Mariton 5, Charles III et Macron 2 se sont gobergés à Versailles à nos frais

Leur vin a le goût de notre sang - Bientôt le retour des jacqueries ?

samedi 30 septembre 2023

Du vin de luxe et des mets fins pour les rois et leur cour, des repas sautés et de la bouffe industrielle toxique pour les gueux !
La cour du roi d’Angleterre Charles 3 et celle du tyran Macron étaient à la fête à Versailles le 20 septembre. Le petit tyran local Mariton était ravi d’être du banquet royal.
Sans doute un nostalgique de la royauté.
Les dominants ne ratent jamais une occasion de se congratuler ensemble et d’effectuer entre eux des retours d’ascenseur juteux pour conserver leur pouvoir de nuisance.
Ils grenouillent tellement dans les mêmes cercles, idéologies et intérêts qu’ils n’ont même pas besoin de s’acheter avec des valises de billets.

- Plus bas des posts sur le sujet et d’autres liés.

Les sous-dominants has been comme Mariton se sentent importants en cotoyant les rois par le biais d’un cercle d’influence. Mariton était invité à Versailles en tant que co-président du Cercle franco-britannique, un machin financé par les états français et anglais, subventionné par l’industrie de l’armement et des activistes financiers. Airbus et MBDA (MBDA est une société industrielle du secteur aéronautique et spatial et de l’industrie de l’armement, leader européen dans la conception de missiles et de systèmes de missiles). C’est une filiale commune d’Airbus (37,5 %), de BAE Systems (37,5 %) et de Leonardo (25 %), issue de la fusion de Matra BAe Dynamics, d’Aérospatiale Matra Missiles et d’Alenia Marconi Systems.) sont très présentes dans ce cercle.

Les dominants aiment bien cumuler les postes d’influence et de prestige. Mariton, d’après Wikipédia, cumule :
Actuellement, il préside le réseau Les Plus Beaux Détours de France et le Conseil Franco-Britannique. Il est également membre du conseil d’orientation de l’Institut Thomas-More et membre de la Commission trilatérale (en 2019). Il est également depuis mai 2021 le président de la Fédération des entreprises d’outre-mer.

Pendant que les rois et les courtisans se gobergent avec notre argent, les gueux sont invités à se serrer à la ceinture, à se contenter de la bouffe industrielle de merde fourguée par les aides alimentaires et les supermarchés hard discount.

C’est beau le progrès, le capitalisme, l’oligarchie, l’Etat.
Heureusement qu’on est en république...

« Louis XVI Louis XVI, on l’a »biiiiiiiiiiiiiiiiip« Macron Macron, ça va recommencer »

De la fine gastronomie pour les riches, des cancers et la faim pour les gueux

Pendant que les rois et oligarques se gobergent de mets fins en ricanant à nos frais, les pauvres et les jeunes crèvent des cancers de la bouffe industrielle et de la pollution chimique généralisée vendue par les oligarques et autorisée par les rois :
- Pollution et malbouffe : les cancers explosent chez les jeunes - En trente ans, les cancers chez les jeunes ont grimpé de 80 %. Les principaux responsables : les polluants environnementaux et une mauvaise alimentation, analyse le Dr Jean-David Zeitoun.

Un jour, qui aurait pu prévoir, les rois et leur cour retrouveront leur tête poudrée au bout d’une pique et plus loin dans l’égoût leur corps percé de fourchettes en argent. Et les gazettes autorisées diront que décidément la populace est faite de barbares incultes aux frustes manières, et que les élites ont bien raison de les maintenir à l’écart de toute possibilité de décision et de progrès social par la force du sabre, de la grenade militaire et de la baïllonnette.

