Hôpitaux, retraites, étudiants..., le régime effrayé tente d’enfumer par des annonces et mesurettes

Les contre feux gouvernementaux ne veulent qu’aménager temporairement la surface alors que les colères légitimes portent sur le fond et la cause des problèmes

jeudi 14 novembre 2019, par Camille Pierrette.

Après les laborieuses et tardives tentatives d’apaisement envers les étudiants, voici que le régime essaie lamentablement d’allumer des contrefeux pour essayer d’endiguer les révoltes qui couvent depuis longtemps et sont plus que mures pour exploser.
Voici qu’il se met à vouloir discuter avec des syndicats et que Macron promet des améliorations pour les personnels d’hôpitaux.

Le régime aux abois s’active partout pour essayer d’endormir les moins alertes des mécontents qui seront peut-être à nouveau prêts pour la énième fois à se contenter d’annonces et de quelques susucres.
Mais sans doute qu’à présent c’est trop tard pour tous les autres, qui ne croient plus ni en ce gouvernement, ni en d’autres, ni au capitalisme et ses avatars.

- Pour ce sujet, je vais reprendre sensiblement le même texte que pour les étudiants :

Ministres et président Macron font semblant de s’inquiéter des grèves et révoltes sociales, voire annoncent quelques mesurettes, mais c’est uniquement par peur que la révolte augmente, s’agrège et rejoigne les gilets jaunes et tous les autres.

Ne tombons pas dans le piège des promesses gouvernementales, des mesurettes et de l’enfumage via des commissions, des grands plans d’urgence, des « grands débats » ou autres tentatives désespérées pour garder la main, préserver l’essentiel en lâchant quelques trucs secondaires et temporaires.
Les régimes sont maîtres dans l’art de changer tout ce qu’il est nécessaire de changer pour que rien ne change, et retourne à la normale, c’est à dire pour que le régime continue tranquillement à gouverner autoritairement, et pour que le capitalisme totalitaire continue sans gêne à détruire le vivant et à laminer les humains.

Ne vous faites pas avoir par vos directions syndicales réformistes qui chercheront sans doute à négocier et à apaiser (selon les souhaits du régime) pour que la situation retourne à la normale et que vous restiez bien sages, comme les lycéens en décembre 2018 que la police avait réprimé férocement ?!

Merdias et gouvernement chercherons à vous diviser, à traiter les personnes plus déterminées de « casseurs », de « violents illégitimes » et « d’éléments extérieurs ».
Les gouvernements sont les spécialistes dans l’art d’enfumer et de réduire les colères fortes à des petites revendications catégorielles, à des défoulements ou à des problèmes personnels (tendance suicidaire, fragilité...), alors que tout le monde sait que le problème est bien plus profond.
Les problèmes sont structurels, le problème c’est l’absence de démocratie réelle et la tyrannie qui règne par la force des flics, des merdias et des tribunaux aux ordres, le problème c’est notre impuissance politique et économique, c’est l’économie de marché qui nous dresse à la compétition de tous contre tous déjà à l’école, c’est le marché du travail qui a besoin de précaires et de chômeurs pour maintenir les salaires bas et les profits faramineux d’actionnaires déjà richissimes, c’est l’idéologie de Croissance qui détruit le climat, le vivant et notre avenir vivable, c’est les loyers qui augmentent toujours conformément aux lois de l’offre et de la demande, c’est « l’uberisation » du travail et de la vie, c’est la marchandisation de tout, c’est la destruction accélérée des liens humains authentiques, c’est les idées et pratiques néo-fascistes du gouvernement et de ses merdias, c’est la surveillance et la répression policière toujours plus fortes, etc.

Donc, à nous tous et toutes de faire l’inverse de ce que souhaite le gouvernement pour sa survie précaire. Ne restons pas cantonnés dans des revendications catégorielles qui n’arrêtent en rien le rouleau compresseur ultralibéral décomplexé imposé à coup de LDB dans la gueule un secteur après l’autre, des revendications qui au mieux n’obtiennent que des miettes ou des non-reculs, visons plutôt des changements radicaux et profonds.
C’est à dire pas seulement imposer la démission du gouvernement et du président tyran Macron, mais la destitution des institutions antidémocratiques, la critique radicale du capitalisme et du modèle économique de croissance, la destitution de tous les lobbies capitalistes et de leurs bases matérielles (propriétés, capitaux...). Avec l’objectif parallèle de bâtir des démocraties directes, des assemblées partout, des structures autogérées décentralisées, des coopératives à but non lucratif, etc.

La précarité et le capitalisme tuent, mais la précarité et la destruction du vivant sont inhérentes au système mortifère dont le gouvernement et le tyran en chef Macron sont les promoteurs et les artisans sans pitié.
La précarité et le capitalisme tuent tue, et on ne les arrêtera pas avec des réformettes et des dialogues « constructifs » et « démocratiques » avec des tyrans aux mains tachées de sang, on les arrêtera seulement si on impose des changements radicaux dans tous les domaines.
Le « retour à la normale » est le carburant empoisonné de la précarité et de toutes les saloperies voulues ou induites par le système en place.

La lutte et la solidarité sont nos armes.

RDV les 15-16-17 novembre dans les rues, les ronds points et autres avec les Gilets jaunes.
RDV à partir du 5 décembre pour une grève générale longue et dure, avec moult blocages et autres manifs sauvages.

#revolutioneverywhere

« Nous ne retournerons pas à la normalité, car la normalité était le problème »
Echos internationaux entre les révoltes. #Chili #Chile #HongKong


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