Loi Darmanin raciste & xénophobe : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite

Résistance à toutes les formes d’extrême droite et à ses médias de masse toxiques

mercredi 20 décembre 2023

Comme prévu, la tyrannie macroniste a durcit son texte contre les exilés et étrangers pour le rendre encore plus extrême-droite compatible. Il a donc été voté par la droite extrême et l’extrême droite.
Macronistes et LR sont 2 blocs de droite qui convergent de fait dans le marécage d’extrême droite.
Avec LREM, pas besoin d’être estampillé officiellement d’extrême droite pour appliquer ses idées et méthodes. Les récentes dénégations mensongères et pitoyables du tyran Macron sur France 5 n’y changeront rien.
Avec les médias toxiques des milliardaires BFM, CNews, C8, i24, Lci, JDD & co, les idéologies d’extrême droite se déversent tous les jours sans limites, radicalisant les personnes de droite, normalisant le racisme, l’exclusion et l’extrême ultra-libéralisme.
Quand le despote Macron pose en photo, l’air ravi et benêt, avec un maillot de foot offert par le président d’Argentine d’extrême droite dangereux Javier Milei, un ultra-ultra-libéral pire que Thatcher, plus rien n’est étonnant. On voit quels sont ses modèles et parrains.

Les mafias d’industriels de droite et de politicards avides façonnent « l’opinion » et les lois selon leurs intérêts, et se préparent pour les futures élections.
Le Capital et ses pions ont, comme d’habitude, choisit franchement l’extrême droite.
A nous de proposer et faire vivre une toute autre direction, loin des illusions et désastres techno-capitalistes, loin des destructrices aventures autoritaires.
Un bouclier salvateur, un grand front anti-autoritaire et anti-capitaliste engagé, populaire, et déterminé va-t-il naître et grandir en 2024 ?

Loi Darmanin raciste & xénophobe : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite
Macron, tout fier de poser avec un cadeau le président extrémiste radicalisé d’Argentine

Des rassemblements contre cette loi Darmanin et le monde infâme qui va avec sont prévus ces jours-ci à Lyon, Nantes... A suivre

- Sur Reporterre : La loi immigration adoptée, un « marchepied du fascisme »
Après le Sénat, l’Assemblée nationale a adopté définitivement, dans la nuit du 19 décembre, le projet de loi « immigration » (avec 349 voix pour et 186 contre, sur 573 votants). Les Républicains et le Rassemblement national ont joint leurs voix à la majorité.
Le texte reprend un certain nombre de propositions tirées du programme du parti d’extrême droite, notamment la restriction de l’accès aux prestations sociales aux étrangers en situation régulière, la fin de l’acquisition de la nationalité de plein droit pour les enfants d’étrangers nés sur le sol français, l’exclusion des sans-papiers de l’hébergement d’urgence, ou encore la volonté de réformer l’aide médicale d’État début 2024.
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« Le macronisme n’était donc pas seulement un opportunisme. C’est le marchepied du fascisme »
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Loi Darmanin raciste & xénophobe : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite

L’extrême droite n’est pas le nom d’un parti mais celui d’une pratique du pouvoir déjà existante

- “Imaginons” : Macron est d’extrême droite
Grâce à une alliance de fait entre les macronistes, Les Républicains et le Rassemblement National, une loi anti-immigrés d’une brutalité inédite et directement inspirée des propositions de Jean-Marie Le Pen a été adoptée par le Parlement. Cela semble créer, dans les franges bourgeoises de la gauche, une soudaine prise de conscience. Libération y voit une “trahison“, “qui ne correspondrait pas à l’ADN macroniste” (ah bon ?), Olivier Faure (Parti Socialiste) admet qu’il ne voit plus la différence entre un député macroniste et un député d’extrême droite, les Ecologistes disent que le gouvernement “veut appliquer le programme de l’extrême droite“, Roussel (Parti Communiste) dit que le positionnement est plus dur que l’Italie de Meloni, Sophie Binet (CGT) que le “barrage républicain a été rompu“, Médiapart que l’extrême droite est désormais au pouvoir et que le macronisme est un lépenisme, un député socialiste s’excuse d’avoir fait la leçon à ses collègues en disant que les logiciels macronistes et lepénistes n’avaient rien à voir… Tant mieux. Mieux vaux très très très tard que jamais. À Frustration, car nous suivons ce qu’il se passe dans les quartiers populaires, dans les mouvements sociaux, parce que nous voyons la répression de très près, il ne nous a pas fallu six ans de macronisme (et avant du duo Hollande-Valls) pour comprendre que le macronisme est une des formes de l’extrême droite et alerter à ce sujet.

