Quelques réflexions suite à la récente répression policière brutale à Bruxelles d’un rassemblement de jeunes dans un parc !
🛑SACRIFICE DE JEUNESSE🛑
Il y a eu la rave de Lieuron. Certains y ont vu un épiphénomène. Ou l’espérait. Mais ces derniers jours, avec l’arrivée des beaux jours, il y a eu des rassemblements de jeunes à Lille, à Lyon, à Paris. Et, jeudi soir, l’énorme fête en plein air à Bruxelles. Plusieurs milliers de personnes, venues pour boire un verre, discuter, danser. La police a violemment réprimé. Comme prévu. Mais la jeunesse a aussi riposté, de façon assez massive et inattendue.
Il se passe quelque chose un peu partout en Europe.
Ne pas prendre en compte la situation, et se contenter de blâmer les « jeunes » qui seraient totalement inconscients et égoïstes, voilà la vraie posture dangereuse et inconsciente.
De notre côté, nous n’avons pas de bons points à distribuer. Encore moins de mauvais. Et surtout pas à cette jeunesse.
Sérieusement, qui peut croire que ces jeunes qui se rassemblent pendant une ou deux heures en fin d’après midi, en extérieur, vont propager le virus de façon plus importante que lorsque ces mêmes jeunes sont obligés de s’entasser tous les jours dans le métro, en salle de classe ou au boulot ?
Ces mêmes personnes ont totalement « joué le jeu » du confinement l’an dernier. Parce qu’il y avait l’espoir que cela s’arrête et que la vie « reprenne ». Mais aussi parce que ces « efforts » étaient consentis partout : presque personne au travail, pas d’école, pas de transport...
Sauf que depuis 6 mois, nous vivons dans un couvre-feu permanent. Nos vies ne se résument plus qu’à travailler/étudier/consommer. Et cela, sans que le virus ne recule.
La situation est dramatique pour des millions de personnes. Dramatique socialement, moralement, économiquement. Et s’il est bien difficile de dresser un classement des populations les plus exposées, la jeunesse est sans aucun doute sur le podium.
Les lycéens, les étudiants, les jeunes précaires ont besoin d’air. Par leur âge, ils semblent moins conditionnés que beaucoup de leurs aînés à accepter de façon indéfinie ces restrictions sanitaires, qui ressemblent de plus en plus à un contrôle social, dont le danger est le glissement palpable désormais, vers une société totalitaire où seuls le travail et la consommation seront autorisés.
Alors oui, ces jeunes ont peut être permis au virus de se propager à quelques dizaines, voire centaines de personnes. Ce n’est pas une bonne chose. Sans être scientifiques, est-il raisonnable de rendre ces rassemblements responsables de la propagation de l’épidémie ? Alors que partout ailleurs, le virus continue à contaminer, pourquoi le gouvernement et leurs médias s’offusquent-ils d’un évènement ponctuel en extérieur ? La question est « vite répondue », cela s’appelle détourner l’attention du public, sur les manquements graves de la gestion sanitaire par l’Etat.
Pour rappel, la Rave de Lieuron n’a finalement donné lieu à aucun cluster. Quelle malhonnêteté de faire peser la responsabilité de la pandémie à ces personnes alors que des centaines de milliers de contaminations se font ces dernières semaines au travail, dans les transport ou à l’école. Quand le manque de moyens pour l’hôpital, le manque de lits, provoque véritablement des morts. Quand la « ligne rouge » de Macron est le tri des malades, mais qu’en « même temps » il reconnait avoir attendu le plus longtemps possible avant de prendre des mesures plus drastiques ?
Si les morts s’accumulent, ce n’est pas à cause de quelques centaines de jeunes qui ont bu quelques bières en dansant sur un soundsystem. La responsabilité de ces morts revient au pouvoir public, à l’Etat, au gouvernement, aux politiques qui ont fait des choix pour leurs amis milliardaires et actionnaires et certainement pas pour la population. Et que ce président se permet même de demander des efforts supplémentaires au corps soignant, déjà éprouvé par une politique de santé basée sur la diminution de moyens depuis des décennies, sans amélioration depuis le début du mandat macroniste.
Il ne s’agit pas de chercher d’excuse à ces jeunes. Ils font bien ce qu’ils veulent. Et c’est le propre de la jeunesse. On peut estimer que ce n’est pas opportun. En revanche, ceux qui vont au delà de cette simple « réprobation » et font de ces rendez-vous de véritables scandales, ces gens sont coupables et dangereux.
La jeunesse de 2021 est, à l’heure actuelle, une jeunesse sacrifiée. Et pas qu’en raison des restrictions sanitaires. Elle n’a aucun horizon. La planète se meurt, la précarité se généralise, les espaces de vie et l’insouciance disparaissent jour après jour.
Entendons ce cri de détresse. Encourageons cette jeunesse à reprendre en main sa vie, son avenir, et celui des générations futures. Il est bon et bien qu’elle refuse le vieux monde.
Cela se fera inévitablement. Reste à savoir quand, et comment. Mais nous sommes sûrs que cela ne sera pas au goût des gens de bon goût. Tant mieux.
(CND)
- Les irresponsables des gouvernements s’en prennent violemment aux petits écarts en extérieur de la jeunesse
- Aucune honte n’étouffe ces technocrates et tyrans en chef dont les mains sont couvertes de sang !
