Génocide israélo-américain à Gaza : phase finale annoncée pour mi-mai

Les gouvernements occidentaux seront-ils complices d’un crime contre l’humanité ?

mercredi 7 mai 2025

Le génocide à Gaza s’affirme et se transforme franchement en nettoyage ethnique à grande échelle, destruction de ce qui reste d’infrastructures encore debout, famine organisée et occupation par l’armée israélienne.
Toujours pas de mesures à la hauteur de la part du gouvernement français et de la plupart des régimes occidentaux...
Juste des déclarations timides et mesurées. On n’oubliera pas.

Nos yeux et nos coeurs ont explosé à Gaza, un génocide en direct live, où les bourreaux armés se filment et rient en ligne de leurs basses oeuvres.

Le gouvernement israélien veut finir de raser Gaza, annexer le territoire et expulser ses habitants

La phase finale du génocide annoncée pour la mi-mai

Il n’y a jamais eu de « guerre contre le Hamas » ni « d’opération anti-terroriste » à Gaza. C’est une offensive génocidaire imaginée dès le départ pour annexer le territoire palestinien et le vider de ses habitants. Tout était clair depuis le premier jour, quand le ministre de la défense israélien qualifiait, en octobre 2023, « d’animaux humains » les palestiniens et promettait : « Gaza ne reviendra pas à ce qu’elle était avant. Nous éliminerons tout ». Netanyahou parlait au même moment de réaliser une prophétie de l’Ancien Testament.

Lors du cessez-le-feu il y a quelques semaines, le ministre fasciste Bezalel Smotrich, un colon religieux, expliquait tranquillement que Gaza « est ruinée et désintégrée, inhabitable, et elle le restera. C’est une société animale qui sanctifie la mort. Très bientôt, nous effacerons à nouveau leur sourire et le remplacerons par des cris de douleur et les gémissements de ceux qui n’ont plus rien ». Le plan était clair, annoncé, assumé de longue date. Mais les dirigeants occidentaux ont regardé ailleurs. Pire, ils ont soutenu diplomatiquement et militairement des dirigeants génocidaires tout en réprimant les voix pro-palestinennes dans leurs pays.

Dans une continuité logique, le ministre Smotrich promet ce mardi 6 mai 2025 : « Gaza sera totalement détruite ». Lors d’un colloque organisé dans une colonie de Cisjordanie, il a aussi affirmé que la population gazaouie, après avoir été déplacée vers le sud, commencerait à « partir en grand nombre vers des pays tiers ». « Nous occuperons Gaza pour y rester » a-t-il souligné, confirmant le projet d’annexion. « Il n’y aura plus d’entrée ni de sortie. C’est une guerre pour la victoire, et il est temps de cesser d’avoir peur du mot occupation ».

La veille, lundi 5 mai, Benjamin Nétanyahou diffusait un discours directement sur le réseau social X d’Elon Musk. Il annonçait une « opération musclée à Gaza » qui devrait commencer après la tournée de Donald Trump dans les pays du Golfe, à la mi-mai. Netanyahou confirmait que l’armée attaquera pour rester. « Les forces israéliennes n’interviendront pas pour ensuite se retirer. Nous ne sommes pas là pour ça. L’objectif est tout autre ». Le porte-parole de l’armée israélienne allait dans le même sens : « L’opération inclut une attaque de grande envergure [et] le déplacement de la plupart de la population de la bande de Gaza ».

Dans le quotidien israélien Haaretz, un responsable militaire confirme que l’expulsion des Gazaouis est l’un des principaux objectifs du plan à venir. En mars, Netanyahou avait créé un « Bureau d’émigration volontaire pour les résidents de Gaza » sous autorité du ministère de la défense.

Israël a d’ors et déjà donné l’ordre de mobiliser des dizaines de milliers de réservistes supplémentaires en prévision de son offensive renforcée sur Gaza. Les Palestiniens seront d’abord contraints de s’entasser dans une zone encore plus réduite que celle d’aujourd’hui  : une petite portion de terre tout au sud de la bande de Gaza, dont l’armée israélienne s’est emparée au mois d’avril, collée à la frontière égyptienne. La totalité des 2 millions de survivants doit ainsi s’agglutiner dans une zone qui représente moins d’un quart du territoire de Gaza, qui était déjà surpeuplé avant l’attaque israélienne. Cet endroit est qualifié de « zone stérile » par l’armée israélienne, et la plupart des bâtiments y ont été rasés. Rien n’est aménagé pour accueillir des déplacés, aucune aide humanitaire ne rentre depuis plus de deux mois, c’est un mouroir.

