Quelques articles de manifs, infos, actions de gilets jaunes et infos autour du soulèvement.
- “Il n’est pas question qu’ils me prennent la main et s’en sortent sans problème” - Antoine Boudinet, Bayonnais de 26 ans, a perdu une main emportée par une grenade GLI-F4, lancée lors des manifestations du 8 décembre à Bordeaux. Il a accepté de répondre à nos questions.
- Marseille un 15 décembre : Paroles captées dans la manif du samedi 15 décembre 2018 (l’acte IV)
- Gilet Jaune, ce que j’ai vécu le 15 décembre - la violence démesurée des policiers pour blesser gravement et essayer de déclencher des émeutes, le tout étant une atteinte à la liberté de manifester.
- Bourg-les-Valence : Débrayage de 80 employés chez Leclerc
- Toulouse. Les ouvriers de Carrefour supply chain en grève et des gilets jaunes en soutien - Face à une nouvelle preuve de mépris de Carrefour qui refuse aux ouvriers une prime, ceux-ci ont décidé de se mettre en grève, rejoints par des gilets jaunes venus en soutien sur le piquet pour bloquer les livraisons.
- Paris : Manif lycéenne et étudiante pour souhaiter un bon anniversaire à Macron
- Bulletin quotidien d’info des Gilets jaunes Marseille centre ville - De très nombreuses arrestations ont eu lieu depuis le début du mouvement, et beaucoup sont en prison. Par exemple hier à Bandol, il y a eu 17 arrestations pour « participation à un attroupement en vue de commettre violences et dégradations », un motif ridicule. Nous ne devons pas les laisser derrière nous. Tout est bon pour nous diviser. Les médias passent leurs temps à différencier gentils gilets jaunes et casseurs. Mais cette frontière entre nous n’existe pas. N’importe qui de totalement pacifiste peut devenir casseur en voyant ses camarades se faire tabasser par la police. Et quoi dire aux personnes qui viennent piller la boutique orange ou une bijouterie ? Qu’il faut qu’ils attendent que Macron leurs versent quelques miettes ? Doit-on leurs en vouloir de ne pas/plus croire au père Noël ?
- LES GILETS JAUNES BÂILLONNÉS, ACTE V – Les Reportages de Vincent Lapierre
- Des salariés d’une centrale à charbon mènent l’une des premières grèves pour la transition écologique et sociale
- Quand les ménages financent la transition écologique alors que les gros pollueurs en sont exonérés - Le samedi 15 décembre, les Gilets Jaunes se donnaient rendez-vous dans toute la France pour la cinquième fois consécutive afin de protester contre Macron et ses réformes. Mais entre la quatrième et cette cinquième manifestation, un certain nombre d’évènements ont semblé faire vaciller la cohésion des Gilets Jaunes : les promesses de Macron, la répression démesurée lors de l’acte IV, l’attentat de Strasbourg et son cortège de mesures liberticides, sans compter le rouleau compresseur médiatique tentant de dissuader les Gilets Jaunes de continuer le blocage de la France. Quel impact tout cela a t-il eu sur le mouvement des Gilets Jaunes ? C’est ce que Vincent et son équipe sont allés constater sur les Champs Elysées.
- « Gilets jaunes » délogés : « Ils pourront faire ce qu’ils veulent, on restera là ! » - Des ronds-points sont évacués partout en France. En Saône-et-Loire, ils ont immédiatement été réinvestis par des manifestants galvanisés.
- Contre la derive autoritaire du gouvernement 1/3 - « Lycéen.nes à genoux menottés, retraité.es matraqués, mains arrachées, éborgnements, blessures de guerre. Mais aussi : arrestations arbitraires, « préventives » - Julien Coupat interpellé, Florent Compain, président des Amis de la terre, en garde à vue, militant.es à Bure poursuivis pour « association de malfaiteurs », François Ruffin sous surveillance de la DGSI pour « sédition et complot contre l’État »... Quel saut dans l’espace et le temps avons-nous fait ? Faut-il parler de dérive autoritaire, de devenir-dictature ou de fascisation ? En tout cas il faut parler de quelque chose. La « démocratie » était déjà largement factice. Ici, à l’évidence, elle n’est plus rien. Il est acquis que si nous ne réagissons pas tout de suite, nous ne cesserons plus de nous enfoncer dans un État de répression permanente. Le néolibéralisme s’est longtemps efforcé de dissimuler son visage autoritaire. Désormais il ne peut plus faire autrement que de l’exposer. Nous voulons le mettre en pleine lumière. Si conserver les inégalités les plus obscènes par la force armée de l’État c’est « son projet », ça n’est pas le nôtre. On en a parlé le 13 décembre à la Bourse du Travail à Paris avec Gérard Mordillat, Nathalie Quintane, Guillaume Mazeau, Marwen Belkaïd, Mathilde Larrère, Frédéric Lordon, et d’autres...