Les mensonges et les illusions néfastes des initiatives écolos médiatisées et cool

Remarques critiques sur « L’affaire du siècle » (procès contre les Etats pour protéger le climat) sur partage-le.com

vendredi 21 décembre 2018, par Les Indiens du Futur.

En cette fin d’année 2018, une coalition de quatre ONG — Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) et Notre affaire à tous — s’est formée pour poursuivre l’État français en justice[1], afin de le contraindre à respecter la limite de 1,5° C de réchauffement climatique. Pour le lancement de cette procédure, elles ont organisé une campagne médiatique d’envergure, notamment sur les réseaux sociaux, où un clip vidéo tourné pour l’occasion est rapidement devenu viral. Clip vidéo dans lequel nos plus célèbres écolos, youtubeurs, et quelques célébrités ayant accepté de se prêter au jeu — profitant ainsi d’une belle occasion de verdir leur image — expliquent le comment et le pourquoi de ce procès, et tentent de recueillir un maximum de signatures.

Nous voyons deux raisons pour lesquelles ce projet pourrait servir à quelque chose. La première, assez discutable, c’est qu’il permet de parler des problèmes écologiques actuels, et donc, d’une certaine manière, de sensibiliser — assez superficiellement, comme nous allons le voir. La seconde, c’est qu’il va échouer. Et qu’alors ceux qui l’auront porté seront peut-être — espérons-le  ! — amenés à se poser des questions plus sérieuses et à évaluer plus honnêtement notre situation. À minima, il est possible d’espérer que ceux qui auront placé leurs espoirs dans cette action et dans ceux qui l’auront portée s’en détourneront afin de tendre vers des solutions plus réalistes et pertinentes au vu de la gravité de la situation actuelle.

- Suite de l’article sur Quelques remarques sur « L’affaire du siècle » (par Kevin Amara et Nicolas Casaux)

L’efficacité énergétique et de nouvelles industries de production d’énergie ne rendront jamais soutenable la civilisation industrielle. Au contraire, elles contribuent à perpétuer son caractère intrinsèquement délétère. La société de masse capitaliste ne sera jamais socialement juste. Nous avons besoin de rien de moins que du démantèlement complet de la société industrielle mondialisée, de l’État, du capitalisme. Nous avons besoin d’une décroissance radicale, d’une dissolution de la société de masse au profit d’une multitude de sociétés véritablement démocratiques — fondées, donc, sur des technologies démocratiques. Ce que ni l’État ni son système judiciaire ne permettront ni n’encourageront jamais. Il va falloir se battre.


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