Dans la nuit du 4 au 5 mai, le cabinet de sécurité israélien s’est réuni, et les ministres y ont évoqué, à mots à peine voilés, les manières d’organiser la famine à Gaza. Selon un compte rendu de la presse israélienne, le ministre Ben Gvir a proposé de « bombarder les réserves alimentaire » et de maintenir le blocage de l’aide humanitaire : « Nous n’avons aucune obligation légale de fournir de la nourriture. Les gens que vous combattez ont suffisamment de nourriture ». Un officier lui répond : « Il y a le droit international – nous sommes tenus de le respecter. Nous ne pouvons pas affamer la bande de Gaza ». Netanyahou prend alors la défense de Ben Gvir.

En parallèle, après avoir bombardé la Syrie ces derniers jours, l’armée israélienne frappe le Yemen. L’aviation a visé la capitale, Sanaa, et le port d’Hodeïda, sur la mer Rouge.

La phase finale du projet de nettoyage ethnique de Gaza devrait commencer le 16 mai. Il reste donc 10 jours pour agir. Dans le cas contraire, les gouvernements occidentaux se rendront juridiquement complices d’un crime contre l’humanité.

- source, avec liens : https://contre-attaque.net/2025/05/06/le-gouvernement-israelien-veut-finir-de-raser-gaza-annexer-le-territoire-et-expulser-ses-habitants/

Génocide israélo-américain à Gaza : phase finale annoncée pour mi-mai
Génocide israélo-américain à Gaza : phase finale annoncée pour mi-mai

Fatima Hassouna : photojournaliste de Gaza, assassinée par Israël avec sa famille

Un film réalisé à partir de ses images venait d’être sélectionné au festival de Cannes

« ’Fatem’ était un soleil », explique au journal Le Monde la cinéaste Sepideh Farsi, qui a réalisé un documentaire intitulé « Put Your Soul on Your Hand and Walk » – Mets ton âme entre tes mains et marche – avec la photojournaliste défunte.

« Fatem », c’est Fatima Hassouna, 25 ans, qui a été assassinée avec toute fa famille le 16 avril par Israël. Une bombe a frappé le domicile familial situé dans le nord de Gaza, l’emportant avec 10 de ses proches. Fatima Hassouna devait se marier dans quelques jours.

La jeune femme était diplômée en multimédia et documentait, par ses photos et ses vidéos, le génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Elle y montrait la réalité brute sur le terrain, la survie des habitants, les bombes, les ruines, la souffrance, alors qu’Israël a interdit l’accès de Gaza aux journalistes étrangers, et a tué 209 journalistes palestiniens depuis un an et demi.

Sepideh Farsi est la cinéaste franco-iranienne qui travaillait avec Fatima Hassouna. La réalisatrice a recueilli ses images de Gaza afin de réaliser un film dont Fatima Hasouna est l’héroïne, un film à travers son regard. La réalisatrice était en contact presque quotidien avec la photojournaliste de Gaza : « Elle partageait avec moi ses peurs, les ravages, les restrictions. J’ai vu en direct des frappes autour de ‘Fatem’, j’entendais son cri. Je me demandais si elle allait reprendre le téléphone portable qui venait de tomber de sa main après les bombardements » raconte la réalisatrice au Monde.

Le film « Put your soul on your hand and walk » est terminé, et il vient d’être sélectionné au festival de Cannes 2025. Fatima Hassouna ne profitera pas de cette nomination.

En dehors de son travail de photojournaliste, elle s’engageait pour aider les enfants de Gaza traumatisés, dans une école transformée en refuge pour les déplacés. « Elle organisait des ateliers d’écriture pour les enfants ».

Elle avait publié, quelques heures avant de mourir, des photos du coucher de soleil sur le territoire palestinien, prises de chez elle, accompagnées de ces mots : « C’est le premier coucher de soleil depuis longtemps. »

Elle avait aussi laissé un texte en guise de testament, sentant la mort omniprésente rôder autour d’elle :
« Si je meurs, je veux une mort retentissante. Je ne veux pas être une simple brève dans un flash info, ni un chiffre parmi d’autres. Je veux une mort dont le monde entier entendra parler, une empreinte qui restera à jamais, et des images immortelles que ni le temps ni l’espace ne pourront enterrer. »

Si Fatima Hassouna n’était pas une personnalité reconnue pour son film documentaire sélectionné à Cannes, Israël, dans ses mensonges systématiques, aurait probablement affirmé qu’elle était une « terroriste ». Les centaines de milliers de victimes palestiniennes ne sont pas des statistiques abstraites, elles ont des histoires, des combats, des talents, des gens qui les aimaient. Ne les oublions jamais.

