Fin du macronisme, élections, risque accru d’extrême droite au pouvoir : Résistance et offensive !

On a besoin d’un mouvement insurrectionnel puissant

mardi 7 octobre 2025

Une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale semble se profiler pour cette semaine. Moins probable, le tyran pourrait démissionner.
Acculés, Macron et le bloc bourgois semblent maintenant prêts à laisser la main libre à l’extrême droite (ils préfèrent ça à la gauche), via le RN et les autres néofascistes qui sont et seront prêts à jouer du sinistre « arc républicain » si le RN arrive en tête des élections législatives avec ou sans majorité absolue.

No pasaran !

Le système en place, non-démocratique, verrouillé, oligarchique et autoritaire, n’offre aucune solution satisfaisante, et les gouvernants peuvent faire durer « légalement » cette situation de valses de gouvernements fantoches (minimum 500 000 € pour notre pomme à chaque fois quand même...), d’autant qu’ils continuent à avoir le pouvoir, à réprimer, à pondre des décrets...

- Lutter oui, mais pour ouvrir d’autres horizons, pas pour servir de petites mains ni de passe plat aux directions syndicales plus que tièdes ni aux stratégies purement électorales des partis de gauche.
Nos voix et nos énergies ne sont plus disponibles juste pour des élections aux issues plus qu’improbables avec merci-au-revoir ou pour des sages défilés intersyndicaux défensifs perdants.
Les partis de gauche vont-ils continuer à faire leurs arrangements entre eux en catimini, où leurs électeurs et soutiens vont avoir leur mot à dire via de multiples temps de débats ?

Lutter oui, pour poser la question du capitalisme, de la démocratie directe, de la mise au rebut des oligarchies politico-économiques, de l’abolition du système policier...
Si on ne porte pas la contestation et les ruptures à ces niveaux, on va vite atteindre des impasses et des plafonds de verre, et tout continuera à peu près comme avant, voir en pire.
Veut-on s’en rendre capable pour sortir de la sidération, de l’impuissance et du calendrier institutionnel ? Que ce soit pour les moyens à employer ou que ce soit pour les réflexions politiques à mener collectivement.

Va-t-on continuer à subir les intrigues de palais et leurs calendriers électoraux, les diktats des ultra-riches, de l’Etat et du capitalisme, ou va-t-on vraiment se donner les moyens de renverser la table et de s’offrir des perspectives vivables ?

Par définition, une révolution ne se fait pas par les urnes.

- Quelques textes qui appuient ces sujets :

Fin du macronisme, élections, risque accru d’extrême droite : Résistance et offensive !

Le crépuscule du régime

70% des Français souhaitent désormais la démission d’Emmanuel Macron. Ce dernier a provoqué le chaos, par sa violence, son autoritarisme et son hubris, il est désormais seul. Depuis 24 heures, c’est un véritable cirque comme la France en a rarement connu. Depuis hier, nous avons successivement eu la désignation de la copie exacte du gouvernement qui est tombé il y a un mois, suivie de la démission du Premier Ministre lui-même, acceptée par Macron, qui lui a finalement demandé quelques heures plus tard de revenir pour organiser une « consultation ».

Est-ce seulement de l’incompétence poussée à un niveau extrême ? De la folie ? Un suicide politique ? Une mise en scène pour préparer la suite ? Peut-être un peu de tout cela.

Dimanche 5 octobre, avant la démission de Lecornu, le média Politico, qui révèle les « indiscrétions » que lui confient les politiciens, publiait cette confidence d’un cadre de Renaissance, le parti de Macron : « Le président veut le chaos, il veut faire la dissolution, mettre le RN au pouvoir et mieux revenir en 2032 ». Politico expliquait que cette conviction était « partagée par beaucoup de macronistes ». Ce média avait aussi recueilli la parole d’un ministre expliquant qu’il voyait une dissolution « arriver fort », et qu’un macroniste aurait annoncé dès ce week-end : « Lecornu saute jeudi ». Il était encore trop optimiste.

