En 2016, à l’approche de la campagne présidentielle, dans un interview accordé aux Échos, Pierre Gattaz nie s’être jamais engagé sur ce million d’emploi, mais affirme qu’il est possible de créer 2 millions d’emploi si le gouvernement se plie à une nouvelle diminution des cotisations sociales (baisse de 90 milliards de prélèvements obligatoires36), et supprime l’impôt sur la fortune et la loi sur la pénibilité du travail.
En 2016 le mécanisme d’optimisation fiscale dit des « prix de transfert », Pierre Gattaz affecte une bonne partie des marges de Radiall réalisées en France à des filiales à l’étranger, ce qui a permis au groupe de réduire de 25 % à 3 % la part de ses impôts payés en France, permettant sur les 25 millions de bénéfices réalisés en 2015 de ne payer que 202 000 € d’impôts, tout en touchant 876 000 euros de crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) !
Voir aussi Comment Pierre Gattaz se sucre sur l’argent public
Envoyé par un lecteur de Ricochets