- source : https://contre-attaque.net/2025/04/18/fatima-hassouna-photojournaliste-de-gaza-assassinee-par-israel-avec-sa-famille/

Génocide israélo-américain à Gaza : phase finale annoncée pour mi-mai

Israël attaque un navire humanitaire

Une courageuse « Flottille de la liberté » s’est organisée contre le blocus de Gaza : un convoi humanitaire par la mer attaqué par Israël.

Depuis 2007, l’État d’Israël impose un blocus de la bande de Gaza : murs de séparation, miradors, soldats, no man’s land près de la bordure. La population palestinienne est ainsi confinée depuis 18 ans sur ce territoire exigu et surpeuplé. Israël contrôle tout ce qui entre et sort de Gaza : humains, animaux, biens de consommation, et même l’aide humanitaire.

Dès 2006, une réunion de l’équipe ministérielle israélienne chargée de réfléchir au blocus avait réalisé un calcul aussi précis que cynique, pour mesurer, à la calorie près, la quantité de nourriture qui pourrait entrer à Gaza : « C’est comme un rendez-vous chez le diététicien. Les Palestiniens vont maigrir comme il faut mais ils ne mourront pas ». Le porte-parole du ministère de la défense expliquait : « Une formule mathématique a été mise en place pour identifier les besoins alimentaires » avec un nombre de camions autorisés pour atteindre tout juste le seuil de nourriture pour maintenir les palestiniens en vie.

La frontière terrestre est militarisée, mais aussi la frontière maritime. Tout pêcheur palestinien dépassant les 9000 nautiques risque d’être abattu par les navires de guerre israéliens au large de Gaza.

Depuis octobre 2023, le blocus s’est considérablement durci. Coupures d’eau et d’électricité, blocage de convois humanitaires, en plus d’une opération génocidaire sur le terrain. C’est une stratégie délibérée de famine organisée par Israël. Et les hôpitaux manquent des produits les plus élémentaires, comme des anesthésiants. Des médecins disent avoir amputé des enfants sans même pouvoir les endormir.

C’est dans ce contexte qu’une courageuse « Flottille de la liberté » s’est organisée : un convoi humanitaire par la mer, pour apporter en bateau les produits vitaux à Gaza. Mais là encore, Israël n’a pas hésité à attaquer cette flottille. Dans la nuit du jeudi au vendredi 2 mai, au large de Malte, dans les eau internationales, un bateau baptisé Conscience qui contenait de l’aide humanitaire a été frappé par des drones.

L’ONG qui affrète la flottille a déclaré qu’il y avait 30 militants sur le navire, qui sont heureusement sains et saufs. Dans un communiqué publié ce vendredi, l’organisation affirme que l’attaque s’est produite à 00h23, heure locale. « Des drones armés ont attaqué l’avant d’un navire civil non armé à deux reprises, provoquant un incendie et une importante brèche dans la coque ». Le navire a pris feu. Il a lancé un signal de détresse, et l’Italie et Chypre ont envoyé des bâtiments de secours dans la zone.

Il s’agit d’une attaque militaire contre un navire civil en haute mer : encore une violation du droit international par Israël.

Cette agression scandaleuse n’est malheureusement pas la première. En 2010, Israël avait déjà attaqué une précédente flottille pour Gaza qui s’approchait des côtes gazaouies. L’opération avait causé la mort de 11 humanitaires à bord. L’année suivante, une deuxième flottille avait été agressée par l’armée israélienne qui avait arraisonné les navires et menacé les militants présents avec des armes de guerre. Gaza doit rester isolée du monde et subir le martyre sans un quelconque soutien.

- source, avec liens : https://contre-attaque.net/2025/05/02/israel-attaque-un-navire-humanitaire/

Pourquoi parle-t-on de génocide dans la bande de Gaza ?

L’accusation de génocide est sans doute la plus infamante. Elle postule des bourreaux et des victimes. Ici, le présumé coupable est issu du peuple pour lequel on a créé le mot tant la violence qu’il avait subi nécessitait une nouvelle qualification. Pas étonnant dès lors que le terme déclenche les passions. Cependant, il renvoie à des critères juridiques bien précis. État des lieux.

Définitions

Le terme de génocide est très fort. Il décrit la mise à mort systématique et intentionnelle de tout ou partie d’un groupe en raison de son appartenance religieuse, ethnique, nationale ou encore raciale.