« On leur apporte la démocratie et les aides sociales, et ils nous assassinent, quels ingrats ces assistés mal fagotés ! »

- Dans les posts suivants, on apprend d’autres nouveautés de la « guerre aux pauvres », ou plus exactement de la victoire des tyrans et du capitalisme :

  • amendes pour vol simple
  • 15h de travail forcé pour les pauvres au RSA
  • des morts aux portes d’hôpitaux débordés et d’urgences fermées

Mariton 5, Charles III et Macron 2 se sont gobergés à Versailles à nos frais

👑 INFLATION : 180 INVITÉS AUNER ROYAL À VERSAILLES

Ce mercredi, le Roi d’Angleterre mange à Versailles avec Macron, un dîner concocté par de grands chefs étoilés. Le symbole est en soi déjà scandaleux. Mais on pouvait penser que ce dîner gastronomique avec homard et grands vins – les autorités ont poussé le vice jusqu’à diffuser le menu dans la presse – aurait lieu en petit comité, avec le couple royal et l’équipe présidentielle. Pas du tout !
Macron a voulu aller jusqu’au bout de l’obscénité. Il a invité presque 200 copains : milliardaires, stars de la chanson, animateurs… Il reconstitue ainsi une vraie petit cour royale dans la galerie des glaces du palais de Louis XIV.

Il y aura autour de la table des grandes fortunes, notamment l’homme le plus riche du monde et ami du président, Bernard Arnault, accompagné du milliardaire Xavier Niel, de la dirigeante de Chanel, la présidente de Engie, le patron de Renault ou la PDG d’Eurostar, mais aussi les patrons David et Eric de Rothschild.

Les vendeurs d’armes se régaleront également aux frais du Prince : Ross McInnes, président du conseil d’administration de Safran, Éric Trappier, président directeur général de Dassault Aviation, Pierre-Éric Pommellet, président directeur général de Naval Group. Leur mérite ? Faire du profit en vendant des machines à tuer.

Une cour a besoin de bouffons. Il y aura donc des stars du spectacle comme le chanteur des Rolling Stones Mick Jagger, les acteurs Hugh Grant, Charlotte Gainsbourg et Emma Mackey ou le photographe Yann Arthus-Bertrand.
Enfin, Macron sera entouré d’une quinzaine de politiques, dont Jack Lang qu’on peut aussi ranger avec les bouffons, et de membres du gouvernement, d’autres bouffons un peu plus dangereux.

« Assiettes au millimètre. Le dîner royal se prépare dans la galerie des glaces l’honneur du roi Charles III, mise en place, repassage des nappes » raconte avec émerveillement la journaliste Victoria Koussa. La presse se transforme en gazette royale.

Combien coûte cette plaisanterie ? Entre les mets de luxe, les grands chefs, les domestiques, la préparation, la logistique, les invitations… à la louche, des millions d’euros payés par les gueux qui galèrent déjà pour se loger et se nourrir. C’est une blague ? Non sire, c’est une provocation.

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🍷 VERSAILLES : CHACUNE DE LEURS GORGÉES COÛTE PLUSIEURS JOURS DE TRAVAIL AU SMIC

Homard bleu, Volaille de Bresse et macaron à la rose, concoctés par des chefs triplement étoilés et servis par des domestiques dans la galerie des glaces.
Décidément, la République française est généreuse avec des aristocrates britanniques fin de race et les 180 courtisans et patrons invités à partager leur banquet.

Dans la presse de droite, la rubrique « Figaro vin » a révélé avec gourmandise les vins qui ont été servis à table :
- des magnums de champagne Pol Roger cuvée Winston Churchill 2013. Prix d’une seule bouteille ? 699€
- des bouteilles de bâtard Montrachet grand cru 2018. 550 € la bouteille de 75 centilitres
- Et enfin des double magnums de Château Mouton Rothschild, cuvée 2004, à 2.772,00€ la bouteille. Nos gouvernants ont même eu le bon goût de choisir des bouteilles « ornées d’une aquarelle » hideuse réalisée par le roi Charles.
Et ces vins sont destinés à des milliardaires, des héritiers et des stars de la chanson. Vous avez bien lu, une seule bouteille de leur vin rouge coûte le prix de deux SMIC. Chacune des gorgées qui a tapissé le palais des parasites est l’équivalent de plusieurs journées de salaire d’une caissière ou d’un éboueur. Et tout cela alors que des millions de personnes ne mangent pas à leur faim en France.

Le plus sublime dans tout cela ? Cette orgie écœurante est organisée par un gouvernement qui passe son temps à culpabiliser les pauvre et à dire qu’il faut faire des "économies" sur les petites retraites, la santé ou les minimas sociaux.
Leur vin a le goût de notre sang.

