Evidemment, dans les pays industrialisés nous participons tous, de gré ou de force, à la civilisation industrielle qui ravage la planète, ce système totalitaire impersonnel et irrationnel ne laissant aucune échappatoire réelle.
Mais les plus riches ont une responsabilité écrasante dans ces désastres, directement et indirectement. Tandis que les plu ont un très faible rôle mais se prennent dans la tronche les plus grosses catastrophes mortelles.
Directement, par leur consommation et leur mode de vie, les plus riches gonflent les émissions de gaz à effet de serre et stimulent la destruction des écosystèmes.
Indirectement, en soutenant pour la plupart des régimes productivistes voir climato-négationnistes, en défendant becs et ongles le techno-capitalisme, le système des inégalités sociales et la répression policière inhérentes à ce modèle, les plus riches participent au maintien du statu quo et de la course à l’abîme.
Par ailleurs, la promotion et l’auto-promotion permanente de leur mode de vie ultra-consumériste et dispendieux constitue une sorte de norme et de modèle que la plupart des pas trop pauvres essaient, comme ils peuvent, d’imiter, et c’est dramatique.
Ce ne sont pas les achats de bouffe bio et les circulations à vélo électrique hors de prix de certains bourgeois qui vont atténuer la responsabilité criminelle des classes bourgeoises.
Exproprier les plus riches ne suffira évidemment pas. Il faut changer complètement de modèle de société, sortir de l’Economie et de l’étatisme, en finir avec le mythe du progrès et la course à l’innovation technologique.
C’est dans l’intérêt des peuples des classes inférieures d’ici et d’ailleurs, qui sont les plus nombreux, d’expulser les minorités de riches et de destituer leurs régimes politico-économiques qui ne promettent que le ruissellement des bombes, des misères, des pollutions et des fournaises sur fond de régimes néo-fascistes.
De plus, exproprier les riches les privera des moyens matériels de fomenter des contre-révolutions.
Les soulèvements ne marchent jamais aussi bien que quand on peut s’unir contre des ennemis communs. Les plus riches sont des cibles parfaites pour initier une insurrection qui pourrait alors s’en prendre à l’ensemble des bases structurelles du système en place.
Par la grève insurectionnelle, l’émeute et les occupations, sauvons les riches malgré eux de la luxure (lol) en les dépouillant et en démantelant la mégamachine, et ainsi sauvons-nous en même temps.
Ruiner les riches pour éviter la ruine de la planète.
Les 10 % les plus riches responsables des deux tiers du changement climatique :
Une étude publiée dans la revue Nature Climate Change le 7 mai révèle que les 10 % les plus riches de la planète ont un impact carbone deux fois plus important que tout le reste de la population réuni. Le rapport montre que ces personnes sont responsables des deux tiers du réchauffement climatique observé depuis 1990 et de l’augmentation des événements tels que les vagues de chaleur et les sécheresses.
Ces effets sont particulièrement notables dans les régions tropicales vulnérables telles que l’Amazonie, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique australe, des territoires qui, historiquement, ont moins contribué que les autres aux émissions mondiales. En combinant données économiques et simulations climatiques, les chercheurs ont pu retracer les émissions des différents groupes de revenus mondiaux et évaluer leur contribution à des extrêmes climatiques spécifiques. Ils constatent que les émissions des 10 % d’individus les plus riches aux États-Unis et en Chine multiplient, à elles seules, de deux à trois fois les extrêmes de chaleur dans les régions vulnérables.
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