Le juriste Raphaël Lemkin fut le premier à employer ce terme en 1944 pour qualifier l’horreur inqualifiable de la mise à mort systématique des juifs par les nazis dont on ne savait pas encore qu’elle avait causé 6 millions de morts. Le terme est formé à partir du grec « genos » qui renvoie à un groupe à l’ascendance commune et du latin « cide » qui signifie « tuer, détruire ». L’ONU sanctionne la notion dans le droit international par la Convention du 9 décembre 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide dont l’article 2 apporte une définition « Le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : meurtre de membres du groupe ; atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe. »

C’est ce texte qui fait figure de référence pour le droit international et qui doit donc retenir notre attention pour caractériser un génocide. C’est le but même de cette convention, adoptée pour repérer un risque de génocide dès son origine et éviter qu’un tel événement ne vienne à se reproduire. On ne peut pas ignorer qu’employer ce terme pour décrire la politique d’Israël a quelque chose d’un retournement dérangeant puisque cet Etat a lui-même été perçu à la même époque comme un refuge pour le peuple juif après la Shoah.

Alors comment ose-t-on parler de génocide pour qualifier les actes du gouvernement de B. Netanyahu dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 ?

- Suite : https://mars-infos.org/pourquoi-parle-t-on-de-genocide-7988

Génocide israélo-américain à Gaza : phase finale annoncée pour mi-mai

Barbarie coloniale et mise en spectacle du génocide

Une image vaut parfois mille mots. Celles diffusées par les soldats israéliens eux-mêmes sur les réseaux sociaux ces derniers mois en disent long sur leur propre degré de fascisation et sur la déshumanisation qui touche les palestiniens. L’opération génocidaire en cours est, pour ces soldats, un sujet d’amusement et de loisir.

Ce 3 mai 2025, des soldats israéliens ont fait sauter un bâtiment civil à Gaza en riant, et ont coloré l’explosion de bleu. Il s’agit d’une cérémonie de « gender reveal » ou « révélation de genre », une tradition anglo-saxonne stupide qui consiste à faire découvrir aux parents d’un futur nouveau né le sexe de leur enfant : bleu pour un garçon, rose pour une fille. Des milliers de vidéos sur internet montrent des parents crever un ballon rempli de poudre, couper un gâteau dont la pâte est colorée, tirer des confettis… laissant apparaître l’une ou l’autre couleurs.

Cette fois-ci, la « gender reveal party » consiste à faire exploser une infrastructure civile en la filmant tout en se marrant. L’enfant à naître aura des parents pour qui la vie humaine n’a aucune valeur.

Cette vidéo n’est que la dernière de nombreuses autres tout aussi scandaleuses. Sur TikTok, des soldats se filment régulièrement en train de faire sauter des maisons palestiniennes en rigolant après avoir énoncé un compte à rebours. D’autres se prennent en selfies, hilares, devant des décombres. Des soldates israéliennes se sont déguisées en femmes sales et voilées – des caricatures de palestiniennes selon elles – dont la lumière s’éteint et s’allume, pour ironiser sur les coupures de courant imposées à la population de Gaza. Ces publications sont très populaires en Israël.

Plusieurs photographies montrent de jeunes soldats israéliens exhiber les sous-vêtements de femmes palestiniennes dans les maisons vidées de leurs habitants. Un des militaires pousse le niveau de perversité jusqu’à poser devant de la lingerie féminine dans une habitation abandonnée, une photo postée ensuite sur un site de rencontre.

En mai 2024, des soldats israéliens ont incendié la bibliothèque de l’Université Al-Aqsa dans la ville de Gaza, l’une des plus grandes de l’enclave palestiniennes. Ils ont pris des photos d’eux-mêmes, en uniformes, devant les livres en flamme, fiers. Cette image a ensuite été diffusée sur un canal Telegram d’extrême droite avec la mention : « Un homme juste étudie la Torah à la lueur des bougies ». Impossible de ne pas penser aux autodafés nazis.

En janvier 2024, une vidéo tournée dans un tank israélien montrait un soldat hurlant en français : « On va les massacrer », avec en fond sonore la chanson de Stromae « Formidable » revisitée en « plus d’arabes ». D’autres se mettent en scène en train d’écrire des insultes contre la France Insoumise sur des obus qui vont être tirés.

Chacune de ces publications en ligne est une preuve supplémentaire de crimes de guerre, commis et revendiqués dans une impunité totale. Certains totalitarisme du passé dissimulaient les preuves de leurs horreurs. Aujourd’hui, ces crimes sont revendiqués devant la planète entière et transformés en spectacle rigolo par leurs auteurs.