Le 28 avril 2022, la semaine de la réélection de Macron, je publiais un article intitulé “L’impasse du “barrage” : l’extrême-droite est déjà là, partout“. Ce dernier revenait sur les arguments barragistes qui reposaient pour l’essentiel sur un déni de l’extrême droitisation macroniste et donc sur un déni du réel de la pratique du pouvoir du précédent quinquennat Macron. Ce déni se manifestait par des formules du type, “wow avec ce qu’il se passe aujourd’hui, imagine un peu si c’était Le Pen !”. Dans un second article intitulé “Arrêter de craindre le danger fasciste, craindre le danger Macron“, nous allions un peu plus loin expliquant qu’en raison de majorités introuvables, RN, LR et macronistes, alignés idéologiquement, seraient amenés à s’allier de plus en plus pour voter ensemble – ce qui s’est produit hier, avant de probablement gouverner ensemble un jour.
Dans le premier nous répondions à cette injonction à “imaginer” pour montrer que tout ce que nous aurions pu imaginer avec l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir s’est déjà réalisé sous Macron, et qu’il faut donc en tirer des conclusions.
(...)
S’il est si difficile d’imaginer ce qui se passerait dans le cas d’une prise de pouvoir par “l’extrême droite”, c’est parce que tout ce que nous pouvions craindre de l’extrême droite s’est déjà produit, ou va se produire. Et sûrement en pire. Car l’extrême droite n’est pas le nom d’un parti mais celui d’une pratique du pouvoir, d’une pratique du pouvoir déjà existante. C’est le fait que l’extrême droite soit déjà au pouvoir qui rend par le même effet absolument terrorisant l’idée d’un “pire” chez certains (car pire que ça, qu’est-ce que ça va être…), et la neutralise totalement chez d’autres (“pourquoi avoir si peur de quelque chose qui est déjà là, auquel nous nous sommes collectivement habitués”).
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📺 SUR BFM : LE FASCISME TOUS LES JOURS ET À VISAGE MASQUÉ

Lorsque des historiens feront l’histoire de la montée du fascisme en France au 21e siècle, ils parleront du rôle gigantesque des médias, et en particulier des chaînes d’information continue possédées par une poignée de milliardaires.

Le 18 décembre, toute la journée, ces chaînes ont mis en avant un drame : une jeune femme, Claire, violée à Paris par un étranger visé par une Obligation de Quitter le Territoire. C’est un acte terrible, mais il est impossible de ne pas voir dans ce choix éditorial un lien avec le projet de loi immigration du gouvernement, portée au même moment par Gérald Darmanin, qui répète que sa loi permettra d’expulser plus facilement.

En France, chaque année, 94.000 femmes seraient victimes de violences sexuelles par an, et près de la moitié est perpétrée par un conjoint ou ex-conjoint, et une grande partie au sein de a famille ou du cercle proche.
Ce sont souvent les mêmes médias qui ont donné la parole à Gérard Depardieu, Patrick Poivre d’Arvor ou Roman Polanski pour se défendre, les mêmes qui dénoncent #Metoo et le « wokisme » à longueur d’antenne et qui, d’un seul coup, montent au créneau sur cette affaire précise. L’opportunisme raciste dans sa forme chimiquement pure.
La victime, Claire, dit d’ailleurs vouloir « s’engager en politique » et a tourné une vidéo avec Eric Zemmour, lui-même accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes.
Venons-en au traitement par la chaine BFM TV : en direct, lundi soir, la chaîne invitait tout simplement une militante néo-fasciste : Thaïs d’Escufon.
Elle a milité au sein de l’Action Française, groupuscule royaliste et pétainiste, avant d’être porte-parole de Génération Identitaire, groupe fasciste aujourd’hui dissout. Elle a été condamnée pour « provocation à la haine raciale », affirme défendre la « race blanche » contre « le péril mortel » du « grand remplacement » et appelle à la « reconquête ». Elle n’a aucun mandat politique, ne représente rien en-dehors de son racisme.
Thaïs d’Escufon est aussi une youtubeuse violemment anti-féministe, qui produit des vidéos masculinistes, dénigrant les femmes, défendant des agresseurs, donnant des « conseils » aux hommes célibataires pour manipuler les femmes et obtenir une compagne « traditionnelle » et soumise... Thaïs d’Escufon a milité aux côtés d’un cadre de Génération Identitaire, Adrien Ragot, qui est accusé de viol par une étudiante et de tentative de meurtre contre un jeune lyonnais.
Voilà qui BFM choisit d’inviter pour parler du droit des femmes : une militante de l’extrême droite la plus radicale.

