En France on a beau avoir des lois, des élections, certains droits et libertés, ce régime n’est pas une démocratie pour autant.
Je ne vais pas ici détailler toutes les raisons qui font que ce pays n’est pas une démocratie, mais voici quelques indications :
- La population a seulement le droit de voter pour X ou Y, mais les élus une fois au pouvoir peuvent faire à peu près ce qu’ils veulent sans véritable contrôle. Que ce soit les maires, les conseillers régionaux, les députés, ministres, présidents de la république, c’est toujours la même chose, ces gens peuvent décider unilatéralement de ce qu’ils veulent avec leur majorité. L’opposition ne fait que de la figuration, et le bon peuple ne peut qu’attendre les prochaines élections pour voter à nouveau pour Y ou Z.
Un système électif représentatif n’est pas une démocratie, c’est une forme d’oligarchie, de gouvernement par une minorité. La démocratie commence quand les peuples déterminent directement les choix politiques qui impactent leurs vies.
En plus quand les peuples mécontents vont protester dans la rue, les Pouvoirs disent « ce n’est pas la rue qui gouvernent, on a été élu, on est légitime », et ils envoient les CRS, les matraques et les flash balls pour mutiler, emprisonner et terroriser les gens comme on peut le constater partout en ce moment ! - Surtout aux niveaux « supérieurs », il faut de l’argent et de l’entregent pour se faire élire, ce n’est pas à la portée de tout le monde, résultat ce sont pratiquement toujours les déjà puissants et les riches qui ont les postes, et qui augmentent ainsi leur pouvoir dans un cercle vicieux.
- Le système médiatique, qui est sensé informer et critiquer, former une sorte de contre pouvoir, appartient pour la plus grande part à des multinationales et milliardaires. Du coup, ces médias présentent la plupart du temps des informations biaisées favorables aux intérêts de leurs actionnaires. Ce qui empêche à la base tout débat sérieux et approfondi sur les choix politiques. La population est mal informée, désinformée, elle est invitée de manière insistante à « choisir » les candidats adoubés par les pouvoirs (Macron est d’ailleurs un très bon exemple de ces manipulations)
Voir par exemple Le journal le Monde, toujours là pour les saloperies au service des Pouvoirs - Les merdias jouent de toutes les manipulations pour soutenir les tyrannies + le documentaire les Chiens de garde + Acrimed, etc. - Une véritable démocratie est impossible dans le système économique en place. En effet, la démocratie c’est le bien commun, la recherche sereine de l’intérêt collectif sans écraser les individus, alors qu’on a un système économique, le capitalisme, qui lui pousse partout à la recherche de l’intérêt privé, à la guerre de tous contre tous. L’économie ayant en plus un poids croissant sur les choix politiques, elle empêche la possibilité d’une démocratie réelle. Intérêts privées d’individus fragmentés sont antagonistes de la recherche du bien commun de toutes et tous. Résultat, on a une façade démocratique destinée à donner le change et à mieux faire avaler la pilule des inégalités et violences structurelles dues à l’économie. Et il devient quasi « interdit » de contester cet ordre injuste, car bien entendu les Pouvoirs vont dire qu’on est en République, en démocratie, et que pour améliorer notre sort il nous suffira ...de voter ...pour X ou Y, pour les candidats adoubés par les Pouvoirs, ou pour des candidats de toute façon contraints par le système économique et les lois faites par et pour le statu quo. Bref on tourne en rond.
- Les institutions et les modes de scrutins sont faits pour écarter les candidats trop « marginaux » : découpages sur mesure des circonscriptions, nécessité des parrainages, besoin d’avoir une majorité....
- Dans l’Etat et sa bureaucratie, quantité de haut fonctionnaires non-élus ont des postes importants. Ces gens là ne changent pas beaucoup même quand le gouvernement change de main. Connaissant les dossiers et les rouages de l’Etat, ils ont une grande influence sur les choix politiques, et les peuples n’ont aucun pouvoir sur eux.
Vous trouverez sur internet plus de développements.
- La fRance est une démocrature, le régime est antidémocratique et violent
La désobéissance est légitime, surtout sans démocratie
Même si on vivait dans une société démocratique, le droit à la désobéissance face à des situations oppressives et archaïques devrait être reconnu.