Le 14 juin 2024, Le Monde révélait cet échange de Macron avec un « grand patron, familier de l’Élysée » qui lui avait demandé à propos de la dernière dissolution : « Pas trop dures, ces journées ? » Réponse de Macron, amusé : « Mais pas du tout ! Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent… » En juillet, la presse révélait même l’existence de dîners secrets entre des macronistes et le Rassemblement National avant la dissolution et les élections, manifestement pour se préparer ensemble à gouverner le pays après la dissolution.

Il y a quelques jours, même le journal de droite Le Figaro le confirmait dans un article paru le 23 septembre. Un article expliquait qu’entre les deux tours du scrutin, Emmanuel Macron avait secrètement tenté de faire échouer le « front républicain ». Il avait appelé personnellement des candidats du bloc central engagés dans des triangulaires contre le RN et le NFP, pour leur demander « de se maintenir » pour faire gagner l’extrême droite. « Emmanuel Macron voulait une majorité RN. Il a été surpris par l’ampleur du front républicain », confirmait un proche du Président.

Ce lundi soir, le RN annonce que tous les gouvernements seront censurés. L’extrême droite réclame la démission de Macron ou la dissolution de l’Assemblée. Éric Ciotti déclare : « Aucun gouvernement ne bénéficiera de notre soutien et nous censurerons tout gouvernement pour arrêter cette mascarade ridicule. Il faut retourner aux urnes ». Chacun joue son rôle, tout semble déjà préparé.

Du côté des cercles macronistes, le naufrage est total, les rats ont quitté le navire. La tendance « centriste » du clan au pouvoir ne cache plus sa colère. Gabriel Attal, jadis considéré comme un dauphin de Macron, déclare publiquement : « Ça fait 1 an qu’on a des raisons d’être affligés, mais je dois dire que ce soir, on atteint le summum. Nous n’avons pas à nous sentir comptables de cela ». Même l’UDI, le micro-parti centriste, qui est toujours resté fidèle à Macron, a annoncé quitter le socle commun. C’est le crépuscule de Macron.

Pour autant, il n’y aura aucune solution institutionnelle ou électorale à cette crise. Si une improbable coalition de gauche gagnait une élection législative comme durant l’été 2024, Macron ne respecterait pas plus le résultat que par le passé. Et si l’extrême droite arrive en tête, il s’empressera de lui confier les clés du pouvoir. Nous serons perdants dans tous les cas. La seule issue est donc un mouvement insurrectionnel qui paralyserait le pays et sifflerait la fin de cette sinistre farce.

- source : https://contre-attaque.net/2025/10/07/le-crepuscule-du-regime/

Les rats quittent le navire

Le bateau macroniste coule pour de bon, et les ambitions présidentielles se font plus âpres, alors les rats aux dents qui rayent le parquet quittent le navire pour essayer de se placer. Marc Fesneau, Edouard Philippe (qui demande à présent à Macron de préparer sa démission), Gabriel Attal ne ménagent plus leurs efforts pour tenter de se démarquer de leur Macron anciennement adulé.

- Ni Macron ni aucun autre à la place : démocratie directe. On n’a pas besoin du Roy et sa cour.

🔴Il va falloir être plus méchant

Pour mettre un terme définitif au foutage de gueule permanent de Macron et ses sbires et abattre le système capitaliste et les pensées néolibérales, néocoloniales,... qui détruisent nos vies et le vivant il va falloir passer un énorme cap en terme de radicalité et pas seulement dans nos discours mais aussi dans nos actes

Nous ne pouvons plus condamner la moindre casse matérielle de mobilier urbain ou de vitrine alors que la violence sociale imposée par le Pouvoir et l’État brise nos vies et est infiniment plus « coûteuse »

Nous ne pouvons plus reprocher à des camarades de cibler les barbares qui servent de dernière barricade au Pouvoir ou bien les acteurs de ce système

Nous ne pouvons plus suivre les stratégies perdantes comme celle des centrales syndicales (voir notre publication de vendredi « Lettre à l’intersyndicale »),

SUITE :

Fin du macronisme, élections, risque accru d’extrême droite : Résistance et offensive !
Fin du macronisme, élections, risque accru d’extrême droite : Résistance et offensive !