Ce lundi 5 mai 2025, Netanyahou a annoncé le durcissement de l’offensive militaire dans la bande de Gaza. Des dizaines de milliers d’ordres d’appel ont été émis pour envoyer beaucoup plus de réservistes sur le terrain, afin « d’étendre les opérations militaires » au milieu d’une zone déjà ravagée. « Le plan comprendra l’expansion et la conservation des territoires », a-t-il déclaré. « Nous continuons à explorer le plan Trump pour le départ volontaire des Gazaouis », a ajouté une source gouvernementale. Le déplacement massif de civils survivants vers le sud de l’enclave palestinienne sera imposé par Israël.

Les signaux d’une escalade généralisée se multiplient dans l’État colonial : une frappe aérienne a été menée près du palais présidentiel Syrien il y a quelques jours, confirmant qu’Israël ne se contente pas de massacres à Gaza et en Cisjordanie, mais veut étendre le feu à toute la région. Israël et les USA envisagent d’ailleurs de plus en plus clairement d’attaquer l’Iran.

La semaine dernière, Netanyahou a violemment attaqué les médiateurs Qatari, chargés de négocier un cessez-le-feu et la libération des captifs, alors que son ministre Smotrich a annoncé que « les jours fatidiques arrivent ». Ce dernier a toujours appelé à coloniser Gaza. Enfin, les civils de Gaza sont toujours totalement privés d’approvisionnement depuis plus de 2 mois par le blocus israélien.

L’opération de nettoyage ethnique se poursuit donc au grand jour, assumée, sans réaction de la communauté internationale.

- source, avec liens : https://contre-attaque.net/2025/05/05/barbarie-coloniale-et-mise-en-spectacle-du-genocide/