- voir aussi cette vidéo : https://fb.watch/nd4iNu-979/

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🛒 LES PATRONS OBTIENNENT LA CRÉATION D’UNE AMENDE POUR VOL À L’ÉTALAGE

Le nombre de vol à l’étalage a augmenté de près de 15% l’année dernière. Il faut dire que se nourrir coûte 25% de plus qu’en janvier 2022 selon l’UFC Que Choisir. Au point que des dizaines de millions de personnes se privent de nourriture : la consommation alimentaire des ménages a chuté de 17% en un an et demi. Et lorsque l’on a rien a manger, chaparder pour se nourrir est juste de la légitime défense.

D’autant que « la marge brute de l’industrie agroalimentaire s’est hissée au deuxième trimestre 2023 à 48,5% ». Un niveau jamais vu depuis 30 ans. Et que, de toute façon, les patrons de commerce répercutent les vols sur le prix de leur produit. Ils ne perdent rien.
Pourtant, un syndicat de patrons, la Confédération des petites et moyennes entreprises – CPME – a obtenu une victoire symbolique cet été dans la guerre aux pauvres. À sa demande, une circulaire du ministère de la justice a été publiée le 6 juillet pour étendre le champ d’application de la procédure de l’amende forfaitaire délictuelle pour les vols à l’étalage. En clair, pour le vols simple « d’une chose dont la valeur n’excède pas 300 euros », une amende forfaitaire délictuelle de 300 euros sera délivrée et majorée à 600 euros en cas de retard de paiement.

Cette circulaire instaure « une procédure simplifiée, permettant au policier ou au gendarme qui constate l’infraction de prononcer directement une sanction pénale, sans juge ni procès ». Sauf que 300 euros, c’est énorme. Surtout quand on a faim.

Le 30 août, la CPME publiait un communiqué triomphal, se vantant d’avoir obtenu « gain de cause ». Interrogé, un patron déclarait « Ils volent des alcools, du vin, parfois du chocolat… Sur le mois, ça peut représenter 2-3% du chiffre d’affaires ». Un fléau terrible, comparé aux 100 milliards d’euros d’évasion fiscale estimés. Ce gérant est content : « C’est dissuasif. Ça évite la procédure, le problème se règle sur place ». Avec tous les risques d’abus de pouvoir que cela comporte.

Avec le néolibéralisme autoritaire, les problèmes sociaux ne sont traités que par la répression. Les pauvres ont faim ? Punissons-les plus fort. Ils réclament des retraites décentes ? Écrasons-les. C’est dans cette logique que le macronisme impose 15 heures de travail forcé par semaine en échange du RSA alors que la misère explose, et instaure une forte amende « simplifiée » pour des voleurs de pomme.

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CRISE DE L’HÔPITAL : UNE FILLETTE MEURT À CARHAIX FAUTE DE PRISE EN CHARGE

Le drame a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 septembre, à Carhaix, dans le Finistère. Une fillette de 6 mois est décédée après avoir rencontré des difficultés respiratoires, faute de prise en charge. L’enfant n’a pas pu être admise aux urgences de l’hôpital, qui sont actuellement fermées de 18h30 à 8h30 selon le journal local Le Poher. Mi-septembre, une personne âgée était décédée après une chute, car elle n’avait pas non plus été prise en charge à Carhaix. Réorientée vers l’hôpital de Quimper, elle était décédée durant le trajet.

