Un article et quelques brochures, essentiel :
Leur écologie est un désastre, déconnectons là
La chose (Coordination Hétéroclite pour l’Obturation des Systèmes Electriques) est une nouvelle initiative de mobilisation critique de la transition énergétique et plus généralement de l’ordre électrique :
« Parmi les innombrables pièges tendus par les gouvernants, la transition énergétique est un mirage qui ne doit pas nous leurrer. Le capitalisme vert a répandu son poison. Il est 200 pour cent électrique, veut tout contrôler, tout monnayer : notre eau, notre atmosphère, notre addiction aux kWhs.
L’énergie dépensée à gaver ce nouveau monde pour rouler, communiquer, manger écolo et participatif est un constant pillage de toutes les ressources disponibles jusqu’à tarir un océan transformée en réservoir de marchandises. Définitivement il n’y a pas transition mais accumulation de la prédation des matières premières, des famines, des guerres civiles, des colonisation des corps et des cerveaux selon le modèle du puçage total. »
Nous publions ici leur premier manifeste :
« Non, nous ne voulons pas de cette soumission à l’ordre électrique et nous allons le mettre à mal de toutes nos forces, avec énergie, la plus saine et humaine qui soit. La sécession au réseau électrique est nécessaire, salvatrice et en cours, soyez rassurés ! »
On essaye de nous convaincre depuis les années 70 que le « changement climatique » serait un problème environnemental global, à résoudre à l’échelle planétaire. Que ce « problème technique » nécessiterait une gouvernance, au sein de laquelle le problème écologique serait recyclé en marchandise globale.
Certain.es militent donc pour un Green New Deal, se félicitent du fait que l’écologie est enfin inscrite à l’agenda politique, se rassurent en croyant que le réchauffement climatique est enfin pris en compte par les COP 21 et suivantes.
Nous avons compris que derrière les déclarations d’intention, la critique des émissions de gaz à effet de serre n’était qu’une mutation technologique. Nous avons vu comment un marché spécialisé dans l’échange de « crédits carbone » permettait aux entreprises du monde entier de continuer à creuser des mines, à fissionner des atomes, tout en bénéficiant d’une reconnaissance pour leur « action écologique ». Raser des forêts au profit de la monoculture, exproprier les populations locales et polluer toute la planète mérite bien un vernis écolo, non ?
(...)
SUITE
Plus d’infos, des brochures imprimables, des dates, sur :
https://lachose.noblogs.org/
avec aussi des conseils de lectures et de films
- La transition énergétique est un mirage criminel, les énergies se cumulent
- Leur écologie est un désastre, déconnectons-là