DIVERS

  • Non à la participation d’Israël au salon du Bourget 2025 ! - Malgré la reprise de l’offensive sur Gaza et les attaques particulièrement brutales auxquelles nous assistons ces derniers jours et semaines, Macron a décidé d’autoriser Israël à participer au prochain grand salon d’armement organisé par la France, le Salon du Bourget, qui se tiendra près de Paris du 16 au 22 juin 2025. Face à cet acte de complicité inacceptable, agissons !
  • Quand Israël invite les députés français pro-Netanyahou et en exclut d’autres
  • Un chanteur israélien génocidaire en concert à Paris ? - Bienvenue dans un pays où dénoncer un génocide expose à des poursuites pour « apologie du terrorisme », et où organiser un concert avec un chanteur faisant l’apologie du génocide est autorisé par les autorités. (...) Dans la grande inversion en cours, tenir des propos génocidaires est encouragé, soutenir un peuple subissant un nettoyage ethnique est réprimé.
  • BNP Paribas complice du génocide - Il y a quelques jours, 3 locaux de la BNP Paribas ont été repeints en rouge pour dénoncer leur complicité avec le génocide en Palestine.
  • Au Maroc : les dockers empêchent la livraison de pièces pour l’aviation israélienne : Le régime marocain est le fer de lance de la normalisation avec Israël dans le monde musulman. En plein génocide à Gaza, l’État marocain multiplie les gestes de sympathie à l’égard d’Israël et poursuit des partenariats commerciaux et militaires avec l’État colonial.
    Le peuple marocain refuse cette allégeance, et il le fait savoir depuis des mois, avec de grandes manifestations pour soutenir la Palestine, malgré les risques de répression. Ces dernières années, des militants marocains ont en effet été condamnés à des peines de prison ferme, parfois pour plusieurs années, en raison de prises de position en faveur de la Palestine, et contre les accords de normalisation avec Israël. (...)
  • Où est l’indignation face aux violences sexuelles systématiques contre les Palestinien-nes ? - Comme le montre ici Samah Salaime, malgré des preuves de plus en plus nombreuses des crimes de genre commis par l’armée, les organisations féminines israéliennes ont largement ignoré ou nié le nouveau rapport accablant de l’ONU.
  • « Gaza : nous refusons le silence » - Nous relayons cette tribune signée par des centaines d’étudiants en journalisme. - Une vision idéalisée de l’École, et en particulier de l’Université, en fait une sorte de sanctuaire hors du monde et de son fracas. Le génocide à Gaza sonne comme un rappel terrible à la réalité, tant l’une de ses dimensions majeures est la destruction du système éducatif palestinien. Le sociologue Sbeih Sbeih – chercheur associé à l’IREMAM – revient sur cet aspect et interroge en outre le déni de la colonialité, en particulier le refus du paradigme colonial pour penser Israël, si frappant dans les universités occidentales, et notamment françaises.
  • L’université colonisée : entre la destruction du savoir en Palestine et déni de la colonialité en France
  • Communiqué : « Quand le Crif défend la colonisation et bâillonne les voix dissidentes » - Le 15 avril dernier, notre conférence avec Pierre Stambul, porte-parole de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), consacrée à l’histoire de la Palestine et du sionisme, a été perturbée par une bande d’agitateurs et d’agitatrices. L’action a été revendiquée depuis par plusieurs membres du CRIF. Dans un contexte où les voix critiques de la politique israélienne sont systématiquement attaquées et bâillonnées, la tenue de cette conférence relevait d’un acte nécessaire de défense de la liberté d’expression et du droit à l’information sur l’histoire et la situation du peuple palestinien. Malgré leurs vociférations et une atmosphère plus que pesante, Pierre Stambul est allé au bout de son exposé. Retour sur les méthodes du CRIF et leur idéologie raciste et colonialiste.
    Depuis octobre 2023, les massacres israéliens dans la bande de Gaza ont entraîné la mort de plus de 50 000 personnes, dont 15 000 enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza — chiffres que tous les témoins jugent largement inférieurs à la réalité. L’aide humanitaire est systématiquement bloquée par l’Etat d’Israël. La Cour Internationale de Justice a reconnu le 26 janvier 2024 un « risque plausible de génocide ». En Cisjordanie, la colonisation continue avec toujours plus de violence : le nombre d’installations illégales de colons ultranationalistes augmente encore, tout comme le nombre de villages palestiniens détruits. À l’heure où la folie impérialiste de Trump fait la joie du gouvernement israélien en proposant de déplacer de force l’ensemble des habitant·es de la bande de Gaza, les mouvements de défense des droits du peuple palestinien dans les universités sont bâillonnés et fortement réprimés.
    Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) joue un rôle important dans cette répression. Il envoie notamment des lettres à des librairies pour leur demander de retirer de leurs rayons des livres traitant de la Palestine, et à des universités pour tenter de censurer des conférences qui abordent le sujet. Née en 1944, cette organisation est devenue dans les années 2000 une officine apportant un soutien inconditionnel à la politique israélienne. Elle est aussi allée jusqu’à rencontrer le ministre d’extrême droite israélien Bezazel Smotrich — partisan notoire de la suprématie juive de la Mer au Jourdain et auteur de nombreux appels au meurtre des Palestinien·nes — le 6 juin 2023. Depuis le début du génocide, ce soutien sans faille s’exprime notamment en s’opposant à de nombreuses reprises aux revendications de cessez-le-feu.
    Avant notre événement, Richard Zelmati, président du CRIF Auvergne-Rhône-Alpes, a envoyé une lettre au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et à la présidence de l’ENS de Lyon pour réclamer sa censure. Afin de garantir aux étudiant·es une liberté d’association et d’expression, l’ENS de Lyon a refusé d’interdire la conférence. La tentative de censure mise en échec, des membres de l’organisation ont tenté par leur tapage et leurs invectives de réduire Pierre Stambul au silence, sans succès. Les propos et insultes vociférées ce jour-là ont permis de mettre en lumière leur vision raciste et colonialiste, qui s’appuie sur de nombreuses contre-vérités historiques.
  • Nos yeux explosés - Au solstice d’hiver
    Les années que nous avions l’habitude de saluer
    Ne passent plus
    Elles s’accumulent, lourdement, chargées
    Des méga-tonnes de bombes
    Qui anéantissent les vies de milliers et
    Milliers et milliers et milliers et…
    De femmes, d’hommes, d’enfants, palestinienn.es
    Massacré.es à Gaza.
    Sous nos yeux.
    (...)
    Nos yeux ont explosé à Gaza
    Comme à Auschwitz, Hiroshima, Nagasaki
    Le fantôme d’Yitzhak Rabin assassiné
    Plane au-dessus des ruines calcinées
    Avec Yasser Arafat et Mahmoud Darwich
    Comme un mauvais sort
    Lancé au visage de Benjamin Netanyahu :
    Même si vous massacrez jusqu’au dernier des Palestiniens
    Jamais vous ne ferez la paix avec les morts
    Et ils vous hanteront
    Jusqu’à ce que votre haine ait tout décimée
    Autour de vous.
    À combien de tonnes de bombes
    Peut résister une famille ?
    Un peuple ?
    A partir de combien de morts
    Le camp des « vainqueurs »
    Explose lui aussi ?
    (...)
    À Gaza, nous assistons aux massacres en direct. Tout est superposé dans un même temps hyper-accéléré. Les images filmées, les éléments de langage, la censure, les intimidations, les manipulations, l’accusation lancée contre Israël par l’Afrique du Sud pour risque génocidaire, les prises de parole des juristes internationaux, les condamnations de la Cour Internationale de Justice, le travail des historiens, le déni, la négation, la propagande, les statistiques, la destruction / renouvellement des chefs religieux et militaires du Hamas, les déclarations du gouvernement Netanyahu ; la libération, le retour et la mort des otages israéliens sous les bombes israéliennes ; la libération des prisonniers otages palestiniens ; les descentes armées des colons fascistes de la Cisjordanie, les démissions, la désertion des soldats israéliens, les menaces de l’Iran, l’impossible négociation pour imposer la paix, l’élargissement des bombardements au Liban… Tout est vu, entendu, diffusé, en temps réel. Un réel massivement défiguré par le récit messianique-biblique-SF des « vainqueurs », ivres du cauchemar sanglant de Benjamin Netanyahu.
    Mais les images sont là et les survivants continueront à filmer, à raconter. Avec les poètes, les écrivains, les juristes internationaux, les historiens, les chercheurs, les journalistes, les cinéastes - palestiniens, israéliens, libanais.
    Combien de générations, des deux côtés, auront été sacrifiées au nom d’une guerre coloniale longue de plusieurs centaines d’années qui aurait pu ne jamais exister ?
    Les Palestiniens épuisés par la destruction de leur pays et de leur peuple ; les Israéliens pris en otage par ce que leur pays, à peine né, est devenu en 70 ans.
    Ne nous racontons pas d’histoires. Tout ce malheur, les millions de morts 1939-2025, victimes juives / victimes palestiniennes, ces continents d’illusions perdues, cette haine à l’état d’antiquité entretenue par les milliardaires antisémites, antimusulmans, du colonialisme génocidaire du fascisme « démocratique » des grandes puissances ; appartiennent aux vastes stocks du carburant fossile de l’impérialisme zombie, qui se partage aujourd’hui plus de 12 000 armes nucléaires et tente de survivre à sa propre démence nécro-techno-politique.
    Saurons-nous en sortir collectivement, sans flash atomique ?
Génocide israélo-américain à Gaza : phase finale annoncée pour mi-mai

