23 avril 2019, Morteau (Doubs) : Paf le DAB !
On apprend mardi 23 avril via L’Est Républicain que le distributeur de billets de la Société Générale était hors-service depuis quelques temps… L’écran de la machine a en effet été explosé à coups de masse.
22 avril 2019, Quimperlé (Finistère) : Courant d’air chez la charogne humanitaire…
Dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 avril, la devanture du nouveau vestiaire de la Croix-Rouge, boulevard de la Gare, a été cassée. « Rien n’a été volé » , signalent d’emblée des bénévoles de la Croix-Rouge, ce lundi 22 avril, peu avant midi. La vitrine du nouveau vestiaire de l’association situé à l’angle de la rue Frémeur et du boulevard de la Gare est tombée après un lancer de panneau de signalisation qui a fait un gros trou au milieu.
« Ce sont les gendarmes, en faisant leur patrouille ce matin, qui ont vu la vitrine cassée. Ils ont prévenu la Ville » , relate un bénévole. Le panneau de signalisation « déviation » , mis en place il y a près d’une semaine à cause de la maison qui menaçait de s’effondrer plus bas dans la rue Frémeur, a été jeté dans la vitrine. […] La Croix-Rouge, grand spécialiste dans les rafles et les déportations de migrants, a annoncé qu’elle allait porter plainte à la gendarmerie. (Source : Ouest France, 22.04.2019)
22 avril 2019, Landivisiau (Finistère) : « Flics suicidés, à moitié pardonnés »
« Flics suicidé à moitié pardonnés », « suicidez-vous », « la police vous protège sa crève les yeux », ont écrit le ou les auteurs sur la façade. Une enquête a été ouverte après la découverte lundi 22 avril de tags appelant les forces de l’ordre au suicide sur la façade de la gendarmerie de Landivisiau (Finistère), suscitant des réactions indignées dont celle du ministre de l’Intérieur.
C’est le colonel Nicolas Duvinage qui a découvert les tags sur la façade de la caserne vers 7h45… Les réactions de politiques et de chefs sanguinaires au sommet de l’Etat se sont enchaînées tout au long de la journée… Par ailleurs, tous annoncent que de gros moyens seront mis en oeuvre pour retrouver ces vandales inspirés suite aux événements de samedi. A la suite de la manif saccageuse du 20 avril à Paris (cf ci-dessous), une enquête a été ouverte pour des slogans appelant les flics à se suicider (ce qui a valu une dissociation en bonne et due forme par les porte-paroles autoproclamés du mouvement GJ).
20 avril, Paris : Un peu de grabuge, avant la nasse à République (un classique !) …
Dans son ensemble, la presse ne tarit pas d’éloges envers les forces de maintien de l’ordre, se félicitant du fait qu’elles aient « limité la casse ». Pour cet « Ultimatum 2 », la préfecture avait opté pour une tactique offensive avec l’envoi de nombreux voltigeurs sur le cortège, les plus de 60.000 policiers et gendarmes embauchés, les 20.518 « contrôles préventifs » réalisés tout au long de la journée (au total, 227 interpellations et 178 gardes à vue ; 219 GAV, dont 6 mineurs selon France 3, ). Parmi les arrestations préventives, on peut parler de celles de six personnes, soupçonnées d’être « affiliées au black bloc », interpellées en possession de feux d’artifice et des cocktails Molotov (parmi elles figurent notamment un pompier du Val-d’Oise).
Réunis à Bercy en milieu de matinée, 9000 personnes (d’après le décompte officiel) ont emprunté les rues entourées d’un fort contingent policier. Les premiers échauffourées ont eu lieu en fin de matinée, lorsque les manifestants ont dévié du parcours déposé par certains gilets. Deux flics isolés ont notamment été pourchassés à coups de projectiles (et même de cacatov)
« Pendant l’après-midi, la place [de la République] a été régulièrement plongée dans un nuage de gaz lacrymogènes tandis que des manifestants jetaient bouteilles et autres projectiles en direction des forces de l’ordre. Plusieurs enseignes ont été vandalisées [comme les vitres de l’agence bancaire de la LCL et ses deux DAB extérieurs rue du Faubourg du Temple (cf photos ci-dessous), ou encore sur la place de la République les vitres du magasin ‘Habitat’ et le magasin Go Sport, qui s’est pour sa part fait piller pendant de courtes minutes, les gendarmes arrivant en masse très rapidement pour protéger l’entrée et la marchandise], a constaté une journaliste de l’AFP. Amplifiant le climat de tension, certains manifestants ont crié « Suicidez-vous, suicidez-vous » aux forces de l’ordre, alors que la police est touchée par une vague de suicides sans précédent. « Honte à ceux qui se sont livrés à une telle ignominie », a twitté le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Après plusieurs heures de face-à-face tendu, le rassemblement se dispersait lentement vers 19H sur la place de la République où la circulation automobile avait repris, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Photos de la saisie des flics lors d’un contrôle en marge de la manif :