Explosion du nombre de nuits à plus de 25 °C

Ces températures nocturnes élevées nuisent au sommeil et réduisent la récupération physique de l’organisme

dimanche 11 août 2024, par Les Indiens du Futur.

Le réchauffement climatique provoqué criminellement par la civilisation industrielle (son amoncellement de fric, d’infrastructures et de technologies) devient de plus en plus insupportable pour les générations présentes, et... rien ne se passe.
A part de courageuses minorités rebelles, les autres subissent en silence, contraints par le système étatico-capitalisto-policier, aveuglés par les sirènes du progrès productiviste et par l’adhésion mortifère au mode de vie imposé par la mégamachine. Ainsi, la plupart des civilisés préfèrent (consciemment ou pas) une planète rendue inhabitable qui affecte de plus en plus gravement leur vie au démantèlement du système machinique dont ils dépendent à présent et dont ils ne veulent absolument pas se séparer.
Les civilisés n’étant plus en contact avec la réalité de la nature et de la production directe de leur subsistance, ils adhèrent sans difficulté à un modèle de société totalement irrationnel et destructeur tel que celui de la civilisation industrielle (Capitalisme, Etat, Technologie, Productivisme...), ils peuvent aussi s’accrocher de manière chimérique aux promesses impossibles d’une civilisation industrielle démocratique, égalitaire, écolo, propre et verte.
A des "fous" hallucinés ayant perdu tout contact avec la réalité et toute capacité de réflexion autonome, il est facile d’adhérer à une dystopie sanglante qui finit par les dévorer.
A des individus isolés ayant largement perdu la capacité de s’organiser et de lutter collectivement, il est facile d’imposer par la force un système totalitaire.

A moins que les fortes chaleurs récurrentes ne fassent monter la pression, avec explosion de la cocotte ?

Explosion du nombre de nuits à plus de 25 °C en 10 ans

- Explosion du nombre de nuits à plus de 25 °C en 10 ans
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Le groupe de scientifiques indépendants Climate Central a comparé la moyenne annuelle des nuits chaudes entre 2014 et 2023. Au cours des dix dernières années, environ 2,4 milliards de personnes (un tiers de la population mondiale) ont connu au moins deux semaines supplémentaires de nuits avec des températures supérieures à 25 °C par rapport à un monde hypothétique sans changement climatique d’origine humaine.
(...)
Par exemple, Trinité-et-Tobago, situé dans les Caraïbes, compte désormais 47 nuits supplémentaires par an au-dessus des 25 °C, ce qui est énorme. La ville indienne de Bombay a subi à elle seule deux mois supplémentaires de nuits chaudes. En France, le phénomène des nuits dites « tropicales » (lorsque la température ne descend pas sous les 20 °C) progresse et gagne des territoires situés toujours plus au nord.

Ce phénomène se ressent encore plus en zone urbaine où le béton des immeubles et les artères bitumées stockent la chaleur en journée pour mieux la rejeter la nuit. Ces températures nocturnes élevées nuisent au sommeil et réduisent la récupération physique de l’organisme déjà sujet à des températures élevées en journée.

L’Organisation mondiale de la santé recommande de maintenir la température ambiante à 24 °C ou en dessous pendant la nuit – une limite au-dessus de laquelle le sommeil devient inconfortable et peut affecter la santé des personnes vulnérables (bébés, personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques).


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