A force de sursauter dans l’autoritarisme et de lancer des "chocs de", les chefs macronistes doivent être plein de bleus et de bosses, à moins qu’ils aient le hoquet et butent sur les mots (l’ordre, l’ordre, l’ordre). Avec ces sursauts droits dans leurs bottes, ce qui reste de leur cerveau est sans doute en bouilli à force de s’écraser au plafond.
"En plus de la mise en place de la FAR, la Première ministre a notamment annoncé la possibilité pour les policiers municipaux d’exercer des pouvoirs de police judiciaire ainsi qu’un nouveau plan national de lutte contre les stupéfiants. Sur le volet éducatif, elle a aussi évoqué l’encadrement militaire des jeunes délinquants, des stages de responsabilisation des parents de délinquants et un « bannissement numérique » de six mois des comptes de personnes qui diffusent des contenus violents ou y encourageant. "
"Gabriel Attal vient lancer officiellement la FAR, la Force d’action républicaine. Valence est ville-pilote de ce dispositif avec Besançon et Maubeuge. Selon la note transmise à la presse, le Premier ministre fera également "un point d’étape sur les concertations sur les différentes mesures pour restaurer l’autorité, mieux prévenir la délinquance et renforcer la justice des mineurs." "
On voit que la soi-disant réponse "globale" est surtout concentrée sur une répression totale qui ne touche en rien aux problèmes profonds.
Note le vendredi : le Daubé, qui s’y connaît bien en sécuritaire, commence d’ailleurs par "Il faut sanctionner plus vite et plus tôt" : Gabriel Attal veut un projet de loi sur la « comparution immédiate » avant la fin 2024 "
Au lieu de stopper le "permis de buter" des flics pour refus d’obtempérer ou de démanteler le sytème policier, le régime veut bien sûr sans cesse ajouter des couches de répression et de surveillance (voir : vidéosurveillance algorithimique et biométrique).
Le sécuritaire et le contrôle remplacent partout les nécessaires transformations/améliorations sociales et politiques profondes, lesquelles sont catégoriquement refusées par le pouvoir, qui au contraire veut creuser les inégalités et précarités, accélérer les destructions de conquis sociaux et de communs, continuer les dévastations climatiques et écologiques, accentuer la non-démocratie et la fuite en avant capitaliste, écocidaire et néofasciste.
Le complice du forcené de l’Elysée ne sera pas seul pour mener son show sécuritaire éclair, il devrait être accompagné de tout un aéropage d’oligarques : ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet, ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, ministre déléguée chargée de l’Enfance de les Jeunesse et des familles Sarah El Hairy, secrétaire d’Etat chargée de la Ville Sabrina Agresti-Roubache.
...et d’un très nombreux contingent de flics en tout genre.
Car pour tous ses déplacements parmi "le peuple", tout tyran bien installé doit être protégé par une floppée de flicaille surarmée. C’est dire combien il est aimé.
extraits d’un article de Libération :
Travaux d’intérêt général, « stages de responsabilité parentale », peine de « bannissement numérique »… Elisabeth Borne a présenté ce jeudi 27 octobre un éventail de mesures en accord avec la demande « d’ordre » d’Emmanuel Macron.
(...) « La prison, la caserne ou l’internat pour les jeunes et les amendes pour les parents : voilà ce qu’a proposé comme solution la Première ministre aux maires réunis à la Sorbonne », fustige Mélody Tonolli, adjointe écologiste à Paris
Comme en Kanaky, après avoir créé du désordre, passé en force en réduisant tout en ruines, le tyran Macron débarque tel un chevalier noir pour "restaurer l’ordre", mais un ordre bien à lui et définit par lui, un ordre autoritaire qui ne souffre aucune contestation sérieuse et doit servir exclusivement les intérêts du pouvoir et de ses alliés.