L’action de La Française des jeux prend 15 % au premier jour de son introduction en bourse. Vendez demain !
Les pseudo-libéraux aiment caresser le mythe que la bourse serait le lieu d’une sorte de capitalisme populaire, où chacun jouerait ses économies sur un pied d’égalité (level field). Ça eut peut-être été. Ce ne l’est plus depuis longtemps.
Car les Zinzins (Investisseurs institutionnels, en langage de gnome zurichien) manipulent les cours à leur envie. Les Zinzins, ce sont les grandes banques, assurances, fonds de pension, bref tous les acteurs disposant d’importantes masses de liquidité. En achetant en masse, on fait monter les cours. Une fois ceux-ci montés, on vend. Les cours s’écroulent, mais on gagne des dizaines de milions presque sans rien faire du jour au lendemain. Il existe certes une Autorité des Marchés Financiers (AMF). Où le vilain côtoie le coquin.
Vendez demain !
Ne serait-ce que parce que vous avez un peu d’éthique, parce que vous savez que la Français des Jeux (dont le siège luxueux est à Vitrolles et le bureau de son PDG, un pote à Mitterrand quand je l’ai rencontré jadis, vaste comme un appartement) est une entreprise immorale qui ponctionne les plus pauvres en leur vendant du vent. Vendez parce que vous n’auriez pas l’idée d’investir dans le trafic de drogue ou la traite des enfants !
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