Comme d’habitude, comme pour tous les sujets, le régime macroniste ne connaît que la répression et la brutalité policière, les poursuites judiciaires et la propagande en guise de démocratie et de mesures sociales.
Nouveaux exemples avec des lycéens réprimés et de jeunes mineurs pourchassés en Garde à vue pour avoir "approuvé" le terrorisme ou n’avoir pas respecté la minute de silence en mémoire de Samuel Paty.
🔴 SAINT-NAZAIRE : DÉLUGE DE GRENADES LACRYMO, UN LYCÉEN BLESSÉ
Pour la troisième journée consécutive, les lycéens et lycéennes de Saint-Nazaire protestent contre la gestion autoritaire et désastreuse du confinement par le gouvernement. Ce matin, à nouveau, forte répression policière. Les forces de l’ordre ont tiré de très importantes salves de grenades lacrymogènes sur les jeunes.
Au moins un lycéen mineur a été durement blessé à la poitrine par le tir tendu d’une munition. Il a été exfiltré par les pompiers.
La manifestation est toujours en cours à 12H30.
(post et VIDEO sur Nantes Révoltée)
🔴 SAINT-NAZAIRE : UN LYCÉEN DE 17 ANS BLESSÉ PAR UN TIR POLICIER CE MATIN
Les faits ont eu lieu ce matin, vendredi 6 novembre, à Saint-Nazaire. Comme les jours précédents, les lycéens manifestaient pour réclamer de meilleures conditions sanitaires et protester contre la gestion gouvernementale. Face au cortège de jeunes mineurs, les policiers ont envoyé de très nombreuses grenades lacrymogènes, et d’autres minutions. N., un lycéen de 17 ans, a été touché à la poitrine par un tir très douloureux.
Il raconte : « les force de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes et par la suite des Flash-Ball [Lanceurs de Balles de Défense]. Je me suis pris une des ces balles dans le thorax alors que je manifestais. La police a été très lâche, elle m’a clairement visé et tiré dessus à très courte distance [environ 5 mètres selon le jeune blessé]. J’ai un très gros hématome au niveau du cœur et je n’ai pas encore les diagnostics des médecins. » Il a été évacué par les pompiers à midi.
En plein confinement, non seulement le gouvernement ne protège pas la jeunesse, mais il la met en danger, et la réprime brutalement quand elle prend la parole. Aujourd’hui, la police de Loire-Atlantique a une nouvelle fois tiré sur des adolescents
(post de Nantes Révoltée])
(des scènes de répression similaire ont eu lieu depuis mardi devant divers établissements, avec parfois des gardes à vue pour des lycéens)
Quelques articles :
- Répression : des enfants de 8, 9 et 12 ans signalés à la Justice suite à l’hommage à Samuel Paty - Deux jours après l’hommage national à Samuel Paty dans l’Éducation Nationale, une enquête pour « apologie du terrorisme » vient de s’ouvrir concernant deux enfants de 12 ans de l’agglomération strasbourgeoise, tandis que deux enfants de 8 et 9 ans ont également été signalés à la Justice… Des mesures répressives contre des enfants inscrites dans le renforcement autoritaire du gouvernement sous couvert de lutte contre l’épidémie et le terrorisme. (...) Une gestion répressive contre des mineurs qui fait froid dans le dos, mais qui s’inscrit parfaitement dans les outrances sécuritaires du gouvernement. A l’heure où l’urgence serait de réinstaurer un dialogue avec les élèves au sein même des établissements, et de permettre aux professeurs d’échanger entre eux pour faire face au mieux à une situation parfois tendue, le gouvernement préfère supprimer les deux heures de concertation entre professeurs qui devaient précéder l’hommage, et traîner des élèves de 12ans devant le procureur.
- Des mineurs en garde à vue pour apologie de terrorisme : pourquoi la mesure divise le monde judiciaire - Depuis les incidents en marge de l’hommage à Samuel Paty, 14 enquêtes pour apologie de terrorisme ont été ouvertes contre des adolescents. Plusieurs ont été placés en garde à vue. Des mesures fortes qui divisent les professionnels du droit.
- Blanquer signale 400 violations de l’hommage à Samuel Paty lundi, dont 150 apologies du terrorisme
La jeunesse a toujours fait de la désobéissance, de la provocation (gratuite, stupide ou politique et argumentée), c’est dans son énergie d’être remuante, encore heureux qu’on y observe un peu d’agitation avant l’éteignoir produit par les établissements scolaires, les écrans partout et l’emploi ou sa quête.
Mais l’oligarchie tyrannique au pouvoir ne l’entend pas ainsi, elle veut réprimer tout ce qui dépasse, tout le monde doit marcher en rang et se tenir sage, y compris les élèves de collège ou de primaire.
Dès l’âge de 3 ans, la discipline et le casernement scolaire de l’Etat et du capitalisme veulent s’exercer sans limites ni contestations. Comme un SNU permanent.
Travaille, consomme, vote, et ferme ta gueule !
Mardi 10 novembre, une journée de grève et de manifestation semble prévue dans l’éducation nationale...
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