Ce soir-là, elle déclare à l’antenne : « Le principal danger pour les femmes en France sont les hommes immigrés, africains, noirs et arabes ». Un propos purement raciste en heure de grande écoute.
Encore plus grave, elle est présentée comme « influenceuse », sans aucune mention de son engagement politique au sein d’un groupe d’extrême droite dissout.
Non contente d’offrir une tribune aux idées fascistes, BFM choisit de les déguiser, de mentir délibérément au public.

La chaîne avait déjà procédé ainsi en invitant régulièrement Julien Bahloul, porte-parole de l’armée israélienne, qui justifiait les pires horreurs commises contre les palestiniens et propageant les mensonges de Tsahal, mais en le présentant comme simple « spécialistes de la société israélienne ».
C’est la même chaîne qui a invité Marion Maréchal – sans aucun mandat non plus – pour parler de « francocide » plusieurs jours d’affilée à propos de Crépol, ou encore l’auteur d’extrême droite radicale Laurent Obertone pour parler d’insécurité, entre autres.

Avant cela, c’est toujours cette chaîne qui a traîné dans la boue méthodiquement les dernières forces de gauche qui existent en France en les accusant d’antisémitisme, de complicité de terrorisme et autres joyeusetés. Des propagandistes néo-nazis sont propulsés par BFM dans des millions de foyers pendant qu’un mouvement de gauche représentant 22% des voix est diffamé sans pouvoir répondre.
Ne parlons même pas de la gauche radicale et révolutionnaire, qui elle n’a jamais la parole de toute façon, et qui est systématiquement qualifiée avec des superlatifs effrayants comme « ultra-gauche » ou casseurs, et certainement pas « influenceurs ».

Entre la lutte sociale et l’extrême droite, la bourgeoisie a choisi son camp. Patrick Drahi a opté pour le fascisme, et il y met tous ses moyens.

Loi Darmanin raciste : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite

EMMANUEL LE PEN ET LA LOI LA PLUS RACISTE DEPUIS VICHY

« Si le RN touchait des droits d’auteur sur son programme, cela coûterait cher à nos opposants » a déclaré Marine Le Pen le 17 décembre 2023.

Si cela faisait encore l’ombre d’un doute, les choses sont désormais claires pour tout le monde : l’extrême droite est au pouvoir en France. Après avoir écrasé les contestations, militarisé sa police, massacré les conquêtes sociales, détruit les libertés, réhabilité Pétain et Maurras, Macron impose ce mardi 19 décembre 2023 la loi la plus raciste depuis Vichy.

Restriction du regroupement familial, mise en place de quotas migratoires, réintroduction du délit de séjour irrégulier, restriction des conditions de régularisation des travailleurs sans-papiers, conditionnement des aides sociales à une durée de résidence sur le territoire supérieure à cinq ans, restriction du droit du sol, suppression des réductions dans les transports, mise en place d’une caution pour les étudiants étrangers ... C’est simple, avec la « loi asile et immigration », ce sont des pans entiers du programme de l’extrême droite qui est appliqué, littéralement.

Les macronistes se félicitent du « compromis » avec les fascistes tandis que Marine Le Pen parle de « victoire idéologique du Rassemblement National ». Macron, prétendument élu pour faire barrage au RN, lui déroule le tapis rouge. Le pire est toujours possible, mais il est déjà largement installé.

Le fascisme n’est pas un horizon lointain, il est déjà en partie appliqué par un régime aux abois, qui ne gouverne que par le 49.3, les dissolutions et le racisme, par des alliances avec l’extrême droite. Macron et Le Pen se partagent les médias et le pouvoir depuis des années, ils fusionnent officiellement.

Que faire au bord de cet abîme ? Dépasser les querelles ridicules qui minent notre camp social déjà très affaibli. Propager la désobéissance aux mesures xénophobes. Créer des réseaux d’entraide et de résistance avec les personnes opprimées. Affirmer haut et fort que le fascisme ne passera pas par nous.

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🗳️ LA LOI DARMANIN ADOPTÉE AVEC LES VOIX DE L’EXTRÊME DROITE

19 décembre, nouvelle date sombre de notre histoire récente. Le projet de loi Darmanin sur l’immigration est adopté par l’Assemblée nationale. 349 ont voté pour, dont 88 du Rassemblement National, et 186 députés ont voté contre.

Sans les 88 voix du RN, la loi Darmanin n’aurait pas atteint la majorité absolue, sans compter les voix des Républicains, dont les idées sont largement alignées sur la famille Le Pen, et parfois même encore plus réactionnaires.

