Le fait que les puissants et la plupart des médias parlent de « lutter contre les déréglements (ou »changements« ) climatiques » est un choix idéologique volontaire.
Bien plus qu’un raccourci pratique de vocabulaire, ça signe leur choix suicidaire de (vaguement) s’attaquer aux conséquences mais pas aux causes.
Il est stupide et vain de vouloir lutter contre un ouragan, une innondation, une canicule, un mégafeux, la fonte d’un glacier, une explosion nucléaire de centrale en perdition... On peut juste tenter de fuir, de limiter la casse, de reconstruire tant que c’est possible, on ne peut pas s’y adapter de même qu’on ne peut pas s’adapter ni survivre dans le vide de l’espace si on y est projeté.
Il faudrait donc logiquement s’attaquer aux causes, et donc « lutter contre les structures matérielles et idéologiques du capitalisme et de la civilisation industrielle ».
Les puissants et les technocrates veulent « croire » à une possible adaptation aux désastres que la « méga-machine » crée en permanence, ils veulent administrer autoritairement ces désastres (exactement comme ils l’on fait pour le covid-19) et ainsi accroître leur pouvoir et notre dépendance, ils veulent développer de nouveaux marchés rentables sur les ruines du vivant et/ou sous prétexte de prétendu « verdissement » (par exemple : voitures électriques, énergie hydrogène, numérique gestionnaire et IA partout...), ils transforment les carnages en spectacles parmi d’autres et en moyens d’asseoir le système libéral de la compétition et de la lutte à mort (contre tous, contre les éléments, contre les catastrophes...).
C’est donc, poussé à l’extrême, la continuation de la guerre, du pillage, de la violence structurelle, des dominations et de l’exploitation. Où nous seront réduits à des vies de plus en plus amputées, contrôlées et dépendantes des machines, des vies sous catastrophes permanentes, une survie dans des ruines où l’Etat et les polices distribueront les maigres vivres et les consignes autoritaires pour ne pas mourir trop vite.
Un cercle vicieux suicidaire qui s’autoalimente, où les derniers refuges seront détruits aussi vite que les espèces.
De même que ce système nous rend tributaires de vaccins technologiques pointus élaborés par des multinationales, nous sommes/serons en permanence dépendants de machines et technologies complexes pour survivre (mal) dans des mondes de plus en plus ruinés, irrespirables et invivables.
La méga-machine (voir en PS), après avoir tout détruit, fournit des ersatz de vie, elle remplace la vie gratuite et l’autonomie par des dispositifs payants et technologiques qui accentuent la dépendance.
Ce qui était gratuit et à profusion : l’air, l’eau, les sols, les aliments, les relations, et même la vie libre de l’esprit, sont remplacés par des machins technologiques, des prothèses, des produits d’usine rentables et en séries limitées, où les meilleurs séries sont réservées aux plus riches, les autres étant condamnés à crever ou à périr à petit feu biberonnés par des sous-dispositifs de piètre qualité.
Finirons-nous comme dans les films Matrix, Soleil Vert ou Terminator ?
Allons-nous vraiment agir vigoureusement contre les causes ou allons-nous continuez à nous plaindre de certaines conséquences, tout en croyant illusoirement qu’on pourra s’y adapter ?
Quelques articles en complément :
- Ne luttons par contre les catastrophes climatiques et écologiques, mais contre leurs causes économiques, politiques et culturelles
- Les catastrophes écologiques, sociales et climatiques ne pourront pas être confinées - Stopper la méga-Machine ensemble ou périr toustes dans des luttes sectorielles séparées
- Climat et écologie : notre capacité de survie, d’adaptation et à courber l’échine risque d’entraîner notre perte - Paradaxolament, notre faculté de tenir bon face aux adversités devient un problème
- et aussi : L’opposition à la société de contrôle symbolisée et amplifiée par le passe sanitaire s’affermit - Administrer mieux les désastres ou y mettre un terme ?
Les tenants du système en place concèdent à présent de lutter contre « les émissions de CO2 » et la "surexploitation de la planète".
Mais pourquoi la planète est surexploitée ?, pourquoi y a t-il autant de CO2 émis, tant de déforestation et de pillages ?! Silence radio.
Ainsi, les puissants, les riches et les technocrates ne parlent que du risque d’éffondrement de la civilisation, c’est ça qui les inquiète, alors que c’est en fait une partie de la solution.
Ainsi, ils ne pensent qu’à tenter de sauver "la-civilisation", qui est pourtant la cause de tous ces désastres et qu’il conviendrait donc de détruire au plus vite pour limiter ses dégâts mortels, en poussant tout un tas de discours creux et de dispositifs techno-industriels (voitures électriques, énergies dites renouvelables industrielles, gestion numérique totale et "intelligences artificielles") ruineux.
Ces discours sont à présent répétés sans cesse dans les médias et les discours politiciens (et même dans de trop nombreux cercles d’écologie inconséquente et médiatique), de manière à étouffer toute voix dissidente et à rassurer les foules par des "solutions" qui en réalité ne font que précipiter les désastres par une fuite en avant dans les mêmes dispositifs socio-techniques anti-écologiques.
