Il n’y a pas de dérives sécuritaires, l’Etat capitaliste déroule juste sa planification industrielle

Appli StopCovid, vidéo-surveillance, drones, reconnaissance faciale, traçage numérique via IA sont indispensables ...à CE système

mercredi 29 avril 2020, par Camille Pierrette.

En réalité, l’application StopCovid, les drones de surveillance, le traçage numérique via Intelligence Artificielle et la reconnaissance faciale ne sont pas des "dérives sécuritaires", il s’agit en fait de la continuité logique de la gestion étatique et du business juteux des lobbies de la sécurité et des armes.

Deux articles pour commencer :

  1. « L’application StopCovid détourne notre attention de dérives sécuritaires bien plus préoccupantes » - Le gouvernement entend mettre en place une application pour téléphone intelligent destinée, selon lui, à lutter contre la propagation du Covid-19. Loin d’avoir prouvé une quelconque efficacité, StopCovid banalise le recours à la surveillance numérique et masque la mise en pratique de mesures liberticides, comme le recours aux drones ou à la reconnaissance faciale hors de tout cadre juridique. (...) Avec la pandémie, on a vu se déployer un véritable arsenal technosécuritaire. La crise a aussi permis aux industriels de se racheter une vertu. Ça a commencé avec Orange fin mars, qui a tenté de recycler son service de géolocalisation. Puis avec le commissaire européen Thierry Breton, qui a réuni les huit principaux opérateurs européens pour qu’ils mettent en avant leurs offres commerciales afin de surveiller la population.
    Plus que l’application en elle-même, ce qui nous a intéressés à La Quadrature du net, c’est de voir les entreprises que l’on combat depuis des années, comme Thales ou Dassault System, se réinventer, changer de discours, et cacher sous le paravent sanitaire leurs velléités sécuritaires et leurs intérêts financiers.
    Depuis plusieurs années, ces industriels essayent de vendre aux municipalités des systèmes de vidéosurveillance automatisée, des outils de reconnaissance faciale, des drones, mais ils n’y arrivent pas très bien. La population et les élus locaux y sont peu favorables. Et quand ils le sont, les associations les attaquent au tribunal. Ces systèmes se heurtent à un problème d’acceptabilité sociale. Il fallait qu’ils trouvent un moyen de rendre plus attrayante la surveillance constante des corps dans les espaces publics et les espaces privés. C’est ce que leur a offert la crise actuelle.
    Pour nous, c’est ici que réside le véritable danger. Dans cette forme d’acclimatation. Si la population cède à l’angoisse et qu’elle se sent protégée par ces outils high-tech pendant la pandémie, cela servira à terme de justification culturelle. Ça va cimenter l’acceptabilité sociale qui manque à cette industrie sécuritaire et militaire.
    (...)
    On est en train de déployer des drones sans fondement légal et personne n’attaque ces décisions ! On laisse Estrosi et la préfecture de police s’amuser tranquillement avec leurs nouveaux jouets !
    (...)
    Avec cette pandémie, on risque d’avoir un effet cliquet. À partir du moment où une partie de la population renoncerait à une liberté, à l’intimité ou à l’anonymat dans la rue, ce serait très dur de la retrouver par la suite.
  2. « StopCovid est un projet désastreux piloté par des apprentis sorciers » - Il faut renoncer à la mise en place d’un outil de surveillance enregistrant toutes nos interactions humaines et sur lequel pèse l’ombre d’intérêts privés et politiques, à l’instar du scandale Cambridge Analytica, plaide un collectif de spécialistes du numérique dans une tribune au « Monde ». (...) En focalisant des ressources, l’attention du public et celle des parlementaires sur une solution technique probablement inefficace, le gouvernement nous détourne des urgences les plus criantes : la pénurie de masques, de tests et de médicaments, ou les inégalités d’exposition au risque d’infection.

L’application StopCovid est bien l’arbre pourri qui cache la grande forêt vénéneuse de la technopolice.
Mais le pire dans tout ça c’est qu’il ne s’agit pas du tout de "dérives sécuritaires" d’apprentis sorciers et de sociopathes, mais d’une volonté affirmée et continue, de planification industrielle sur la durée, de choix logiques et inévitables dans une société telle que la nôtre.
Nous sommes sous la coupe d’un Etat centralisé et du business lucratif des gros groupes d’armements, le tout baignant dans le capitalisme totalitaire.
Un telle société divise et individualise les gens et les maintient dans la peur permanente (relire le roman 1984 de George Orwell et « Sous le soleil de Big Brother » de François Brune), le matraquage merdiatique sur l’insécurité due à la délinquance ou aux virus (ou au terrorisme, etc.) masque l’insécurité bien plus grande due au fonctionnement légal du système en place. De plus, la plupart des "crises" et problèmes dits de sécurité sont des conséquences directes ou indirectes du dit système (inégalités sociales, frontières, colonialismes, pillages, absurdité, exploitation, racisme, ghettos, etc.).