Les réseaux de @grevemanifsblocages10septembre : https://linktr.ee/grevemanifsblocages10septembre

Make capitalists afraid again - post de Nicolas Framont

De retour d’un énième défilé syndical dont personne - y compris ses organisateurs - n’attendait quoi que ce soit, je repense à cette constante de notre histoire sociale : tant que les dominants n’auront pas peur de nous, tant que nous marcherons dans les bornes étroites de la façon respectable d’exprimer sa colère - pardon, son « mécontentement » - ils continueront de nous marcher sur la gueule. Le mouvement du 10 septembre, par son autonomie, son imprévisibilité, sa radicalité, les a effrayé un temps, contribuant à la chute du gouvernement. Mais ce temps est révolu depuis que nous sommes retournés aux routines rassurantes de l’action syndicale tolérée et encouragée par le pouvoir : dépolitisée (« on ne veut pas la chute du gouvernement »), corporatiste (à chaque secteur ses revendications) et polie (on respecte le parcours déposé en préfecture). Le 10 septembre la routine a été brisée, mais seulement pour un temps, et confronté à une terrible répression, et il nous reste encore du travail pour que la colère populaire puisse s’exprimer en toute autonomie, de façon à la fois massive et radicale. On y travaille.

Fin du macronisme, élections, risque accru d’extrême droite : Résistance et offensive !

Fin du macronisme, élections, risque accru d'extrême droite : Résistance et offensive ! {JPEG}Fin du macronisme, élections, risque accru d'extrême droite : Résistance et offensive ! {JPEG}Fin du macronisme, élections, risque accru d'extrême droite : Résistance et offensive ! {JPEG}Fin du macronisme, élections, risque accru d'extrême droite : Résistance et offensive ! {JPEG}Fin du macronisme, élections, risque accru d'extrême droite : Résistance et offensive ! {JPEG}Fin du macronisme, élections, risque accru d'extrême droite : Résistance et offensive ! {JPEG}Fin du macronisme, élections, risque accru d'extrême droite : Résistance et offensive ! {JPEG}Fin du macronisme, élections, risque accru d'extrême droite : Résistance et offensive ! {JPEG}

Il n’y a pas un mois sans qu’un mouvement social radical n’éclate quelque part

C’est normal d’être pris par le pessimisme mais nous vivons dans un monde il n’y a pas un mois sans qu’un mouvement social radical n’éclate quelque part. Rien que dans notre pays, chaque année, des gens se battent pour renverser la table, pas plus tard qu’en septembre des centaines de milliers de gens ont réussi tout seul, chacun dans leur ville et village, à lancer un mouvement qui a ébranlé le pouvoir et qui a imposé des sujets de justice sociale et fiscal dans tous les médias. Ça n’a pas assez duré, ça n’a pas tout réglé mais merde ça prend du temps de sortir de la passivité dans laquelle les institutions officielles (partis, directions syndicales) nous ont plongé. Le retour à la perspective des élections, avec cette nouvelle chute du gouvernement, est effrayante car on sait qu’au dessus de ces citoyennes et citoyens géniaux il y a des partis navrants. Vous croyez que ça me réjouit la perspective de débat sur « l’union de la gauche » ou le « barrage républicain » ? Et pourtant je n’étale pas mon seum sur les réseaux, ni auprès de mes proches. Je ne suis pas naïf, je connais les risques et je sais dans quel pays on vit : mais je ne vois tout simplement pas l’intérêt que d’ânonner le scénario du pire.
Vous avez parfaitement le droit de l’avoir mauvaise mais si vous vous revendiquez d’un combat pour la justice, l’égalité et contre le fascisme il est temps que vous compreniez que ce ne sont pas uniquement vos argumentaires, vos savoirs et vos beaux drapeaux qui attirerons les gens à vos idées mais votre enthousiasme, votre confiance en l’avenir et dans vos semblables. Ça s’appelle du travail émotionnel, c’est souvent dur, mais c’est une tâche fondamentale pour toutes les combattantes de la justice et de la liberté que nous sommes.

(post, et visuels ci après, de Nicolas Framont)

Fin du macronisme, élections, risque accru d’extrême droite : Résistance et offensive !
Fin du macronisme, élections, risque accru d’extrême droite : Résistance et offensive !