Ici en France, face à un système antidémocratique, violent, terroriste, cynique, inégalitaire, destructeur (d’humains, du climat, du vivant, des bases de la vie), autoritaire..., la désobéissance devient même un devoir.
- la légalité est question de pouvoir, pas de justice
Vivre dans un tel régime antidémocratique a des conséquences. Non seulement les institutions politiques et leurs modes de fonctionnement peuvent et doivent être remises en causes, mais on peut légitimement contester certaines productions abusives et autoritaires de ces institutions.
C’est à dire qu’on est tout à fait en droit de contester certaines lois et décisions si elles apparaissent être contre les peuples, contre la vie, et faites au contraire sur mesure pour les intérêts particuliers de lobbies, de multinationales, d’un système oppressif et destructeur en général.
Exemples : fauchages OGM, démontage de Mc Do, Greenpeace qui entre dans des centrales nucléaires, occupations, ZADs, etc.
Non seulement, on peut contester certaines lois, mais on peut leur désobéir, et contester l’autorité et la légitimité de ceux qui veulent agir dans le cadre de ces lois : élus, juges, policiers, huissiers...
Les Pouvoirs aiment des « sujets » isolés, éparpillés et impuissants :
- en politique, où chacun.e vote seul, et n’a pas l’occasion de participer à des assemblées horizontales où on discute, où on se voit, se connaît et où éventuellement ou s’engueule
- dans le domaine économique, où chacun.e doit faire « son trou » en luttant contre tous les autres pour un emploi, un logement. Isolé.e.s dans la jungle économique dominés par le calcul égoïste et les grands groupes, chacun.e essaient de « s’en sortir » en étant un pion parmi d’autres sur le marché de l’emploi et dans les griffes des règles capitalistes partout appliquées.
De plus, comme tout le monde le sait et le pratique à présent, pour protester et imposer la démocratie réelle et une société viable (des auteurs « respectables » appelaient d’ailleurs à « l’insurrection de la société civile » pour limiter les catastrophes climatiques et écologiques), on devra agir parfois hors du cadre légal fait par et pour le maintient du système : manifestations non-déclarées, blocages..., en plus des grèves et campagnes d’informations.
Peut-être même que des groupes clandestins en viendront à faire des sabotages.
Bien sûr, pour moi il faut à tout prix éviter la lutte armée contre des personnes, car c’est mal vu, souvent immoral, et contre productif. En plus, l’Etat est plus fort que les rebelles sur ce plan là.
Un régime autoritaire et antidémocratique oblige donc à la désobéissance et aux actions illégales, qui seront toujours dénigrées et combattues par les merdias et les Pouvoirs.
Aux protestataires d’organiser la résistance, de ne pas se diviser.
Il y a de la place dans ce vaste projet pour tout le monde, pour tout type d’actions et de soutiens.
- Nantes 22 décembre, la préfecture est assiégée
Compléments :
- Le système préfère toujours les terroristes aux démocrates ! - Les Pouvoirs préfèrent tout plutôt que la démocratie réelle et perdre leur pouvoir au profit des peuples
- Pire que Macron : tous ses complices qui disent encore « notre démocratie » ! - TOUS ceux qui prétendent encore qu’on vit en démocratie sont complices du tyran et du système autoritaire en place
- Le SOS des Gilets jaunes de Senlis
- Les Gilets jaunes et la question démocratique - Samuel Hayat
- Lettre jaune #14 - Un petit RIC et puis s’en vont ! - « Mes chers amis, ce gouvernement n’a pas été sage, et ne le sera jamais. Ne leur offrons pas un si joli cadeau de Noël ! » - Le Référendum d’Initiative Citoyenne permettra-t-il au pouvoir politique et citoyen de prendre le dessus sur le pouvoir économique ? Les rédacteurs des lettres jaunes exposent ici leurs quelques doutes en s’appuyant sur l’histoire récente, tant française qu’européenne.
- Le spectre du chaos - « La destruction de l’ordre actuel n’entraîne pas le chaos mais un ordre différent »
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