L’accroissement continu de l’arsenal sécuritaire est un fonctionnement institutionnalisé et bien huilé, pas du tout une dérive involontaire ou un écart déviant.
C’est comme les brutalités policières récurrentes, ce ne sont pas des bavures, elles font partie d’un système institutionnalisé, couvert par les hiérarchies, impuni, encouragé (Voir les analyses de Mathieu Rigouste), nécessaire au fonctionnement courant du capitalisme et de l’Etat.

Si cette technopolice lucrative ne s’arrêtera pas et continuera à s’imposer de fait d’une manière ou d’une autre dans CETTE société, capitaliste, hiérarchisée, inégalitaire et hyper étatique, en revanche ce système de société lui n’est pas du tout inéluctable, on peut lutter pour en changer.

D’autant que, la police, les outils de surveillance et de répression sont un marché très juteux pour les capitalistes du secteur de la sécurité et des armes. Et un marché ça doit toujours croitre et vendre de nouveaux produits pour que les entreprises puissent continuer à vivre et les détenteurs de capital le faire fructifier.
Donc les lobbies n’y renonceront pas tout seuls.
L’Etat est largement sont la coupe de ces lobbies de la sécurité (comme pour le nucléaire ou l’agriculture industrielle), et d’autre part les institutions technocratiques et politiques ont également intérêt à déployer la technopolice pour soumettre, masquer les ratages volontaires ou non, contrôler les révoltes, faire croire à leur action et à leur utilité, elles ne renonceront pas non plus toutes seules.

Les associations de Droits de l’Homme et de libertés publiques, certains députés et militants auront beau dénoncer, démontrer, analyser, la technopolice avancera ses pions.
On aura beaucoup vouloir se distinguer de la dictature chinoise (voir le documentaire d’Arte « Tous surveillés » en bas de page), dans le cadre capitaliste et étatique existant, rien ne peut l’arrêter. Au mieux, elle sera retardée, assortie d’étapes, de conditions, de restrictions temporaires.
Mais les crises quelconques (révolte, virus, attentat, cyclone...) engendrées ou attisées par la civilisation capitaliste qui permettent opportunément les stratégies du choc permettront aux Etats de vanter les mérites et l’intérêt dit vital des nouveaux outils de surveillance, de répression et de contrôle. Et les populations, privées d’autonomie, de pouvoir et de recul approuveront, demanderont ou supporteront un joug toujours accru.
A moins qu’à force de vraies révoltes se fassent jour, assorties de vrais changements structurels...

Conclusion

Toutes ces saloperies orwelliennes sont dans la continuité logique de cette société capitaliste autoritaire et totalitaire, elles sont planifiées par des projets industriels portés par des lobbies et les intérêts de l’Etat. Ce ne sont ni des dérives ni des écarts temporaires.
Ne rêvons pas, quand ils en auront besoin, les pouvoirs et les lobbies utiliseront, avec éventuellement un léger retard, TOUTES les technologies de surveillance et de répression dont ils disposent, comme ils ont toujours fait. Il faut juste le temps que les technologies soient au point, pas trop coûteuses, et trouver de bons prétextes pour les faire accepter aux gens.
...et les prétextes ne manqueront pas.

Dans ce cadre capitaliste et étatique, le dogme libéral du respect de la (pseudo) liberté de chacun dans sa bulle (en réalité surtout la liberté des puissants et de la marchandisation) mène en réalité à des régimes autoritaires et totalitaires (voir des dictatures) pour tous.
Les terribles anticipations dystopiques de notre enfance se réalisent, on constate souvent qu’elles sont des projections du présent en déroulant ses fils de fond.
Bientôt Terminator suite aux IAG en cours de développement (Intelligence Artificielle Générale) ?

Mieux vaut lutter à fond dès à présent pour stopper tout ça, d’autant que les urgences climatiques/écologiques/sociales se précisent et exigent non seulement d’empêcher les avancées de la méga-machine ravageuse, mais de la faire reculer.

Avec des antennes 5G partout, des satellites, des drones furtifs, la reconnaissance faciale et le traçage numérique automatisé via Intelligence Artificielle, il sera bien plus difficile de lutter, le pouvoir des tyrans est/sera/serait démultiplié, mais n’oublions pas qu’à toutes les époques les résistants ont su s’adapter aux armes des pouvoirs pour leur échapper et les contrer.
Et puis les romans aussi peuvent inspirer, voir "Les Furtifs" de Damasio, où la technopolice et le flicage social non-stop sont très développés, mais où les résistances se tissent malgré tout, et parfois réussissent.

