Hommage à Michel Schmid

Michel est décédé début avril 2025, une soirée en son hommage a eu lieu à l’Hydre le 9 avril et Le Crestois lui a consacré un article.

Michel avait contribué au lancement du présent média Ricochets en 2017 et avait participé à son projet les années suivantes. Il avait publié de nombreux articles sous le pseudo PapyWeb, et il était souvent présent pour distribuer la version papier de Ricochets aux marchés de Crest ou lors de manifestations à Valence.
Pour Nuit Debout et les gilets jaunes, il était là !
Il n’était pas le dernier pour ruer dans les brancards et déborder l’ordre établi et ses mandarins.
Il avait planté le premier arbre fruitier en mode sauvage dans l’espace public à Crest avec le collectif « Réseau autonomie Crest ». Ce pommier se porte bien, on guette ses fruits.

 Il donnait des coups de main au café assocatif L’arrêt public à Crest, et il a continué avec L’Hydre qui a pris la suite, notamment pour le parc informatique.
 Il militait pour Linux et les logiciels libres, et avait aidé un certain nombre de conversions au système du Pingouin.

 Retrouvez aussi ces nombreuses et expressives photos sur ImAges ImprObables, d’animaux, de plantes, de gens... Avec de l’humour et de la poésie d’un regard malicieux.
On le croisait assez souvent avec son appareil photo sur les bords de la Drôme, quand il n’était pas en rando en montagne, où il emmenait souvent des ami.e.s.
Il aimait et défendait la nature, les animaux et les plantes, tandis qu’il bougonnait souvent contre les humains et leurs basses oeuvres, humains qu’il voyait souvent un peu trop « mougeons »...

Exemples et extraits de certaines de ses publications sur Ricochets

 Avec les Bouffons Annoymles :Il était une fois à Crest-City, western local, avec Michel en shériff !

 Les deux bandes annonces :

 Le prologue et l’épisode 1 :

 Et une intro au clip « Ça fait plouf dans l’eau » :

 ImAges ImprObables #43

Photo de juin 2016, au réveil de ma sieste au Bosquet... ;-)

Il serait naïf de croire que les turbulences qui balayent et vont balayer notre monde ne vont pas s’accompagner de tensions extrêmes dans de nombreux endroits... Pablo Servigne

Contre l’imprévisibilité, contre la chaotique incertitude de l’avenir, le remède se trouve dans la faculté de faire et de tenir des promesses.... Hannah Arendt

Tous les gamins du monde charbons sur du papier
Dessineront toujours ton visage, Ô Liberté !
Nos crayons comme un poing levé contre des balles
Pour montrer à l’obscurité qui tient la flamme

Resserre les rangs puis taille la mine à ton crayon
Dis Petit Prince, dis, redessine-moi l’horizon
Des libertés qui font la vie de nos bistrots
Des sourires que nous tirent tous nos potes au pinceau

Tous les gamins du monde charbons sur du papier
Dessineront toujours ton visage, Ô Liberté !
Ici, oui mon ami, que c’est pas l’ignorance
Jamais qui sera le drapeau de notre France

À l’encre du crayon, à l’encre de ma plume
À l’encre de nos yeux, au combat sous l’enclume
Menacés mais libres toujours et contre tout
Que rien jamais ne mettra ma France à genoux

Tous les gamins du monde charbons sur du papier
Dessineront toujours ton visage, Liberté
À ceux qui plieront jamais sous la tyrannie
Que nous sommes tous les enfants du même pays

Ce n’est pas mon pays ce soir qu’on assassine
C’est l’histoire de l’homme, c’est Pierrot, c’est Colombine
C’est Michel-Ange, puis c’est Lascaux, puis c’est Paris
C’est la lumière, n’en déplaise à la tyrannie

C’est un peu de nous qui est parti avec nos frères
Et si vient l’obscure nous avons la lumière
Puis il n’est rien de plus fort que le don de soi
Que la main tendue vers celui qui vous combat

Je suis la France puis nous sommes les enfants du libre
Ici ça fait longtemps qu’on brûle plus les livres
Des violences, enfants de nos sociétés malades
De nos arts pris sous les terreurs des fusillades

À Cabu, à Tignous, à Charb, à Wolinski
À tous les autres et puis aux fils de mon pays
À nos enfants misères qui ne savent même plus lire
Ils est temps mon pays oui de redevenir

Allez la Terre, allez la France, allez mes frères
De tous les horizons, de toutes les frontières
Que jamais ne plient nos genoux devant la haine
Puisque toujours la force nourrit de la peine

Ton pays chante ton prénom pour que là-haut
Pour que Cabu boive un canon avec Mano
Si nous chantons puis si nous chanterons encore
La liberté aux mémoires de nos amis morts

Autant que dessineront tous les gamins du monde
Ton nom sur les arbres et puis parfois des Joconde
Aux pinceaux qui font les Vinci, les Wolinski
Puis tous nos frères qui font les cultures des pays

Ami c’est pas fini, ami il reste à boire
Dans nos sanglots qui viennent faire pleurer nos buvards
Retourner à la mine, à la mine du crayon
Contre leurs champs de mines en tout genre, mort aux cons !