C’est un triomphe idéologique pour l’extrême droite : des mesures qui figurent depuis des décennies dans le programme de Jean-Marie Le Pen sont désormais validées par le gouvernement, comme la double peine, la déchéance de nationalité et le durcissement du droit du sol. La loi comporte aussi la possibilité d’enfermer des mineurs en Centres de rétention à partir de 16 ans, le fichage des empreintes sans consentement, la préférence nationale, des attaques contre les étudiants non européens…

Il y a 40 ans, tout le monde ou presque considérait le fondateur du Front National comme un nazi. Aujourd’hui, ses idées sont au gouvernement. Les temps changent, et le vote « barrage » n’aura finalement été qu’un des innombrables mensonges éhonté du manager sociopathe de l’Élysée.

Cette coalition Macron-Le Pen n’est pas nouvelle. Récemment, il y a eu la marche commune du 12 novembre et la communion délirante et haineuse contre la gauche pro-palestinienne. Avant encore, un partenariat de fait à l’Assemblée et des échanges de bons procédés. Par exemple, le RN ne s’est pas opposé à la réforme des retraites et a obtenu en retour des cadeaux de la part des macronistes.
Ces derniers mois, Élisabeth Borne a déclaré que « Marine Le Pen et son groupe respectent les formes », le ministre Dussopt qu’elle « a été beaucoup plus républicaine que d’autres » et la présidente de l’Assemblée que le député RN Sébastien Chenu « n’est pas un bon, mais un très bon vice-président ».

Le vote de cette loi confirme le nouvel axe politique au pouvoir : la bourgeoisie radicalisée main dans la main avec les néofascistes. S’en indigner ne suffira pas, il s’agit d’en prendre acte et de riposter.

Loi Darmanin raciste & xénophobe : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite

LE BARRAGE EST UNE AUTOROUTE

Le 24 avril 2022, Emmanuel Macron déclarait : « À celles et ceux qui ont voté pour moi, non pour soutenir mes idées mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite, votre vote m’oblige. Ce soir, je ne suis plus le candidat d’un camp, mais le Président de toutes et tous ».

Un an et demi après, la députée Macroniste Nadia Hai vante auprès d’un élu d’extrême droite la loi Darmanin : « un texte dont vous souhaitez débattre depuis plus de 40 ans, nous vous l’offrons sur un plateau d’argent avec près de 280 amendements du RN ».
Oui, le fascisme sur un plateau d’argent, c’est un bon résumé de ce qu’est le macronisme.

➡️ La fin du droit du sol, c’est un retour de plusieurs siècles en arrière. Ce droit qui permet à un enfant né sur le sol français d’avoir la nationalité française est codifié depuis au moins 200 ans, et il était déjà présent au Moyen Âge ! En 2023, les élus du « barrage » reviennent dessus.
➡️ La préférence nationale, c’est la lubie du Front National de Jean Marie Le Pen depuis 60 ans. En 2023, les élus du « barrage » l’adoptent.
➡️ Les discriminations officiellement assumées contre les étudiants étrangers sont contestées par toutes les universités et jusque dans les écoles de commerce comme HEC qui s’inquiètent du départ d’étudiants. En 2023, les élus du « barrage » sont trop racistes pour les grandes écoles de droite.
➡️ La loi est tellement d’extrême droite que le gouvernement lui-même reconnaît que certaines de ses mesures sont contraire à la Constitution. Par exemple, si une personne française se marie avec un canadien, ou japonais ou un marocain, « il ne peut pas rejoindre la France s’il ne parle pas bien français ».

Non seulement Macron applique des pans entiers du programme rêvé de l’extrême droite, mais il va même plus loin : si Marine Le Pen avait été élue, elle aurait sans doute eu du mal à avoir une majorité et, surtout, ses mesures auraient été fortement contestées. En les appliquant, Macron normalise le racisme et permet au programme du RN d’être mis en œuvre à travers son propre gouvernement. C’est un désastre politique.

L’extrême droite sur un plateau d’argent.

(posts de Contre attaque)

Loi Darmanin raciste & xénophobe : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite
Loi Darmanin raciste : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite

PROJET DE LOI ASILE IMMIGRATION : LA LOI DU PLUS FAF

C’est avec horreur que nous découvrons le texte qui est sorti de la commission mixte paritaire chargée de trouver un compromis sur le fameux projet de loi immigration, censuré par l’Assemblée il y a quelques jours.

