A la réunion 3CPS du 14 décembre, les élus (notamment ceux de Crest chapeautés par le Baron) meneurs de l’actuel projet de centre aquatique ont décidé de gaspiller 360.000 € de plus juste pour des études plus approfondies sur le projet, notamment financières, et réétudier le projet ensuite.
Ce ne sont pas les scrupules qui les étouffent quand il s’agit de dépenser notre argent pour imposer leurs lubies archaïques.
Cette énorme dépense supplémentaire est inutile car on n’a pas besoin d’études plus approfondies (menées de surcroît par des cabinets toujours plus ou moins complaisants) pour savoir que l’actuel projet est foireux.
Déjà, sur le fond, il est en complète contradiction avec les nécessaires adaptations au changement climatique qui vient, ainsi qu’aux urgentes nécessités de diminuer drastiquement nos empreintes carbones.
Ensuite, avec les centres aquatiques et piscines couvertes qui fleurissent au sud de Valence, et notamment l’énorme complexe « aqualudique » prévu à Valence L’Epervière pour 2019, le déficit annuel prévu, déjà énorme avec au moins 600.000 € avoués, devra être revu encore à la hausse.
Et les élus voudraient qu’on leur fasse confiance, comme ça, sur leur bonne mine, sur leurs soit-disant bonnes intentions, sur des études biaisées et incomplètes menées par leurs « obligés » !
Avec de tels charges, on peut craindre que le centre aquatique prévu à Crest ferme au bout de quelques années.
Mais une friche industrielle de plus ce n’est pas grave, les entreprises constructrices auront fait leur beurre, les élus leur business électoraliste à nos frais et les cabinets d’étude auront touché le jackpot !
En fait, les élus acharnés à nous imposer ce projet de centre aquatique mentent quand ils disent que le projet sera remis sur la sellette au regard des études approfondies (à 360.000 € !). En effet, ils n’ont aucune intention de faire machine arrière ou de modifier quoi que ce soit de substantiel.
De plus, une fois les 360.000 € dépensés, même si par extraordinaire les études n’étaient pas très favorables, ils diront bien sûr qu’ils ne peuvent plus revenir en arrière maintenant qu’ils y ont mis autant d’argent.
L’art de l’enfumage en grand par des dépenses auto-justificatrices !
Hélas, vue l’apathie et la résignation générale, quand ce n’est pas l’assentiment à cette fuite en avant autodestructrice, peu de personnes s’alarment vraiment de ces aberrations, un boulevard leur est donc ouvert.
Il faut dire aussi qu’on ne vit pas dans une démocratie, que les élus ont légalement tout pouvoir, et que l’information transparente et éclairée n’est pas leur fort.
Il ne nous reste donc plus qu’à être nombreux, déterminés et organisés pour pousser à des changements radicaux à tous les niveaux.