Nous ne demandons rien à l’État, nous voulons tout reprendre : la joie, la liberté, la beauté, la vie
À la colère contre la catastrophe écologique, humaine et sociale en cours, le pouvoir ne propose que des « mesurettes », expliquent les auteurs de cette tribune. Qui, déterminés à changer le système, occuperont le 5 octobre « un lieu emblématique du système pour le transformer en maison du peuple ».
Suite de cette très bonne tribune publiée sur Reporterre
extrait :
Ces derniers mois, les Gilets jaunes ont déclenché une vaste envie de reprendre démocratiquement nos vies en main : assemblées populaires, démocratie directe, solidarité, autoorganisation, sont des mots dont la population s’est ressaisie, des pratiques qui ont redonné un élan considérable pour affronter la suite. Que ce soit au Chiapas ou dans le Rojava, en Égypte ou à Hong Kong, au Brésil, en Russie ou en Grèce, les luttes populaires continuent à rappeler que la révolte doit être internationale et internationaliste pour pouvoir réellement bouleverser le cours des choses. Ainsi, nous ne demandons rien à l’État, car nous n’attendons rien de lui.
Nous ne demandons rien mais nous voulons tout reprendre : la joie, la liberté, la beauté, la vie. Nous appelons chacun.e à s’organiser collectivement pour reprendre du pouvoir, à entrer en résistance, à faire front commun. C’est dans l’intensité de nos luttes que fleuriront des mondes désirables.
Cette tribune est signée par plusieurs collectifs :
Acta, Cerveaux non disponibles, Comité Adama, Comité de libération et d’autonomie queer, Deep Green Resistance IDF, Désobéissance écolo Paris, Eodra, des membres d’Extinction Rebellion France, Gilets jaunes Argenteuil, Gilets jaunes Place des fêtes, Gilets jaunes Rungis IDF, Plate-forme d’enquêtes militantes, collectif Peuple révolté, Radiaction, Youth for Climate IDF