Une grande partie de la Macronie se félicite du « compromis » qui a été trouvé, tandis que Marine Le Pen parle de son côté de « victoire idéologique du Rassemblement National ». Cela ne surprendra donc personne, ledit compromis s’est fait avec l’extrême-droite, que l’on peine plus que jamais à distinguer de la majorité présidentielle. Borne et sa clique auront beau se défendre du contraire, les faits sont là.
Macron, prétendument élu pour faire barrage au RN, lui déroule le tapis rouge.
Depuis des mois nous sommes nombreux·ses à insister sur les similitudes qui existent entre ce que l’on qualifiait habituellement de droite et d’extrême-droite. Aujourd’hui plus que jamais, l’analogie entre ces deux entités est frappante.
Restriction du regroupement familial, mise en place de quotas migratoires, réintroduction du délit de séjour irrégulier, restriction des conditions de régularisation des travailleurs sans-papiers, conditionnement des aides sociales à une durée de résidence sur le territoire supérieure à cinq ans, restriction du droit du sol, suppression des réductions dans les transports, mise en place d’une caution pour les étudiants étrangers, etc.

Autant de mesures abjectes sur lesquelles le Rassemblement National et la Macronie sont finalement parvenus à s’entendre. Sans parler des Républicains qui ne se cachent plus de lécher les bottes du RN depuis un bon bout de temps déjà.
Ce texte est infâme, il symbolise l’union entre une droite qui assume son racisme et son côté fascisant, et une droite qui se veut respectable mais qui n’en pense pas moins.
De nombreuses ONG, associations et syndicats dénoncent ouvertement ce texte et parlent de « xénophobie décomplexée ». Même le rouge-brun Fabien Roussel, « opposant » préféré de la majorité, parle d’un texte « directement inspiré d’un tract du RN ».
Insistons également sur le fait qu’il ne s’agit pas ici d’un texte uniquement dédié à « détourner l’attention » de la population, contrairement à ce que l’on peut régulièrement entendre.
Nul doute que cela arrange le gouvernement de voir l’attention focalisée sur ce projet de loi asile immigration plutôt que sur les questions portant sur la destruction des services publics ou sur son inaction sur le plan climatique. Pour autant, ce projet de loi n’est pas qu’une simple diversion. Bien au contraire.
Ce texte porte une idéologie raciste, xénophobe, et illustre à lui seul la fascisation des institutions républicaines.

Rester silencieux·ses est tout simplement inenvisageable. D’abord par solidarité envers nos camarades exilé·es, ensuite parce qu’il reste nécessaire de s’opposer au fascisme, qu’importe la forme qu’il prend.

Loi Darmanin raciste & xénophobe : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite

Ce qu’il faut retenir de cette sombre journée du 19 décembre, c’est qu’une majorité de députés ont adopté des mesures racistes et d’une folle inhumanité. Cette nouvelle France sera plus que jamais à détruire pour reconstruire une France des lumières et de la solidarité..

Loi Darmanin raciste & xénophobe : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite

(posts de CND)

Loi Darmanin raciste & xénophobe : le barrage de Macron est une autoroute vers l’extrême droite

LES FASCISTES ESPAGNOLSLICITENT MACRON

Vox est un parti d’extrême droite espagnol de tendance franquiste, xénophobe et nationaliste. En novembre, ce parti défilait avec des néo-nazis dans les rues contre le gouvernement de centre gauche aux cris de « Espagne chrétienne, pas musulmane » et autres slogans racistes. Certains manifestants arboraient le drapeau de la Phalange, groupe paramilitaire de la dictature franquiste. À la tête de Vox, le politicien Santiago Abascal, qui appelait notamment à destituer le gouvernement élu.

Le même Santiago Abascal a déclaré au Parlement espagnol ce mercredi 20 décembre, à l’adresse de son gouvernement : « Vous devriez imiter votre ami Macron qui ressemble maintenant à Abascal » et félicitait : « Hier la France a approuvé une loi migratoire véritablement restrictive […] Vous pourriez apprendre de certains de ceux qui prétendent être vos amis ». Le premier ministre socialiste Pedro Sanchez a détourné le regard.

En France, Macron fait voter les mesures de l’extrême droite. À l’étranger, il est félicité par les fascistes, et affiche sa sympathie pour des dirigeants d’extrême droite comme Javier Milei en Argentine ou Giorgia Meloni en Italie.

La presse allemande avait déjà souligné la proximité de Macron avec l’extrême droite ces dernières années, et comparé la France à la « République de Weimar finissante », soit l’Allemagne à la veille du nazisme. Le grand hebdomadaire allemand Die Zeit avait aussi titré en avril dernier à propos de Macron : « Aussi agressif que Le Pen ».

Face à l’internationale de la haine, opposons une internationale de la solidarité.

- Le discours de Santiago Abascal : https://twitter.com/2022Elections/status/1737488311571095888

(post de Contre Attaque)


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