Une nouvelle étude révèle que les écosystèmes océaniques sont susceptibles de s’effondrer dans les années 2020 et les espèces terrestres dans les années 2040, ...à moins que le réchauffement climatique et les destructions d’écosystèmes ne soient enrayé très vite et très fortement :
Une nouvelle étude prédit que l’écosystème océanique s’effondrera cette décennie - L’écosystème mondial est beaucoup plus en danger que ne le pensaient les scientifiques, selon une nouvelle étude - et cela veut vraiment dire quelque chose (...) La recherche prédit que sans une action urgente pour inverser le changement climatique mondial, des écosystèmes océaniques entiers pourraient soudainement s’effondrer cette décennie, rapporte The Guardian . C’est un avertissement terrible : comme divers organismes font face à des températures plus élevées que tout ce qu’ils ont auparavant, l’étude prévoit des morts soudaines et massives (...) « Ce n’est pas une pente glissante, mais une série de bords de falaise, frappant différents endroits à différents moments », a déclaré le directeur de recherche Alex Pigot de l’University College London au journal The Guardian. (...) À moins que les dirigeants mondiaux n’agissent pour mettre fin aux effets les plus graves du changement climatique, l’étude prévoit une mortalité terrestre similaire au cours des années 2040. (article en anglais - Source Guardian)
- L’écosystème océanique peut s’effondrer en une décennie à partir de 2020
Voir aussi :
- L’extinction massive actuelle est en pleine accélération, selon une nouvelle étude - Et la pandémie de COVID-19 en est une preuve supplémentaire.
Bien entendu, il serait plus juste de dire « destruction massive d’animaux et d’espèces par le capitalisme et la civilisation industrielle ».
Extraits :
“La sixième extinction de masse à laquelle on assiste actuellement pourrait constituer la menace la plus sérieuse pour la survie de la civilisation”, indiquent les auteurs dans leur rapport. “Des milliers de populations d’espèces animales vertébrées ont disparu en un siècle, ce qui suggère que la sixième extinction de masse est causée par l’humanité et qu’elle s’accélère.”
“L’extinction est un choix politique”, ajoute-t-elle. “Nous avons atteint un carrefour où nous mettons en péril notre propre avenir si nous n’abandonnons pas les énergies fossiles et ne mettons pas fin à l’exploitation des animaux, tout en réglant les questions de pauvreté et d’injustice. Pendant ce temps, le gouvernement américain fait la sourde oreille et a vidé de leur substance près d’une centaine de lois environnementales, dont l’Endangered Species Act.”
Bien entendu, il serait plus juste de dire que ce n’est pas l’humain en général qui détruit le vivant, mais une certaine culture, la civilisation.
En fait, il devient fastidieux et déprimant d’enregistrer chaque mois les destructions du monde vivant et du climat.
On a l’impression que c’est vain, sauf à l’article de la mort par catastrophes, la plupart des gens préfèrent toujours et d’abord profiter des terrasses et des loisirs. Ils s’en foutent ou ne savent pas quoi faire, prisonniers qu’on est du système capitaliste et de son individualisation des problèmes.
Dans le domaine écologique et climatique, si on réagit juste au moment des grosses catastrophes qu’on se prend en pleine poire, c’est trop tard, c’est avant qu’il faut agir et se révolter.
Dans le domaine social et politique, on peut, difficilement, espérer réparer le carnage après coup (comme après les deux guerres mondiales), mais là pour le réchauffement climatique et la destruction des espèces, dites-vous bien qu’après coup on ne peut rien réparer du tout, rien rattraper, il ne reste après qu’à subir les cendres et les larmes de sang.
C’est cette absence d’anticipation, de réaction à la hauteur, cette aptitude des humains à s’adapter et à subir des situations de vie merdiques, ce goût pour se laisser endormir par « le pain et les jeux » et pour laisser faire les puissants et arrivistes qui causeront peut-être la fin de l’humanité, ou en tout cas des hécatombes bien pires que les guerres mondiales.
A moins que....? ...à moins que de fortes minorités fassent ce qu’il y a à faire :
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