Gaza : l’aide humanitaire coupée depuis 50 jours, Netanyahou confirme le projet de nettoyage ethnique

À Gaza, l’opération génocidaire se poursuit inlassablement, sous les yeux du monde. Le point sur la situation ce mardi 22 avril.

- Aide humanitaire bloquée

Cela fait 50 jours qu’aucune aide humanitaire « de quelque nature que ce soit, n’a pu entrer à Gaza en raison des restrictions imposées par Israël » vient de déclarer le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric. Les Nations Unies dénoncent les conséquences « horribles » pour la population d’un tel blocage. Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires – OCHA – n’a pu amener ni nourriture, ni carburant, ni médicaments ni aucun autres produits vitaux à Gaza depuis quasiment deux mois. Le blocus et la privation totale d’aide humanitaire est une vieille demande des fascistes israéliens. Des colons avaient d’ailleurs organisé eux-mêmes des blocages devant le seul point d’entrée de Gaza, empêchant les camions de pénétrer.

Selon le porte-parole de l’ONU, les réserves alimentaires ont atteint un niveau dramatiquement faible, et les stocks de médicaments et de vaccins touchent à leur fin. Des médecins palestiniens avaient déjà alerté sur le fait qu’ils avaient du amputer des enfants sans anesthésie, faute de produits disponibles. Stéphane Dujarric parle d’un système de santé « proche de l’effondrement » et rappelle que la famine menace. Enfin, il précise que des centaines de milliers de personnes ont été déplacées ces dernières semaines, et les attaques visant les travailleurs humanitaires se multiplient à nouveau.

- Le plan de nettoyage ethnique se confirme

Dès le 13 octobre 2023, soit 6 jours seulement après l’attaque du Hamas, le ministère israélien du Renseignement recommandait déjà le transfert forcé et permanent des 2 millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza vers le désert du Sinaï, en Égypte, et de créer une zone « stérile » de plusieurs kilomètres le long de la frontière égyptienne pour empêcher le retour de la population près des frontières avec Israël.

En décembre 2023, le ministre Shlomo Karhi déclarait que « l’émigration volontaire [des palestiniens] doit parfois être imposée avant d’être consentie ». En mars dernier, le gouvernement israélien créait une « Administration chargée du transit volontaire des habitants de Gaza » pour appliquer le « plan » de Donald Trump visant à vider totalement la bande de Gaza de ses survivants, afin d’y implanter un complexe touristique.

