3 régions Kurdes s’auto-organisent en marge de tout Etat : une révolution sociale communale, multiethnique, féministe et autonome : celle du « confédéralisme démocratique » théorisé par l’écologiste Murray Bookchin, et adaptée au contexte local par le PKK.
Voir l’article "Au Rojava, la Turquie menace une révolution inspirée par l’écologiste Murray Bookchin" sur Reporterre
et aussi : L’autonomie démocratique au Rojava et au Bakur
"Le combat pour l’autonomie sociale, l’égalité de genre, la démocratie directe et le contrôle des industrie par les travailleurs est au coeur du projet du Rojava et de l’objectif d’un Kurdistan autonome. "
Avec aussi l’exemple des communautés zapatistes du Chiapas (bibliographie), il y a là matière à s’inspirer pour construire ici des modes de vie qui tiennent vraiment compte des besoins des gens, de toustes, et qui prend au sérieux les questions climatiques et d’effondrements de cette pseudo-civilication thermo-industrielle et capitaliste, qu’on doit de toute façon faire disparaître au plus vite tant elle est néfaste à tout point de vue.
Alors qu’au Rojava, en temps de guerre et avec des conditions matérielles très difficiles, ils-elles arrivent à faire des choses extraordinaires, ne pourrait-on pas ici faire des choses similaires ?
Préfère-t-on continuer à rêver à la consommation et à la propriété privée ou à se prélasser dans un relatif confort matériel et beaucoup trop individualiste, ou a-t-on réellement envie de construire ensemble un confédéralisme démocratique version locale ?