Il n’y a pas que les gilets jaunes qui sont « massacrés » par des policiers, à Marseille la BAC s’en prend très violemment aux habitant.e.s en colère des quartiers en deuil suite aux morts de l’effondrement d’immeubles vétustes et aux protestations contre les travaux imposés à La Plaine :
Voir l’article La BAC de Marseille en mode Gestapo :
Le 14 novembre dernier, lors de la Marche de la Colère, les flics de la BAC se sont salement lachés sur les habitant.e.s du centre-ville populaire. « Chasse à l’homme », « injures sexistes, racistes et homophobes », « ratonnades », « frappes à l’aveugle », « sévices corporels touchant les organes génitaux », « lynchages », « exactions » : les termes employés par les nombreux témoins soulignent l’ultraviolence à l’oeuvre ce soir-là... Le 24 novembre, lors de la manifestation contre le chantier et le mur de la Plaine, la BAC réitère, sur ordre de la préfecture, ses expéditions punitives. Retour en témoignages...
La volonté délibérée de la préfecture de châtier et terroriser les habitant.e.s. C’est l’hypothèse la plus vraisemblable. La BAC reçoit ses ordres du préfet, Olivier de Mazières, et n’a normalement que peu de latittudes et d’autonomie dans les interventions qu’elle fait. La politique de la préfecture est-elle de faire la guerre aux habitant.e.s des quartiers du centre-ville ? De les terroriser pour essayer de les décourager à lutter contre la politique de la ville ? Ou de les punir physiquement d’avoir osé ouvrir leur gueule ? Une politique du maintien de l’ordre qui tient de plus en plus ouvertement de la milice et du travail de terreur...
Plusieurs habitant.e.s soulignent que c’est un jeu dangereux de la part du préfet. Car rien ne garantit que ça fonctionne. Les habitant.e.s sont déjà écoeuré.e.s par l’insalubrité de leurs quartiers et de la chasse aux pauvres que la Mairie veut imposer en centre-ville. Mais l’ultraviolence policière que la préfecture est en train d’installer les ulcère plus encore. La colère grossit jour après jour. Le retour de bâton risque d’être violent pour la Mairie et la préfecture. Comme celui des gilets jaunes avec le mépris de Macron d’ailleurs.
Je rirai au nez de n’importe quelle personne qui prétendra encore que la france est une démocratie, avec un gouvernement et des représentants au service des peuples.
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