Le gouvernement, d’un seul coup, suite à l’immolation d’un étudiant à Lyon le 8 novembre 2019, fait semblant de découvrir la précarité des étudiants...!
Mais si le gouvernement macroniste s’inquiétait vraiment de la précarité des étudiants, il aurait agit bien avant !
Là ministres et président Macron en alerte font semblant de s’inquiéter du sujet (voir article cité en bas de cette page), voire annoncent quelques mesurettes, mais c’est uniquement par peur que la révolte étudiante augmente et rejoignent les gilets jaunes et tous les autres.
- La précarité tue - En réalité, le gouvernement Macron se moque complètement des édudiants !
Etudiants, ne tombez pas dans le piège des promesses gouvernementales, des mesurettes et de l’enfumage via une commission ou un « grand débat » sur la vie étudiante.
Ne vous faites pas avoir par vos directions syndicales réformistes qui chercheront sans doute à négocier et à apaiser (selon les souhaits du régime) pour que la situation retourne à la normale et que vous restiez bien sages, comme les lycéens en décembre 2018 que la police avait réprimé férocement ?!
Merdias et gouvernement chercherons à vous diviser, à traiter les étudiants plus déterminés de « casseurs », de « violents illégitimes » et « d’éléments extérieurs ».
Les gouvernements sont maîtres dans l’art d’enfumer et de réduire les colères à des petites revendications catégorielles, à des défoulements ou à des problèmes personnels (tendance suicidaire, fragilité...), alors que tout le monde sait que le problème est bien plus profond.
Les problèmes sont structurels, le problème c’est l’absence de démocratie réelle et la tyrannie qui règne par la force des flics, des merdias et des tribunaux aux ordres, le problème c’est notre impuissance politique et économique, c’est l’économie de marché qui nous dresse à la compétition de tous contre tous déjà à l’école, c’est le marché du travail qui a besoin de précaires et de chômeurs pour maintenir les salaires bas et les profits faramineux d’actionnaires déjà richissimes, c’est l’idéologie de Croissance qui détruit le climat, le vivant et notre avenir vivable, c’est les loyers qui augmentent toujours conformément aux lois de l’offre et de la demande, c’est « l’uberisation » du travail et de la vie, c’est la marchandisation de tout, c’est la destruction accélérée des liens humains authentiques, c’est les idées et pratiques néo-fascistes du gouvernement et de ses merdias, c’est la surveillance et la répression policière toujours plus fortes, etc.
Donc, à nous tous et toutes de faire l’inverse de ce que souhaite le gouvernement pour sa survie précaire. Ne restons pas cantonnés dans des revendications catégorielles qui ne font pas le poids face au rouleau compresseur ultralibéral décomplexé imposé à coup de LDB dans la gueule un secteur après l’autre, qui au mieux n’obtiennent que des miettes ou des non-reculs, visons plutôt des changements radicaux et profonds.
C’est à dire pas seulement imposer la démission du gouvernement et du président tyran Macron, mais la destitution des institutions antidémocratiques, la critique radicale du capitalisme et du modèle économique de croissance, la destitution de tous les lobbies capitalistes et de leurs bases matérielles (propriétés, capitaux...). Avec l’objectif parallèle de bâtir des démocraties directes, des assemblées partout, des structures autogérées décentralisées, des coopératives à but non lucratif, etc.
La précarité tue, mais la précarité et la destruction du vivant sont inhérentes au système mortifère dont le gouvernement et le tyran en chef Macron sont les promoteurs et les artisans sans pitié.
La précarité tue, et on ne l’arrêtera pas avec des réformettes et des dialogues « constructifs » et « démocratiques » avec des tyrans aux mains tachées de sang, on arrêtera toutes les formes de précarités seulement si on impose des changements radicaux dans tous les domaines.
Le « retour à la normale » est le carburant empoisonné de la précarité et de toutes les saloperies voulues ou induites par le système en place.
La précarité tue, la lutte et la solidarité sont nos armes.
RDV les 15-16-17 novembre dans les rues, les ronds points et autres avec les Gilets jaunes.
RDV à partir du 5 décembre pour une grève générale longue et dure, avec moult blocages et autres manifs sauvages.
- La précarité tue - En réalité, le gouvernement Macron se moque complètement des édudiants !
#laprecaritetue
#revolutioneverywhere
« Nous ne retournerons pas à la normalité, car la normalité était le problème »
Echos internationaux entre les révoltes. #Chili #Chile #HongKong
Forum de l’article