Le gouvernement le plus court de l’histoire : vers une dissolution ?


Macron ne peut pas gouverner avec son socle minoritaire, il veut écraser la gauche mais il n’assume pas encore ouvertement de gouverner avec le RN : l’hypothèse d’une dissolution pour obtenir une majorité d’extrême droite

La journée du dimanche 5 octobre s’est terminée comme une sinistre farce. Celle du lundi 6 démarre par la phase terminale d’une crise de régime. Hier soir, Sébastien Lecornu, macroniste de la première heure, militariste forcené et issu des rangs sarkozystes annonçait, après trois semaines d’attente, son nouveau gouvernement : on prend les mêmes et on recommence. La quasi-totalité des ministres du gouvernement Bayrou était reconduits, avec quelques retours inattendus, comme l’épatant Bruno Le Maire surnommé « le renflement brun » : le pire Ministre de l’économie de l’histoire chargé de prendre la tête de l’armée française.

Cette annonce imposait une nouvelle fois la coalition macroniste-LR en dépit du bon sens. C’était une provocation sans issue. Rappelons-le : le camp macroniste a perdu les élections législatives de 2022 et n’a jamais eu de majorité, il a lourdement perdu les élections européennes de 2024. Macron a organisé une dissolution de l’Assemblée en 2024, que son camp a à nouveau perdu. Et depuis un an, deux Premiers ministres sont tombés suite à des motions de censure. Malgré tout cela, Macron fait comme si le réel n’existait pas, et nomme exactement les mêmes têtes, en sachant parfaitement que cela ne passera pas. Dans quel but ?

Ce lundi 6 octobre, la France est donc à nouveau sans gouvernement. Sébastien Lecornu vient d’annoncer sa démission, immédiatement acceptée par le président. C’est le gouvernement le plus court de l’histoire : il a tenu une nuit. L’éphémère Premier ministre a prononcé un discours, où il dénonce les partis qui « continuent d’adopter une posture comme s’ils avaient tous la majorité absolue à l’Assemblée nationale » et regrette que « la composition du gouvernement n’a pas été fluide et a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans, parfois non sans lien, (…) avec la future élection présidentielle ».

Traduction : ses camarades de LR et en particulier Bruno Retailleau ont réclamé encore plus de pouvoir alors qu’ils font péniblement 5% des voix aux élections, pour imposer leur programme avant les présidentielles. Bruno Retailleau adopte une ligne néofasciste depuis sa nomination, en attaquant « l’État de droit », en multipliant les déclarations racistes, et même en entrant en confrontation interne avec Macron, par exemple sur la Palestine. Il a été reconduit à l’Intérieur, mais il en attendait encore plus.

En juin 2024, le pari de Macron était clair : dissoudre l’Assemblée Nationale dans l’espoir d’obtenir une victoire du RN, et ainsi de terminer son mandat en cohabitation avec l’extrême droite. Ce qui lui aurait permis d’accélérer sa politique autoritaire, ultra-libérale et pro-guerre. On le sait, son pari a échoué : la coalition du Nouveau Front Populaire est arrivée en tête. Cependant, il a toujours été impensable pour Macron de nommer la gauche, même la plus tiède, dans son gouvernement. Hors de question de céder un centimètre sur les questions sociales, pas même de proposer une taxe, même minuscule, sur la fortune de ses amis ultra-riches. C’est donc ce dogmatisme et ce non respect de résultats électoraux qui provoque la crise de régime en cours. Macron ne peut pas gouverner avec son minuscule socle, il veut écraser la gauche, mais il n’assume pas encore ouvertement de gouverner avec le RN. Il est désormais dos au mur.

Déjà, l’extrême droite réclame une dissolution, et on voit mal comment Macron pourrait la lui refuser. Il n’a pas d’autres choix, à moins de basculer dans un régime d’exception. Ou simplement de respecter le résultat des élections de 2024, mais on l’a vu, c’est exclu. Il est donc probable que dans les heures ou les jours à venir, le président dissolve l’Assemblée et convoque de nouvelles élections en urgence. Cela impliquerait trois semaines de campagne électorale horrible, avec des médias des milliardaires plus agressifs et diffamateurs que jamais contre la France Insoumise, une répression à un niveau maximal, et une omniprésence de l’extrême droite à l’écran.

