qu’à Gênes, une femme fut inculpée pour avoir donné une bouteille d’eau à un émeutier...