♫ A écouter sans modération...
Il était une fois un enfant-homme, il était né en 52 de l’ère technologique. Avec ses deux frères et ses cinq sœurs, avec maman et papa ils formaient une famille nombreuse. De son enfance il n’avait que de vagues souvenirs, ni plus heureux, ni plus malheureux que d’autres enfants, il s’était laissé porter par le fleuve de la vie. Seul le souvenir de l’autre femme donnant un baiser à son papa lui avait marqué le cœur durablement, le rapprochant encore plus de sa maman. Cette maman, d’avant l’ère technologique, vivait son mariage avec les valeurs d’antan, acceptant la souffrance, le travail-servitude, toute occupée dans son rôle de maman "chatte" au bien-être de sa progéniture. Elle ne savait que courber l’échine sans penser à quitter ce papa "chat de gouttière" qui ne savait que profiter d’elle. L’enfant-homme ne su que bien plus tard, que cette maman "chatte" n’avait pas quitté ce compagnon, tout simplement à cause de l’Amour qu’elle lui portait.
Quand l’enfant-homme devint un homme-enfant il voulut avoir une famille, une vraie famille, alors il se maria et eut deux beaux garçons ; Gaëtan et Alexandre. Mais sa maman et son papa ne l’avaient pas préparé pour cette aventure, ni pour d’autres d’ailleurs, et il ne sut pas aimer sa compagne et concilier tous les travers de la vie avec la vie de sa famille, il fonçait dans le mur. A 30 ans l’homme-enfant tomba amoureux pour la troisième fois de sa vie, c’était une femme plus âgée que lui mais tellement présente, tellement rassurante, tellement dynamique, tellement tout. Il vécu avec elle une grande partie des plus belles années de sa vie
L’homme-enfant gardait un souvenir de sa séparation d’avec la maman de ses enfants, des mots dit à son fils de 7 ans. A la question de se fils les yeux remplit des larmes qui montaient de son cœur « papa pourquoi tu pars » l’homme-enfant lui avait répondu « parce que ton papa n’est pas encore un homme ! ». L’homme-enfant partit, laissant se fils dans un abîme de questions et de tristesse.
Pendant ce temps là, la maman "chatte" continuait sa vie de souffrance et d’Amour avec la papa "chat de gouttière".
L’homme-enfant avait appris que l’Amour n’est pas sans fin, que la vie n’était pas le "long fleuve tranquille" de son enfance et il commençait à gravir le chemin si escarpé du pardon à son papa.
Pendant ce temps là, la maman "chatte" continuait sa vie de souffrance et d’Amour avec la papa "chat de gouttière".
L’homme-enfant était égoïste, menteur et con, toujours insatisfait, toujours en quête d’un ailleurs où l’herbe est plus verte. Son cœur rempli de sensiblerie qu’il confondait volontiers avec la sensibilité.
L’homme-enfant eut 39 ans, il rencontra une autre femme, car au fond de lui avait surgi un désir d’enfant, un enfant qu’il pourrait véritablement guider sur le fleuve, de la vie, pas si tranquille que ça. Là, il crut vraiment avoir atteint le bout de cette quête sans fin, il était chez lui et la vie allait voir ce quelle allait voir. De grandes transformations avaient travaillée en lui, il croyait que cela l’avait fait grandir, ce n’était qu’illusion.
Pendant ce temps là, la maman "chatte" continuait sa vie de souffrance et d’Amour avec la papa "chat de gouttière".
L’homme-enfant courait après le bonheur, n’ayant pas encore compris que son bonheur, n’était pas forcément le même que celui de la maman de leur petite Marion. Comme un lapin, il courait le garnement. Il courut jusqu’à ce jour où la compagne ce rebella contre ce bonheur qui n’était pas le sien ; « tu crois que je suis heureuse avec toi », comme une gifle les mots mirent l’homme-enfant à terre, « je ne veux plus vivre avec toi » la gifle devint massue.
La maman de l’homme-enfant n’était plus là pour consoler l’enfant-homme, elle ne souffrait plus, un vilain crabe avait ravi sa vie deux ans auparavant. L’homme-enfant hurla sa souffrance à la face de Dieu, plus de maman, un papa mourant, un frère en prison, une famille désunie, sa fille "volée", seul et sans Amour.
L’homme-enfant eut des pensées meurtrières et connut la peur avec les cauchemars ; homme pendu, seaux remplis de sang.... Il vivait chaque minute de sa vie détruite avec l’espoir d’un retour miraculeux de la femme-aimée. De plus en plus profond il s’enfonçait dans les ténèbres.
La peur devint terreur quand le papa de l’homme-enfant, épuisé par le chagrin, décida de laisser fuir sa vie. L’homme-enfant n’entendait plus la petite musique qui naguère, montant de son cœur, faisait danser sa vie.
Des visions l’assaillirent ; sa petite fille lui disant comme autrefois, tous les soirs « bonne nuit mon papa », ses cheveux caressant son visage et l’odeur de bébé montant à ses narines, des maisons chaudes et rassurantes, des corps de femmes aux seins gonflées, le sexe offert comme un bouquet de ces fleurs, dévoilant leurs beauté le temps d’un printemps. La douceur de leurs peau à jamais inaccessible. Mais surtout c’était la vision de ce fusil pointé sur lui qui l’obsédait.
Un soir, l’homme-enfant mit le chemin sous ses pieds et partit au-delà de la ligne de crête masquant l’horizon. Ni le ciel bleu du pays de Giono, ni l’odeur du romarin, des cyprès, ni les nouvelles rencontres, ne parvenaient à effacer la vision du fusil. Le bonheur des autres lui était devenu insupportable.
Alors le moine-ami d’une voix douce et ferme, dit à l’homme-enfant de quérir sans tarder le mage-sophrodynagologue, sous peine de ne jamais revoir la lumière.
Le mage apprit à l’homme-enfant à respirer à descendre en lui pour chercher la lumière, la force qui allait l’aider à se libérer, comme Jésus l’avait montré à la Samaritaine. Le mage lui indiqua la route qui le conduirai chez la femme-fée. L’homme-enfant avec l’aide de la femme-fée commença à gravir le chemin de la lumière, vers la vie.
L’homme-enfant comprit que toutes ses quêtes, tous les trésors, toute l’énergie qu’il avait mise à puiser celle des autres, tout ce qu’il avait vainement cherché. Tout cela il le trouverai au plus profond de son être, il comprit pourquoi Jésus pointant son doigt sur la Samaritaine lui dit « Le temple de Dieu est là ! ».
Aujourd’hui l’homme-enfant vit seul, la solitude lui est difficile, mais il est moins seul, avec ce qu’il a appris, qu’au temps ou entouré par ceux qu’il aimait, il vivait à leurs dépens. Il est en chemin, en chemin pour que l’homme-enfant devienne simplement l’homme qu’il est. Longtemps il a attendu cet Amour, pour un jour le découvrir dans un sourire et là, il a su que oui, il était arrivé au terme de sa quête. La vie maintenant ce conjuguait non plus par je mais bien par nous... Conscient qu’il avait su le recevoir, pour mieux le partager !. Et l’homme su que l’Amour n’est pas la fin du chemin... mais le début du voyage...
La musique chante de nouveau dans mon cœur écoutez, sentez, touchez, regardez elle est partout c’est une onde de vie...