Cette fois-ci, le désir de Macron d’une victoire du RN pourrait bien devenir réalité. En effet, le PS répète depuis des semaines sur tous les plateaux télé qu’il ne passera jamais d’accord électoral avec la FI. Sans coalition de gauche, le RN a de fortes chances d’augmenter son nombre de députés et d’arriver en tête. Ainsi, le président pourrait nommer un gouvernement d’extrême droite, au nom du « respect de la volonté populaire ».

Face à ce scénario catastrophe, la lutte est plus que jamais nécessaire. La séquence ouverte par le mouvement « Bloquons tout » a effrayé le gouvernement. Souvenez-vous : avant le 10 septembre, tout le pays retenait son souffle, le pouvoir était terrifié, et Bayrou avait même renoncé à son poste de Premier ministre pour tenter de calmer la colère générale.

Un mois a passé. Les directions syndicales ont récupéré l’agenda social et ont neutralisé le mouvement, une police ultra-violente a fait le reste. Maintenant que la situation est redevenue « sous contrôle », Macron recommence donc ses petites manœuvres tactiques. Seul un puissant mouvement parti de la base, incontrôlable, et proposant un horizon désirable à la population, peut encore empêcher le désastre annoncé. Macron doit tomber, et le régime avec lui.

- source, avec liens : https://contre-attaque.net/2025/10/06/le-gouvernement-le-plus-court-de-lhistoire-vers-une-dissolution/

- et aussi :

  • Démission de Lecornu : « Les gouvernants s’accommodent très bien de ce qui se passe » - Premier ministre démissionnaire, valse des ministres... Cette crise politique risque de continuer, prévient la professeure Lauréline Fontaine : « Cela leur va très bien. Ils continuent d’exercer le pouvoir. » (...) Tous ceux qui sont restés dans le gouvernement d’hier, et qui sont de nouveau démissionnaires, s’en accommodent très bien aussi. En réalité, malgré les gesticulations de Bruno Retailleau, ça leur va très bien. Ils continuent d’exercer le pouvoir. Retailleau continue de faire ce qu’il veut, Darmanin aussi… Il ne faut pas oublier ça quand même. C’est très important. (...) Cela peut durer ainsi, jusqu’à ce que le Parlement ou le corps social soit tellement excédé qu’il se révolte véritablement. Il faut que les gens en aient conscience, parce que là, on franchit un pas supplémentaire vers un amoindrissement de la démocratie. On se dit « c’est inédit ». Mais ce n’est pas le problème. (...) Je suis un peu sceptique sur l’état actuel de la désaffection du politique. Effectivement, il y a une grosse part de résignation de la part des gens. Mais est-ce qu’ils attendent vraiment plus de démocratie ? Moi, sincèrement, je n’en suis pas si certaine.
    Si l’on veut sortir de tout ça, il faut un changement profond. Je ne vois pas comment il pourrait intervenir autrement que par quelque chose d’assez vif, d’assez brutal — que ce soit violent ou pas. En tout cas, les institutions actuelles ne sont pas capables de générer le changement attendu.

Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
[Se connecter]
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Retrouvez Ricochets sur :
- MASTODON (en .onion)
- SEENTHIS

Partagez la page

- L'article en PDF : Enregistrer au format PDF
Site réalisé avec SPIP | | Plan du site | Drôme infos locales | Articles | Thèmes | Présentation | Contact | Rechercher | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0
Médial local d'information et d'expression libre pour la Drôme et ses vallées, journal local de contre-pouvoir à but non-lucratif, média participatif indépendant :
Valence, Romans-sur-Isère, Montélimar, Crest, Saillans, Die, Dieulefit, Vercheny, Grane, Eurre, Loriol, Livron, Aouste sur Sye, Mirabel et Blacons, Piegros la Clastre, Beaufort sur Gervanne, Allex, Divajeu, Saou, Suze, Upie, Pontaix, Barsac, St Benois en Diois, Aurel...
Vous avez le droit de reproduire les contenus de ce site à condition de citer la source et qu'il s'agisse d'utilisations non-commerciales
Copyleft