Exemples en cours de catastrophes incontrôlables et des boucles de rétroaction positive qui solidifient et accélèrent les phénomènes provoqués par la civilisation industrielle :
- Les mégafeux empoisonnent l’air du Canada jusqu’à Montréal - Des centaines de feux sont toujours actifs au Canada, enfumant la population de particules fines et obligeant des milliers d’entre eux à être évacués. Sans pluie prévue, la situation risque de s’intensifier.
- Climat : Les nuages amplifient la crise climatique - L’évolution des nuages aura des effets sur le dérèglement climatique, indique une nouvelle étude. Certains nuages devraient être moins refroidissants, quand d’autres risquent d’avoir un effet de serre plus important.
- Des centaines de milliards d’euros et des milliers de morts : le coût de la pollution sonore - Une étude qui détaille le coût de la pollution sonore en France le chiffre à 155,7 milliards d’euros chaque année. Un chiffre supérieur à celui de la pollution de l’air dont le premier responsable est le trafic routier.
- Inondations : En Belgique, être maraîcher « devient impossible » à cause des bouleversements climatiques - Les pertes agricoles des maraîchers berges sont nombreuses à la suite des inondations extrêmes qu’a connu le pays à la mi-juillet. Les cultures non assurées et le manque de moyens d’action des agriculteurs témoignent du peu de préparation du pays face aux conséquences du changement climatique.
- Climat : Les plans de relance mondiaux dopent les émissions de CO2 - Les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un niveau record en 2023, alors que les fonds alloués aux énergies propres dans les plans de relance des États sont encore très faibles, note un rapport de l’Agence internationale de l’énergie.
- Inondations meurtrières : l’Europe sous le choc du changement climatique - Les cumuls de pluie observés en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en France et en Suisse sont exceptionnels pour la saison. Ces précipitations extrêmes sont une conséquence du changement climatique, et nous appellent à agir, souligne un climatologue auprès de Reporterre.
- Entretien — Climat : Le Giec prépare la sortie de son 6ᵉ rapport dans un climat extrême - Depuis lundi, des représentants des 195 États et des scientifiques préparent la sortie du 6ᵉ rapport du Giec, prévue le 9 août. Alors que pluies diluviennes, températures records et mégafeux dévastent la planète, ce rapport intègre pour la première fois un chapitre sur les événements climatiques extrêmes. Le climatologue Christophe Cassou a répondu aux questions de Reporterre.
- Dans l’Ouest américain, une sécheresse millénaire aux conséquences inédites - Pour la première fois depuis la conquête de ce territoire, l’aridité dans le bassin du Colorado menace la production hydroélectrique, l’agriculture et certaines industries.
- Les mégafeux continuent de ravager la Sibérie - C’est « l’un des pires événements de pollution atmosphérique au monde » : en Yakoutie (ou République de Sakha), les habitants suffoquent. Ce territoire du nord-est de la Sibérie lutte contre de terribles feux. Depuis le début de l’année, plus de onze millions d’hectares ont déjà été ravagés par les flammes en Russie.
- « L’Amazonie brésilienne n’assure plus son rôle de poumon de la planète »
Tribune - Un collectif de représentants d’ONG parmi lesquels Véronique Andrieux, directrice générale de WWF France, ou Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, appelle, dans une tribune au « Monde », à une action immédiate pour stopper les importations issues de la déforestation. - Une vague de chaleur accélère la fonte des glaces au Groenland
- La Finlande subit son plus grand feu de forêt depuis cinquante ans
- Dérèglement climatique : le Royaume-Uni risque des étés à plus de 40 °C, même avec un réchauffement limité à 1,5 °C
- Inondations en Europe : comment le réchauffement climatique est passé de « menace pour les générations futures » à danger imminent - Les modèles scientifiques avaient vu juste : les catastrophes et autres phénomènes météorologiques extrêmes correspondent aux prévisions réalisées dès les années 1980 par les climatologues. Alors qu’il est de plus en plus difficile d’ignorer le réchauffement climatique, en percevons-nous vraiment les enjeux ? (...) Si, dès les années 1980, la communauté scientifique a si bien prédit le monde de 2020, "ne faut-il pas écouter les inquiétudes des scientifiques quant à 2050 ?" Jean Jouzel plaide aussi pour un changement de mentalité : l’abandon de cette idée "qui veut que l’on sera capable d’ici là de réparer les problèmes que l’on a créés. C’est faux. L’inertie est telle que ce qui a été enclenché ne s’arrêtera pas", craint-il. Car 2050, "ce n’est déjà plus les générations futures".
- ENVIRONNEMENT : Réchauffement climatique : Un monde à +2°C n’est déjà plus assurable…
- Six morts en Turquie dans des incendies d’une ampleur inédite, des habitants et des touristes évacués - Le pays connaît actuellement les pires incendies depuis au moins une décennie, selon des données officielles, avec près de 95 000 hectares partis en fumée cette année.