Le sujet provoque beaucoup d’émoi dans le Finistère. À Carhaix, la population se bat depuis des années pour maintenir des services de soins dans la commune. Une manifestation est d’ailleurs prévue à Quimper le 30 septembre. Mais combien d’autres cas aussi scandaleux, de vies perdues à cause de la destruction des hôpitaux, ne sont pas connus du public ?
Cet été, le Figaro évoquait le cas d’un service d’urgence à Bordeaux. Le service de Pellegrin a trié les patients à partir du 18 juillet.
« Arrivés dans un état d’urgence relative, certains malades sont en urgence vitale au moment de leur prise en charge » expliquait le journal, qui rapportait le décès d’un bébé in utero. Dès le premier week-end de « régulation », c’est-à-dire de tri des patients, une femme enceinte, s’était présentée dans la maternité du CHU. Triée, elle a été envoyée vers un autre service d’urgence bordelais, qui l’a renvoyée vers le service initial faute de place. Durant ces transferts, l’état de la maman s’est dégradé, au point de faire un choc septique. Le bébé est mort dans son ventre. Un drame, provoqué par « un enchaînement de mauvaises circonstances et d’erreurs de jugement » expliquait l’article.
Toujours cet été à Bordeaux, une clinique avait laissé une quinzaine de patients sur des brancards toute la nuit, attendant de les transmettre à l’équipe de jour.
Durant l’été 2022, une femme qui devait accoucher au centre hospitalier de Saint-Denis en banlieue parisienne a été envoyée vers l’hôpital Robert-Debré à Paris, qui a refusé de la prendre en charge faute de sages-femmes disponibles. Le bébé est décédé en réanimation. Selon Médiapart « de nombreuses maternités sont confrontées à une pénurie de personnels, et limitent les inscriptions, abandonnent le suivi de grossesse et sont parfois contraintes de refuser des femmes sur le point d’accoucher. » Cela a coûté la vie à ce nouveau-né.
Pour la première fois depuis la guerre, la mortalité infantile – les enfants décédés avant l’age de 1 an – repart à la hausse en France. Cette remontée a lieu depuis moins de 10 ans, sous les mandats de Hollande et de Macron. La hausse de la mortalité infantile, qui est un marqueur du niveau de soins d’un pays, touche d’ailleurs spécifiquement la France. Notre pays était dans le peloton de tête des pays ayant la plus faible mortalité infantile de l’Union Européenne à 15. Elle est désormais bien au-dessus de la moyenne européenne. Précisément sur une période où le système de santé a été sacrifié.

Durant l’été 2022, l’excès de mortalité a été de 5,7% par rapport à 2021. Une forte augmentation due aux canicules et à un déficit d’accès aux urgences. Cet été, plusieurs centaines de personnes sont également décédées des conséquences de fortes chaleurs et d’un manque de soin. Et cela concerne essentiellement des personnes âgées. Les politiques néolibérales tuent, du berceau à la maison de retraite. Mais qu’on se rassure, les profits explosent pour les patrons, et Macron peut offrir des banquets de luxe au Château de Versailles.

Mariton 5, Charles III et Macron 2 se sont gobergés à Versailles à nos frais

VERS UNE GRANDEVOLTE DES GUEUX ?

Le député macroniste Richard Ramos était invité le 21 septembre sur RTL et s’inquiétait de la colère qui montait dans sa circonscription sur fond d’inflation et de crise sociale plus profonde que jamais.
Il déclarait au micro : « il y a deux risques, les gilets jaunes qui peuvent revenir […] on était passés de la colère avec les gilets jaunes à une espèce de résignation, à une lassitude [...] et là je ressens quelque chose qui est peut être de l’ordre de la jacquerie, après la colère, après la lassitude, qu’est ce que c’est ? »
Les jacqueries, ce sont les révoltes paysannes qui ont lieu tout au long du Moyen-Age. « Jacques », c’est le surnom méprisant donné par les nobles aux paysans. Ces insurrections d’une immense violence étaient des moments aussi rares que grandioses, durant lesquelles la paysannerie française, écrasée et misérable, relevait la tête, se vengeait et taillait en pièce les chevaliers. Et parfois même les nobles.

Ces jacqueries connaîtront leur apothéose durant l’été 1789, avec le grand soulèvement des campagnes, qui terrifie tellement les possédants après la prise de la Bastille à Paris, que les privilèges sont abolis le 4 août. Les gueux méprisés écrivent alors l’Histoire.

En septembre 2023, deux jours seulement après cette déclaration apeurée du député Richard Ramos, Macron organisait un banquet décadent au château de Versailles. Les nouveaux rois se sentent bien trop tranquilles. Que revienne le temps des jacqueries.

(des posts de Contre attaque)


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