Sélection d’articles et infos en lien avec le soulèvement en gilets jaunes, qui sera actualisée au cours de journée du mardi 8 janvier :
Le journaliste indépendant David Dufresne recense les violences policières depuis le début du mouvement des gilets jaunes. Invité d’Aude Lancelin dans l’Entretien Libre, il revient sur l’intensité inédite de la répression policière subie par les gilets jaunes, « un nombre de blessée.e.s et mutilé.e.s jamais vu », « le maintien de l’ordre français n’a pas évolué » :
Voir aussi : Violences policières contre les Gilets jaunes : « Cette répression laissera des traces » - Parcourir « Allô Place Beauvau », le fil Twitter que le journaliste David Dufresne a lancé le 4 décembre dernier pour recenser les violences policières, procure vite une sensation d’écœurement. D’autant que la liste ne cesse de s’allonger : 207 signalements – souvent assortis de vidéos – à l’heure où ces lignes sont écrites...
- En direct sur TF1 - Acculé, Edouard Philippe ressort les vieilles recettes répressives contre les Gilets Jaunes - Désarçonné par l’ampleur de l’acte VIII, le gouvernement avait choisi ce 7 janvier, 20h, pour apporter une première réponse sur les antennes de TF1. Clairement à la défensive, Edouard Philippe a donc joué l’attendue carte des « casseurs ennemis de la République », et ressorti les vieilles recettes répressives. - Rien de nouveau sous le soleil donc, et un Edouard Philippe qui semble plus que jamais en panne sèche pour sortir de la crise. Jouant son rôle de fusible, le premier ministre a surtout cherché à prendre sur lui la responsabilité des violences policières déjà commises et à venir lors des prochains actes. Une façon de « défendre les institutions » en quelques sortes. Quoiqu’il en soit, pour les Gilets Jaunes, la question de l’amplification de la mobilisation, vers un mouvement de grève générale, se pose plus que jamais. Le gouvernement est au bord du précipice, il s’agit maintenant d’envoyer l’uppercut !
- Soutien à Mehdi notre gilet jaune Montiliens s’étant fait agressé physiquement par le Maire de Montélimar
- Acte 9 : qu’est-ce-que le « référendum des percepteurs » proposé par certains Gilets jaunes ? (VIDEOS)
- Luc Ferry, un violent extrémiste pire encore que ce qu’on imaginait : « Qu’ils se servent de leurs armes une bonne fois » : le conseil de Luc Ferry aux forces de l’ordre
- En chaque grand bourgeois qui flippe sommeille un petit fasciste assoiffé de répression - Luc Ferry, “philosophe”, n’est doux, modéré et républicain que par temps calme, quand les masses populaires se taisent et se crèvent au travail en espérant qu’il paiera un jour, et écoutent sagement les sermons des télévangélistes du libéralisme heureux. Mais quand les journalistes sont chassés, les experts et les philosophes bourgeois haïs et que les foules continuent de s’agiter, Luc Ferry montre les dents. Ses beaux principes “humanistes” sont, comme ceux de tous les grands bourgeois, subordonnés à l’état de son portefeuille et de son pouvoir. Ces belles âmes ne reculeront devant aucun pacte avec le diable pour nous garder sous leurs bottes. Faisons-les vite trébucher, car le temps nous est compté.
- Délit de solidarité ? - Sous pression du gouvernement, Leetchi ferme la cagnotte de soutien à Christophe Dettinger - Une cagnotte qui met à mal le discours « anti-casseurs » de l’exécutif, arguant que la majorité de la population condamnerait les violences des manifestants. Pourtant, le boxeur qui s’est défendu face à la violence de la police fait l’objet d’une solidarité impressionnante. Une épine dans le pied du gouvernement, qui a poussé la plateforme à clôturer la cagnotte. A l’avenir, mieux vaudra lancer à présent les cagnottes sur des sites indépendants, voir situés à l’étranger...