- En complément quelques articles :

  • Ne laissons pas s’installer le monde sans contact - Tant de gens parlent du « jour d’après », de tout ce qu’il faudra accomplir et obtenir après le coronavirus. Initié par le collectif Ecran total et Ecologistas en accion, ce texte soulève le risque que les bonnes résolutions pour le jour d’après soient déjà neutralisées par l’accélération en cours de l’informatisation du monde. Il propose un boycott massif de l’application Stop-COVID19 qui sera mise en place au mois de mai.
  • La 5G, infrastructure logique d’internet - « La 5G esquisse une transformation de la majorité des infrastructures de production et de circulation » - De nombreuses théories conspirationnistes accompagnent le déploiement actuel de la 5G. Il en est de même pour le Covid-19, et il n’a donc pas fallu attendre longtemps pour que d’aucuns tissent un lien entre la mise en route de la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile et la propagation du virus couronné. Utilisons cette rumeur comme prétexte pour nous intéresser au développement de cette nouvelle technologie de communication. Et comprendre en quoi la promesse de l’Internet partout « met en jeu le monde et les manières d’y vivre ».
  • Les nouveaux outils de coercition se profilent déjà : Coronavirus : un bracelet électronique pour sortir du confinement ? - VIDÉO. Une société française propose au gouvernement le port d’un bracelet connecté plutôt qu’une application mobile pour suivre les malades après le déconfinement.
Tous surveillés - 7 milliards de suspects. Documentaire choc !
par [iPhilGood->https://www.youtube.com/user/fifieuskadi]
https://www.youtube.com/watch?v=s65_heahVXE

Forum de l’article

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  • Il n’y a pas de dérives sécuritaires, l’Etat capitaliste déroule juste sa planification industrielle Le 15 octobre 2020 à 11:41, par Camille Z

    - À l’aéroport de Lyon, Vinci banalise la reconnaissance faciale - L’expérimentation de reconnaissance faciale lancée la semaine dernière par Vinci Airports est un nouveau pas vers la banalisation des technologies de surveillance biométrique. Grâce aux financements de l’Etat et au soutien implicite de la Cnil, l’entreprise Idemia a pu déployer sans inquiétude son dispositif biométrique dans l’espace public. Nulle doute qu’elle et les autres entreprises de la Technopolice sauront en profiter.

    C’est une nouvelle étape dans la banalisation de la reconnaissance faciale, et plus largement du contrôle social biométrique. Tout cela parce qu’une entreprise considère que, dans un aéroport, « l’un des stress possible (…) c’est les files d’attente ou la complexité de reconnaissance des documents ». On retrouve dans ce projet les mêmes idées de « fluidification » et de « facilitation d’accès » qui sont au coeur des projets de « Smart/Safe Cities », les mêmes arguments qui nous poussent à nous opposer à ces projets : un idéal de rationalisation et d’optimisation, un idéal d’algorithmisation complète de nos espaces urbains.
    (...)
    Est aussi présente l’idée qu’il s’agirait d’une reconnaissance faciale « moins grave », car cantonnée à un aéroport plutôt que déployée dans la rue ; non basée sur l’identification (par exemple, le fait de retrouver une personne recherchée) mais sur l’authentification (confirmer qu’une personne est bien celle qu’elle prétend être). Ces distinctions sont des faux-débat. Il n’existe pas de reconnaissance faciale moins grave qu’une autre. Qu’il s’agisse d’une reconnaissance faciale « en direct », ou « en différé », d’ « authentification » ou d’ « identification », dans un aéroport, ou dans la rue, il s’agit de la même technologie traitant ce que nous avons de plus intime, des mêmes algorithmes destinés à classés les individus, et bien souvent derrière de la même entreprise.

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  • Il n’y a pas de dérives sécuritaires, l’Etat capitaliste déroule juste sa planification industrielle Le 20 mai 2020 à 16:53, par Camille P

    Demain les drones - Loin de s’opposer au déploiement des drones par la préfecture de police comme le lui demandaient la Ligue des droits de l’homme et la Quadrature du Net, le Conseil d’Etat a admis la nécessité et la légitimité d’une surveillance collective et personnalisée de l’espace public par ces appareils.
    (...)
    Il faudra bien que ces drones soient mis en service, s’ajoutant aux 400 déjà fonctionnels dans la police et la gendarmerie. Ils seront déployés indépendamment de l’état d’urgence sanitaire, et beaucoup plus largement qu’avant le 17 mars 2020 où ils n’étaient utilisés que de manière ponctuelle (surveillance d’évènements sportifs, de manifestations de gilets jaunes, de certains axes routiers…). La surveillance de masse est plus que jamais facilitée par les nouvelles technologies, au motif fourre-tout mais aujourd’hui difficilement contestable de la protection de la population contre le coronavirus. Une fois ancrée dans les pratiques administratives sécuritaires et acclimatée dans des esprits apeurés en quête d’un illusoire risque zéro, il ne sera plus possible de s’en passer. A coup sûr, nous sommes sur le point de changer de civilisation.