À propos du « plan Trump », Netanyahou a souligné qu’il devait être « pris au sérieux » à la fin du mois de mars, et assumait : « C’est notre stratégie, nous ne le cachons pas ». Le ministre israélien de la Sécurité, Israel Katz évoquait aussi le projet de « réduire la taille de Gaza et de l’isoler davantage ».

Lors du déplacement de Netanyahou en Hongrie, un haut responsable israélien avait déclaré aux journalistes qu’Israël était en pourparlers avec plusieurs pays pour déplacer de force les Palestiniens de l’enclave. Cette série de propos sont autant de preuves incontestables d’un projet de nettoyage ethnique tel que défini par le droit international.

- SMS trompeurs

À Nusseirat, un camp de réfugiés situé dans le centre de la bande de Gaza, plusieurs frappes ont tué des civils, notamment des enfants, ce 22 mars. La veille, des habitants avaient reçu des SMS sur leurs portables, leur proposant de quitter le territoire en toute sécurité. Une opération de guerre psychologique destinée à vider certaines zones.

Les messages demandaient aux résidents de Nuseirat d’organiser une réunion avec un capitaine israélien afin de quitter la zone sous protection, et mentionnaient un numéro pour le contacter. Un autre habitant a expliqué avoir reçu un SMS lui proposant de l’aider à évacuer vers la France. Selon Haaretz, la relocalisation proposée s’inscrirait dans le cadre d’un programme du gouvernement français.

- Netanyahou savait

Le Premier Ministre était au courant des attaques du 7 octobre avant qu’elles n’aient lieu. Les services de renseignement égyptiens et des unités de l’armée israéliennes avaient alerté sur une attaque imminente, qui n’avaient pas été pris en compte.

Le chef du Shin Bet, le service de renseignement israélien, un certain Ronen Bar qui a été forcé de quitter son poste par Netanyahou, vient à son tour de révéler sous serment devant la Cour suprême israélienne ce lundi 21 avril qu’il avait informé le secrétaire militaire du Premier ministre dès les premières heures du 7 octobre 2023, avant le déclenchement des attaques du Hamas.

Selon ce haut responsable du renseignement, une alerte avait été transmise à toutes les agences de sécurité dès 3 heures du matin, signalant des « préparatifs inhabituels » et la « possibilité d’actions offensives ». Il dit s’être rendu au siège du Shin Bet à 4h30, deux heures avant le début de l’offensive. Selon lui, il aurait reçu l’instruction qu’en cas de crise constitutionnelle, son devoir serait d’obéir à Netanyahou, et non à la Cour suprême…

- Gaza divisée en zones séparées et en no man’s land

Pour finir, selon un article de Haaretz paru le 9 avril, Israël compte vider une zone qui comprend la ville de Rafah et ses environs, dans le sud de la bande de Gaza, où se trouvent des centaines de milliers de civils ayant fui les dévastations. Selon le journal, « les habitants ne seront pas autorisés à y retourner, et la démolition de tous les bâtiments est envisagée ».

- source et liens : https://contre-attaque.net/2025/04/23/gaza-laide-humanitaire-coupee-depuis-50-jours-netanyahou-confirme-le-projet-de-nettoyage-ethnique/

Génocide israélo-américain à Gaza : phase finale annoncée pour mi-mai

Gaza, génération génocidée

Synopsis
Disponible en accès libre

Ce film montre le quotidien des Gazaouis depuis le début de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza consécutive aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023.

Il regroupe des vidéos enregistrées sur place entre octobre 2023 et mars 2025, des témoignages d’humanitaires et de spécialistes, des extraits de médias, ainsi que des déclarations officielles israéliennes.

Plus qu’un documentaire, ce film est une expérience difficilement soutenable au coeur d’un génocide qui cible en particulier les enfants, lesquels constituent la moitié de la population à Gaza.

Ce film existe pour qu’on se souvienne d’eux et que cesse leur massacre.

« Ce film est écrasant, effroyable… Voilà ce qu’est vraiment la supposée “guerre contre le Hamas”. Cette réalité terrible doit être montrée crûment. Il est bon que ce film puisse être vu. On aimerait qu’il soit vu en Israël. »

Rony Brauman (Médecin, essayiste, ex-président de Médecins Sans Frontières)

- Plus d’infos et voir ce film documentaire : https://www.cinemutins.com/gaza-apres-le-7-octobre


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