Et la Une du journal le Monde qui reste souvent calée sur le covid-19 ou les JO...
Le simple fait que les JO continuent d’exister montre à quel point le système en place est irréformable.
Et il ne faudrait pas considérer seulement les dérèglements climatiques, mais toutes les destructions et perturbations produites par les pollutions, les pesticides, la destruction des sols par l’agriculture industrielle, l’urbanisation, la destruction de zones humides, les routes, le bruit, etc.
🇨🇳 UN MONDE ENSEVELI 🌍
Après les inondations, les canicules, les typhons ou les incendies, c’est au tour de la tempête de sable !
La ville chinoise de Dunhuang a été complètement recouverte après le passage d’une tempête de sable d’une centaine de mètres de hauteur.
post de Cerveaux non disponibles
- On ne peut pas lutter contre les dérèglements climatiques, mais contre les structures sociales qui les causent si
- Le désastre est déjà là, et tant que la civilisation industrielle perdure il continuera
La fuite en avant
Quelques exemples supplémentaires : https://www.facebook.com/nicolas.casaux/posts/10158517422862523
Fort heureusement, face à tout cela, il y a Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin ou Marine Le Pen, ou la primaire populaire, Cyril Dion, Gaël Giraud, Yannick Jadot, Delphine Batho, Éric Piolle, Le Vent Se Lève, Blast, Bernard Friot, Frédéric Lordon, la gauche radicale qui milite en faveur d’un autre usage des technologies numériques (qui dénonce « l’usage capitaliste de la technologie numérique », sans doute en faveur de son usage « néo-léniniste », qui serait à n’en pas douter bien meilleur), Greenpeace et Greta Thunberg qui dénoncent les « fausses renouvelables » (qui dénoncent à juste titre le fait d’incinérer de la biomasse en vue de produire de l’énergie prétendument verte ou propre ou renouvelable, sous l’égide du slogan #StopFakeRenewables, soit « arrêter les fausses énergies renouvelables », mais qui oublient étonnamment que produire en masse, industriellement, des panneaux solaires ou des éoliennes n’a rien non plus de vraiment vert/propre/renouvelable, que les barrages sont des désastres environnementaux, qu’aucune production industrielle d’énergie et aucune production d’électricité ne sauraient êtres vertes/propres/renouvelables, dans un beau mensonge par omission), etc., chacun sa version du salut, chacun sa version de la croyance en une autre société techno-industrielle, meilleure et durable, soutenable, low-tech, verte, bio, équitable, de gauche, de droite, démocratique, socialiste, communiste, anarchiste, « néo-léniniste », végan, smart, décarbonée, j’en passe et des meilleurs.
🔥LE DÉSASTRE EST DÉJÀ LÀ
➡️Il y aura des incendies géants et des inondations, la montée des eaux et de émeutes de la faim, des déplacements de population et de cyclones. Tout cela est écrit, annoncé, prédit depuis plusieurs décennies. Qu’ont fait les gouvernants ? Ils ont accéléré le désastre, continué à soutenir les plus grands pollueurs, appuyé la consommation à marche forcée. (NOTE : et ils ne veulent ni ne peuvent pas faire autre chose, étant prisonniers de la méga-machine - voir en PS - et drogués à leur pouvoir et à leur puissance)
➡️ À présent, le désastre est là. Madagascar subit une famine à cause du réchauffement climatique qui préfigure le sort de centaines de millions de personnes à court terme. Des catastrophes industrielles et écologiques sont annoncées quasiment tous les jours dans une affolante banalité. La glace du Groenland fond à une vitesse jamais vue, pendant que les forêts sibériennes brûlent. Pendant ce temps, dans un pays comme la France, le débat public est focalisé sur « l’insécurité », « l’islam » ou « l’écriture inclusive ».
➡️Nos gouvernants n’ont aucune intention de ralentir le désastre : ils nous y précipitent. Pour eux, la solution n’est pas de régler les causes de problèmes sociaux ou environnementaux, mais d’en traiter les éventuelles conséquences pour eux même. Ils ont intégré que la catastrophe allait s’approfondir rapidement, c’est pour cela que partout, les polices se militarisent, les moyens de contrôles deviennent de plus en plus puissants, que les Etats se transforment en Régimes autoritaires. Ils feront tenir les sociétés par la force.
➡️Il n’y aura pas de sauveur ni de miracle. L’équation de la période est simple : révolution ou barbarie, soulèvement généralisé ou suicide collectif.
🔥CARNAGE EN TROMPE L’ŒIL 🔥
Si en France, nous avons l’impression que l’été 2021 est particulièrement doux, voir même froid, le reste de L’Europe brûle et crame littéralement. Juillet 2021 est ainsi le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré au niveau européen.
Posts de Nantes Révoltée
- On ne peut pas lutter contre les dérèglements climatiques, mais contre les structures sociales qui les causent si
- Les carnages s’accumulent, se multiplient, confirmant les prévisions, mais la civilisation industrielle et ses adeptes préfère tout brûler que laisser la place