    Le covid-19 aura été un facteur d’accélération du « grand bond en avant » vers le 1984 orwellien.

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  • Il n’y a pas de dérives sécuritaires, l’Etat capitaliste déroule juste sa planification industrielle Le 19 mai 2020 à 15:37, par Camille P

    Quelques liens sur ces qestions ;

    • Robotique et surveillance : Le flic de demain sera-t-il un robot ? - Les semaines que nous avons passées nous aurons appris que la science-fiction n’est pas réservée aux séries télévisées. Elles contribuent simplement à nous rendre ces horreurs du futur plus familières. Une chose est sûre : ceux dont le métier est de nous surveiller n’hésiterons pas à utiliser tous les moyens technologiques qui se présenteront à eux.
    • Petite victoire temporaire contre les drones : Les goélands abattent leur premier drone (NOTE : le système policier procède toujours comme ça pour avancer : il lance de nouvelles pratiques illégales, qui sont alors plus ou moins retoquées, puis l’Etat crée ensuite le cadre légal permettant de légaliser et redéployer les nouvelles pratiques - Et là plus de problème, c’est légal)
    • Emission vidéo : ALERTE ! NOS LIBERTÉS SONT CONFISQUÉES

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  • Il n’y a pas de dérives sécuritaires, l’Etat capitaliste déroule juste sa planification industrielle Le 11 mai 2020 à 12:38, par Camille Pierrette

    Le meurtre du bon sens : la Dictature Sanitaire

    - Le nouveau fascisme ordinaire, acceptable et accepté (suite sur Mediapart)
    Interdiction de sortir, de contact physiques, de recevoir des gens chez soi. Délations, dénonciations, police des « mœurs » qui sillonne les rues à la recherche des vils subversifs qui ne se soumettraient pas à la « loi martiale » décrétée par un gouvernement qui s’est octroyé les « pleins pouvoirs ». Voici quelques exemples du quotidien des gens dans la plupart des pays du monde.

    Selon Hannah Arendt la différence entre une dictature et un régime totalitaire ne se situe pas dans l’ampleur de l’arbitraire, de la répression et des crimes, mais dans le degré de contrôle du pouvoir sur la société : une dictature devient « totalitaire » lorsqu’elle investit la totalité des sphères sociales, s’immisçant jusqu’au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle).
     Source : Hannah Arendt, La nature du totalitarisme

    Interdiction de sortir, de contact physiques, de recevoir des gens chez soi. Délations, dénonciations, police des « mœurs » qui sillonne les rues à la recherche des vils subversifs qui ne se soumettraient pas à la « loi martiale » décrétée par un gouvernement qui s’est octroyé les « pleins pouvoirs ». Répression et lourdes sanctions en cas de non-respect du nouveau code de conduite, chasse aux sorcières de ces « criminels », « meurtriers », « égoïstes » qui osent braver ces interdictions liberticides. Et la liste peut encore continuer… Vilipendés par une masse populaire fanatisée, ces « salauds de subversifs » sont ainsi jugés de façon accélérée et expéditive (ouverture de tribunaux d’exceptions pour ces « salauds ») et jetés en pâture dans l’enfer des réseaux (anti-)sociaux.

    La loi martiale est l’instauration dans un pays d’un état judiciaire d’exception, au sein duquel l’armée assure le maintien de l’ordre à la place de la police ou en collaboration avec celle-ci. C’est le chef d’État qui « invoque » la loi martiale, ce qui signifie que le général de l’armée prend le pouvoir pendant un temps délimité. Elle se traduit généralement par la suspension totale ou partielle des libertés fondamentales des citoyens, notamment celles de se rassembler, de manifester et de ne pas être emprisonné sans fondement judiciaire. La loi martiale n’entre en vigueur qu’en raison d’une situation exceptionnelle, ou perçue comme telle.
     Source : Wikipedia

    (...)

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  • Il n’y a pas de dérives sécuritaires, l’Etat capitaliste déroule juste sa planification industrielle Le 8 mai 2020 à 19:52, par Camille Pierrette

    - Exemple récent :

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