- Une cagnotte pour les forces de l’ordre en réponse à celle du boxeur gilet jaune - Post d’humour vu sur FB : "Pour ma par je l’ai signalé car donner de l’argent aux force de l’ordre j’appelle ça un pot de vin et pas sur que ça sois légal. Ils font leur travail et pas toujour bien au vue des accidents qu’ils créé donc la cagnote n’est à mon avis pas justifiable"
- « C’est une honte. » Marlène Schiappa demande à ce que la cagnotte lancée pour soutenir le boxeur soit retirée - les chiens de garde merdiatiques se font l’écho des éructions du régime
- Schiappa fustige une « complicité » avec Dettinger (huffpost) Mais la polémique n’en est pas restée là. Tout en réclamant le retrait de cet appel aux dons, Marlène Schiappa a également jugé nécessaire sur France Info que soient rendus publics les noms des personnes ayant participé à cette collecte, la ministre les accusant de "complicité" aux violences reprochées à Christophe Dettinger.
"Il serait souhaitable de savoir qui a donné à cette cagnotte, parce que je crois que c’est une forme de complicité", a-t-elle assumé, sans pour autant se prononcer sur d’éventuelles poursuites judiciaires. "On a là quelqu’un qui a commis des faits très graves, qui a frappé un policier dans l’exercice de ses fonctions, qui était en train de maintenir l’ordre public. C’est gravissime. Soutenir cela, c’est être complice de cet acte et c’est l’encourager", a-t-elle précisé. La desposte Schiappa complice du tyran et du régime qui massacre les gens dans les rues en toute impunité voudrait, après avoir empêché de faire une cagnotte de soutien, poursuivre les soutiens ! L’abjection du régime éclate au grand jour et n’a plus de limites. - #ActeVIII - Quand Christophe Dettinger se fait gazer en pleine face : la vidéo que les médias ne diffusent pas - Un internaute a pris soin de décortiquer le début des événements de "la bataille du pont", avant la scène tant médiatisée de Christophe Dettinger boxant un CRS. On y voit le blocage des manifestants pacifiques, puis l’envoi de grenades lacrymogènes sur les gilets jaunes.
- Brigitte témoigne : « Ce boxeur et d’autres GJ m’ont protégée, puis on a laissé partir les CRS ! » - Venue de l’Essonne, Brigitte manifestait samedi à Paris pour la première fois de sa vie, outrée par la répression et par solidarité avec les Gilets Jaunes. Elle donne ici sa vision de la désormais célèbre scène où Christophe Dettinger a boxé un CRS, vidéo à l’appui.
- Une ambulancière affirme que le commandant Andrieux lui a mis « un coup de tête » et dépose plainte
- « Macron, tu as attisé le feu » : un gitan invite les gens du voyage à « monopoliser » Paris (VIDEO) (video lien direct)
- La double journée, la double manif ! - Petit récit d’une participante à la Manifestation des Femmes Gilets Jaunes ce dimanche 6 janvier à Paris.
- Bordeaux : blessé au visage, un gilet jaune témoigne - David Soria est le blessé le plus grave de la manifestation de samedi 6 janvier à Bordeaux.
- Grand débat national : son organisatrice Chantal Jouanno touchera... 14.700 euros par mois
- Toulouse : An 01 ap. GJ — Suivi du 7 au 13 janvier - Il y a aujourd’hui un seuil de tolérance considérablement plus élevé que par le passé en matière de violences policières. Vingt ou trente ans plus tôt, il aurait suffi d’un blessé grave pour faire scandale. Mais on vit désormais dans une société sécuritaire, laquelle a pavé la voie à de telles issues dramatiques. Conséquence : on peut blesser et mutiler sans que cela n’émeuve grand-monde. (David Dufresne dans un entretien avec le journal CQFD)
- Blessée lors d’une manifestation, une gilet jaune de Normandie porte plainte contre l’État
- Justice. Les prud’hommes entrent en rébellion - Dans le sillage de ceux de Troyes, les juges d’Amiens et de Lyon ont rejeté le plafonnement des indemnités en cas de licenciement abusif mis en place par les ordonnances Macron.
- Bordeaux. Les Gilets Jaunes expulsent des militants d’extrême droite du cortège
- La troisième guerre mondiale sera sociale - Si pendant plusieurs décennies le progrès social s’est illustré par une avancée des droits, des libertés et des conditions des travailleurs, aujourd’hui près d’un milliard et demi de personnes vivent avec moins de 4,50 € par jour. Quelles sont les origines de cette "guerre sociale mondiale" ?
- Jérôme Laronze, paysan mort pour avoir dit non à l’agriculture industrielle - L’éleveur Jérôme Laronze a été tué de trois balles tirées par un gendarme en mai 2017. Il fuyait les représentants d’une administration au service, selon lui, de l’industrialisation de l’agriculture. Enquête.