Compléments :
Une jeune fille violemment percutée par un cheval de la police ce soir à Bruxelles où la police a dispersé un rassemblement de jeunes à coup de lacrymo, canon à eau... Et donc police montée !
(voir la vidéo, attention images violentes)
🛑LA POLICE ÉTOUFFE UN FÊTARD🛑
◾BRUXELLES : Nouvelle vidéo de violences policières lors du rassemblement de jeudi soir. Un jeune est interpellé par plusieurs policiers. L’un d’eux s’agenouille sur son visage, le genou appuyant sur la nuque, et reste de longues secondes à l’écraser ! Le jeune se relève, puis, quelques secondes plus tard, tombe littéralement inconscient. On le voit inanimé, au sol, la police tout autour de lui. Nous n’avons pas encore d’infos sur son état de santé... Si vous avez des précisions, contactez nous en Mp.
(CND)
BRUXELLES : LA JEUNESSE ET LA JOIE EN LIGNE DE MIRE
A Bruxelles, la police est violemment intervenue contre des fêtards
Un appel était lancé sur les réseaux sociaux, semble-t-il, pour se rassembler dans un parc et faire la fête en ce 1er avril. Depuis samedi dernier, en Belgique, les restrictions sont sévères : interdiction des rassemblements de plus de 4 adultes, accès limité aux commerces non essentiels, fermeture des écoles et des universités…
L’appel lancé sur facebook a amené le parquet à ouvrir une enquête pour identifier les organisateurs. Rappelons qu’en France, plusieurs personnes ont été mises en examens pour des « soirées clandestine » et un jeune de 21 ans a été jeté en prison 3 semaines pour avoir fêté le nouvel an.
Alors que les jeunes dansaient et chantaient, s’amusaient donc, la police est intervenue pour disperser la joie. Police à cheval, police en tenue anti-émeute, canon à eau et gaz lacrymogèneseront les seules réponses à cet événement festif en plein air. Il est difficile d’avoir des chiffres précis, mais il semble que 22 personnes ont été interpellées et des dizaines blessées.
Dans ce contexte, ce n’est jamais l’État et sa gestion calamiteuse des questions de santé publique qui est remis en cause, mais la jeunesse qui s’amuse. Et la seule réaction du pouvoir face à cettejeunesse qui danse, c’est la répression, la punition.
Un ordre moral aseptisé et sage est en train de s’installer. Un monde dans lequel chanter et danser devient interdit. En tout cas pour le peuple. Carles forces de répression elles-mêmes ne sont pas restreintes pour aller s’empiffrer dans des restaurants parisiens ou pour faire la fête dans des commissariats.
En Belgique comme en France, le gouvernement fait un choix politique : celui de priver la jeunesse de ses sens, de ses émotions, d’une partie de son existence. Si les nouvelles mesures sanitaires peuvent permettre de voir quelques copains et copines, elles ne permettent pas la rencontre, la confrontation au nouveau. Or, une jeunesse privée de sensibilité, aseptisée, froide, telle que la conçoit le pouvoir, est une génération mûre pour accepter le fascisme.
Les médias soulignent que les policiers ont essuyé des jets de projectiles à Bruxelles. Que faire faceà un canon à eau et des policiers à cheval qui vous courent dessus ? La jeunesse ne paraît pas vouloir se laisser empêcher de s’amuser.
Si les résistances face au pouvoir punitif sont pour lemoment sporadiques, elles existent et mettent en lumière que la lame de fond de la colère existe bel et bien.
Faisons-la émerger.
Un nouvel événement est prévu ce soir : https://www.facebook.com/events/217646970147067/
(post de nantes révoltée)
Une répression indécente de la jeunesse
Partout, la flicaille aux ordres du régime s’en prend spectaculairement aux rassemblements petits ou gros en extérieur.
Dans la vallée de la Drôme, les marchés à Crest, Die et Saillans ont servi récemment de terrain de jeu aux gendarmes, qui ont formé des rassemblements de plus de 6 personnes pour pourchasser, amender, contrôler et filmer à tour de bras.
(Avez-vous déjà vu des descentes de gendarmes à Intermarché Aouste ou au Casinon de Crest ?)
Alors qu’on sait que c’est en extérieur que les contaminations sont les moins fréquentes (quand il y en a), le pouvoir focalise ses flics, ses médias et ses discours puants sur les quelques écarts d’une jeunesse à bout ou de groupes qui chantent et dansent dehors.
C’est indécent, et ça cache mal une volonté de détourner l’attention sur les errements criminels du pouvoir et de mater les populations par la force et la terreur. A moins qu’il ne s’agisse de simples opérations de com pour faire croire aux électeurs à une action efficace du régime ?
Ces gouvernements criminels, qui perpétuent la non-démocratie, le régime policier autoritaire, le capitalisme destructeur, les inégalités sociales et la précarité, la destruction du vivant, viennent sans honte faire la morale et pourchasser des jeunes dans un parc ! En sortant les chiens, les chevaux, les canons à eau, les lacrymos, et tout le toutim.
Ils ne sont même pas foutu de prendre des mesures sérieuses contre l’élevage industriel ou l’aviation civile mondialisée, qui font partie des causes ou des facteurs très aggravants des pandémies de ce type !
Qu’ils partent tous et qu’il en reste aucun.
Un jour, peut-être que les peuples iront chez-eux les chercher pour de bon ?
Georgio GJ
Forum de l’article