Des brochures pour réfléchir utilement sur les polluants "éternels" PFAS, et plus largement sur les cause des pollutions industrielles.
Des réflexions qui sortent des lieux communs et des fausses évidences.
Pour que l’écologie politique sorte du cercle vicieux réformiste et industrialiste, pour supprimer les nuisances au lieu de tenter de les gérer, sans fin et en vain.
Polluants éternels et société marchande
Voici deux brochures écrites dans le contexte de l’opposition actuelle aux usines de la Vallée de la chimie, productrices des « polluants éternels » .
Le but de ces brochures est de proposer une analyse des causes de ces pollutions, en montrant leur soubassement marchand, et donc, sans se faire d’illusion sur la capacité des pouvoirs publics à s’y opposer.
Il est aussi question des perfluorés (ou PFAS) qui sont les moins critiqués depuis le début de l’opposition à ces pollutions autour de Lyon, y compris par les associations et collectifs militants : les fluoropolymères.
Les brochures sont téléchargeables ici :
https://seenthis.net/people/hotel_des_monnaies___section_abolition
(source : https://rebellyon.info/brochures-Polluants-eternels-et-societe-25084)
- Polluants éternels et société marchande : PFAS et autres polluants très utiles aux industries
- Deux brochures
Brochure 1 : LE TOUT-ÉLECTRIQUE, UNE NUISANCE POUR NOTRE AVENIR - suivi de DES PFAS POUR LES BATTERIES ÉLECTRIQUES À ARKEMA PIERRE-BÉNITE
Le débat sur l’énergie électrique porte souvent sur le type de production (nucléaire, fossile, renouvelable) mais reste dans un angle mort sur la dimension marchande et capitaliste du système électrique.
Le réseau électrique est géré comme devant répondre à toute demande solvable d’électricité, sans discussion.
Brochure 2 : POURQUOI Y A-T-IL AUTANT DE POLLUTIONS ? - suivi de A PIERRE-BÉNITE COMME AILLEURS NON AUX FLUORO-POLYMÈRES
Les « polluants éternels » que sont les PFAS ne sont pas les premières nuisances engendrées par l’industrie.
Toutefois, leur ampleur a de quoi frapper l’imagination. Toute la planète, l’air, l’eau, la terre, les êtres vivants, leurs organes sont concernés.
Dans un premier temps, c’est évidemment l’impuissance qui parle et chacun est renvoyé aux micro-décisions d’évitement de cette terrible réalité (dois-je boire cette eau ? Dois-je manger ces œufs ? Dois arroser avec cette eau ?). Puis, le quotidien reprend ses droits car on ne va pas s’arrêter de boire et de manger. Jusqu’à considérer avec détachement ce qui peut apparaître comme inévitable et dont il n’y a pas grand-chose à en dire.
Dans un deuxième temps, c’est une tout autre démarche qui peut, on peut l’espérer, s’imposer. Comment ces pollutions scandaleuses sont-elles possibles ? Quelles en sont les causes profondes, essentielles ?
Pourquoi y a-t-il autant de pollutions ?