C’est pas la prière des bons dieux que nous chantons
C’est celle de nos enfants libres sous leur crayon
Un trait pour mettre un peu de couleur à nos cœurs
Pour dessiner des jours prochains, des jours meilleurs

Et si c’est un crayon oui contre la mitraille
Alors que le papier soit le champ de bataille
Que nos plumes à jamais gardent toujours leur livre
Qu’il est plus important d’être debout que de vivre

Ils peuvent assassiner nos corps mais pas nos âmes
Le souffle du néant n’éteindra pas la flamme
Tous les gamins du monde charbons sur du papier
Dessineront toujours ton visage, Ô Liberté !

Tous les gamins du monde charbons sur du papier
Dessineront toujours ton visage, Ô Liberté !
Ici, toi mon ami, que c’est pas l’ignorance
Jamais qui sera le drapeau de notre France

« Tous Les Gamins Du Monde »

 18 mars 2021 : on a célèbré le 150^e Anniversaire de la Commune de Paris
Où en serait-on s’il y avait eu 150 ans d’Organisation Libertaire et de Démocratie Directe ?

 Effondrement : On s’est Planté ?
Ce que je pense... « Ah ! Boulc... Là où j’ai découvert la Drôme en 1994... En fond dans votre cheminement intellectuel Le plateau de Soubrroche, une vue sur l’extrême sud du Vercors le Glandasse ! Le capitaliste je le pense à toujours au moins deux coups d’avance sur nous ! le prochain sera l’établissement de la peste brune en Europe(réponse au choc systémique)... Mais heureusement Elon Musk nous offre Mars !!! La masse servile et mougeonne est la courroie de transition des puissants... La seul alternative est le Maquis ! heureusement le Vercors est proche... Et le Diois terre des Indiens. Sortir du débat intellectuel et présenter sa poitrine sur les barricades, au risque de sa vie ! car qui ne risque rien en n’a rien à perdre se complaît dans cette pseudo idée d’une société plus humaine... A oui encore les fondements ont été ébranlés le 1 décembre 2018 par les gilets jaunes... Dommages que nous soyons rentré à la niche ! »

 SI LOIN SI PROCHE
En janvier 2019, les rues de Crest, dans la Drôme, ont perdu un bout de leur âme quand Cheyenne est mort.
Cheyenne c’était l’humour de la rue, un talent certain pour faire la manche ou donner des surnoms, et de fameux « miaous ! » en guise de merci.
Au micro, celles et ceux qui l’ont connu ou simplement croisé parlent de cet homme aux vies mystérieuses et non élucidées. Une silhouette familière, un véritable « repère dans la ville », qui nous manque aujourd’hui.

 Le blues des océans
Comme souvent Arte nous livre là un bon reportage... Mais au-delà de l’image et du nous sommes tous responsables, concernés. Arte ne gratte toujours pas le vernis ! Les vrais responsables sont tenus dans l’ombre et/ou évoqués avec tant d’invisibilité, qu’ils sont bien invisible, ou alors Arte le pense invincible ! Quid du capitalisme et de son cortège mortifère pour la planète, ben oui je suis responsable de tout ce plastoc dans les océan... sauf que moi je le fuit un max le plastoc ! Qui est donc le vrai responsable, sinon ce capitalisme et la surconsommation qu’il encourage, jusqu’à sen faire éclater la panse et le monde avec... Attention âmes sensibles image parfois très percutantes !

 Histoire de reprendre des forces, de se souhaiter une belle année 2021...

 2021...2030... - vers notre inévitable extinction ?
Chaque année, c’est la même rengaine.
Comme à chaque élection, on espère à chaque nouvel an que tout va s’arranger un peu tout seul, sans faire trop d’effort. Sans même rien changer de nos vies.
Un vœu comme un vote.
Magie hypocrite.

 ImAges ImprObables#40

Des heures comme des mois.
Des jours comme des années.
Entré dans l’âge d’or.
Foulé les rivages d’un nouveau monde.

La ligne rouge

 ImAges ImprObables#42

Dans la fureur du vent déchaîné, la lumière comme un espoir, transperce les nuages...

Juin 2015, vue sur le Signal depuis Rochecourbe, au fond le Veyou... Les 3 Becs !

 ImAges ImprObables #44

Disparue des regards depuis le 11 avril 2020, pour achever sa transformation confinement oblige, pendant 15 jours, L’Empuse ♂ est réapparue, métamorphosée, une leçon à retenir !? Photo prise aux jardins des Sétérés le 26 avril 2020.

Premier article sur l’Empuse