- À La Réunion, les Gilets jaunes ont mis en relief la dépendance de l’île à la voiture - Sur l’île, le mouvement des Gilets jaunes a été intense les deux premières semaines. Les difficultés quotidiennes des Réunionnais sont aggravées par deux décennies d’aménagements faisant la part belle à la voiture, au mépris de la géographie insulaire et au détriment des transports collectifs.
- Affaire d’état. Derrière le cas Benalla, un réseau de barbouzes - Françafrique, escrocs en col blanc… La liste des amis compromettants de l’ex-garde du corps de Macron ne cesse de s’allonger et éclaire la réalité de ses activités.
- Un SDF condamné le 4 janvier pour avoir « volé » de la nourriture dans les poubelles d’un supermarché
- Les gilets jaunes : le retour du corps des pauvres - Au mois de mai dernier, Édouard Louis publiait Qui a tué mon père. Dans cet ouvrage ramassé et poignant, l’écrivain rappelle que la politique est toujours in fine une question de vie ou de mort, qu’elle s’exerce sur les corps. Si le corps usé du père d’Édouard Louis « accuse l’histoire politique », c’est que les classes dominées subissent dans leur chair la violence sociale qui leur est faite, c’est que le corps cassé, épuisé de l’ouvrier incarne et résume l’injustice de l’ordre capitaliste. Six mois plus tard, le mouvement des gilets jaunes redouble sur la scène politique ce qui a eu lieu sur la scène littéraire.
- MAIS OU SONT DONC PASSES LES SYNDICATS ? - Un mouvement social d’une ampleur et d’une vigueur inédite retient le souffle de tous, s’impose à la Une des médias depuis maintenant deux mois, estomaque la presse internationale, et met aux abois Macron et ses fidèles. Et pendant tout ce temps (quelques 8 semaines), rien , toujours rien à l’horizon syndical !!
- À Rouen, les « gilets roses » manifestent devant Pôle emploi
- Bolsonaro s’attaque aux fonctionnaires de gauche et aux populations indigènes - Le 1er janvier, le nouveau président du Brésil Jair Bolsonaro a officiellement été investi lors d’une cérémonie au Planalto, le palais présidentiel, à Brasilia. Tout juste en poste, il a immédiatement décrété des mesures qui s’attaquent directement aux populations indigènes et aux droits des travailleurs. Le président d’extrême droite a ainsi décidé de transférer la compétence de la démarcation des terres indigènes au ministère de l’Agriculture. Cette démarcation était auparavant du ressort d’un organisme gouvernemental, la fondation nationale des indiens (Funai). Cette institution était chargée de cartographier et de protéger les terres traditionnellement habitées et utilisées par les communautés indigènes, qui comptent 900 000 personnes, selon l’ONG Survival International.
- Le silence gênant de la France face aux crimes de guerre et tortures perpétrés par les Emirats arabes unis - Tabassés, électrocutés, pendus par les pieds, violés : ils sont des centaines à avoir disparu dans des centres de détention du sud-Yémen. Ces « prisons secrètes », dénoncées depuis 2016 par des ONG, sont contrôlées par les Émirats arabes unis (EAU), un allié militaire de la France. Le 21 novembre dernier, le président Macron recevait le Prince héritier d’Abu Dhabi à Paris pour témoigner de « la force du partenariat et de liens historiques unissant la France et les EAU ». Un partenariat basé sur des liens commerciaux, des ventes d’armes et une coopération militaire avec une armée qui se rend vraisemblablement coupable de crimes de guerre.
- Le ministre sénégalais de l’énergie explique comment le gouvernement français corrompt son pays - Le témoignage est clair, limpide. L’ex-ministre sénégalais de l’énergie Thierno Alassane Sall, démissionnaire, explique aux médias comment le groupe français Total a gagné le marché local d’extraction de gaz et de pétrole alors qu’il était en très mauvaise position, classé avant dernier de la liste (5e sur 6). Ce passage en force se fera au détriment du peuple sénégalais puisque Total va payer sa matière première moins cher que les premières propositions. Le choix du président Macky Sall s’est fait sur des critères crapuleux qui rappellent la puissance aujourd’hui encore de la mafia de la Françafrique.
- Le chef d’Etat bolivien : « Pour sauver le climat, c’est le capitalisme qu’il faut éradiquer »
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