Pour avoir oublié de mettre son masque, Debora, enceinte de quatre mois et demi, a subi un contrôle de police d’une rare violence. Interpelée, faussement accusée d’outrage, elle a surtout perdu son bébé suite aux coups reçus.
Le sort de Debora aurait dû créer un scandale national. Il n’en a rien été. A nous aujourd’hui de refuser l’oubli qui lui est promis. Pour elle et pour sa fille qui ne sera jamais là.
- En France, la police tue aussi un bébé, jusque dans le ventre de sa mère
- Une femme enceinte perd son enfant suite à des brutalités policières
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Parce qu’elle avait oublié de mettre son masque en allant retirer une commande de nourriture asiatique dans un centre commercial, Debora a subi un violent contrôle de police. Quelques jours plus tard, elle a fait une fausse couche, causée par les chocs reçus. En juillet, elle devra répondre au tribunal d’une accusation d’outrage portée par la policière qui a provoqué la mort de son enfant à naître.
- En France, la police tue aussi un bébé, jusque dans le ventre de sa mère
- Une femme enceinte perd son enfant suite à des brutalités policières
C’est tellement révoltant qu’on ne trouve plus de mots pour parler de ça.
Qu’elle est belle cette prétendue « démocratie », où l’Etat et ses flics sont censés s’occuper de « garder la paix », censés veiller sur « notre sécurité » et « nos libertés » !
L’Etat ne peut-être que policier et ivre de puissance, et donc les brutalités policières sont un mode de « gestion des foules » parmi d’autres.