BLOCAGE TOTAL ?
Ce jeudi 26 décembre à 19h45, 516 stations d’essence sont en pénurie en France : 130 stations sont en rupture totale et 386 en rupture partielle. Selon la CGT, deux raffineries sont actuellement à l’arrêt, celles de Grandpuits en Seine-et-Marne et celle de Lavéra dans les Bouches-du-Rhône.
(post de Cerveaux non disponibles)
- Jeudi 26 décembre, 516 stations d’essence sont en pénurie en France
Quelques actions de blocages et appels à action :
- Seine-Saint-Denis : la CGT coupe le courant toute la nuit sur le site Amazon du Blanc-Mesnil - Le site, qui trie 50 000 colis chaque nuit, a été privé d’électricité jusqu’à 7 h 30 ce lundi. La CGT, qui a revendiqué l’action, dénonce à la fois les conditions de travail sur place et la réforme des retraites.
- La CGT appelle « à faire du samedi 28 décembre, un temps fort de mobilisation et d’actions dans tout le pays » - La CGT appelle dans un communiqué à ne pas relâcher la pression sur le gouvernement, confirmant le refus d’accepter le chantage du gouvernement à propos d’une « trêve de fin d’année ». Dans un communiqué paru le 23 décembre, la CGT appelle à « faire du 28 décembre à un temps fort de mobilisation et d’actions dans tout le pays. »
- Réforme des retraites : la contestation durcit dans les raffineries - Après la raffinerie de Martigues, qui a décidé lundi 23 décembre un arrêt progressif de son activité, celle de Grandpuits, en Seine-et-Marne, pourrait suivre.
- Dans les raffineries, la grève est plus forte qu’en 2010, arrêt total des usines de production
✊ PAS DE RETRAIT, PAS DE TRÊVE !
Jeudi 26 decembre, 13h Gare de l’est, organisation d’une manifestation commune des grévistes de la RATP et la SNCF, avec l’ensemble des secteurs en grève et personnes qui souhaitent se joindre à cette journée.
La force du mouvement débuté le 05 décembre réside dans la détermination des grévistes, syndiqués ou non. Loin des stratégies de pouvoir et d’intérêts personnels des discussions avec le gouvernement, les militants de base savent qu’il n’y a rien à négocier dans une réforme qui n’est que régression. Il faut la combattre, jusqu’à ce qu’elle soit retirée totalement.
Vendredi, la direction de l’UNSA appelait à une trève de noël : les sections locales ont continué très largement la grève.
Lundi, une coordination RATP/SNCF a réussi une très grosse journée d’actions et de blocage autour de Gare de Lyon, sans que les directions syndicales n’aient eu leur mot à dire.
Jeudi 26, c’est l’étape supérieure avec une grande manifestation unitaire et inter pro organisée par la base de tous les secteurs en lutte. Parce qu’on n’attendra pas le 09 janvier. Parce qu’on ne négociera pas. Parce que cette lutte est celle pour un monde meilleur et plus juste.
Nous appelons donc toutes les personnes en lutte depuis des mois (Gilets Jaunes, étudiants, chômeurs, profs, pompiers) à rejoindre cette manifestation pour en faire les bases d’une nouvelle dynamique clairement offensive et positive.
Voir aussi cette VIDEO, où des syndiqués SNCF envoient quelques vérités bien senties sur la grève et la lutte, sur la vie et la solidarité.
- 26 décembre : Grande manifestation unitaire et inter pro organisée par la base de tous les secteurs en lutte
Sur la giletjaunisation de la grève et l’extension de la contestation :
- Dépasser les limites de la collapsologie - Ne plus voir la grève générale ou les nombreux soulèvements populaires en cours comme un symptôme de « l’effondrement » catastrophique, indépendamment de leurs contenus, causes et effets, mais comme un moyen-clé à notre disposition pour arrêter la machine, décider de ce que l’on relance ou non, et comment. Ne plus mobiliser des imaginaires et des scénarios focalisés sur une partie minoritaire de la population mondiale (avions, voitures individuelles, supermarchés…), inquiète de la fin de l’extractivisme, mais se demander comment y mettre un terme et le remplacer par de la réciprocité. Ne plus présenter la prochaine crise financière comme l’étincelle de « l’effondrement généralisé » mais comme un enjeu réel, à l’heure où les plus grands actionnaires sont en train de protéger leurs actifs des faillites à venir. Décortiquer sérieusement nos dépendances actuelles, les liens soi-disant « inextricables » qui nous piègent, nos autonomies brisées, et en tirer les conséquences. Continuer d’identifier ce à quoi nous tenons, ce que nous voudrions sauver et ce que nous lâchons. Ce que cela signifie comme luttes à mener.
- Giletjauner la grève ! Nous ne voulons pas que le gouvernement recule mais qu’il disparaisse - Giletjaunisation générale avec ou sans gilet !
- Laurent Jeanpierre : « La "giletjaunisation" du mouvement social est l’un des enjeux »
- Le père Noël rejoindra-t-il la grève ?
- Grèves et luttes sociales : gilet jaunisation et insurrection générale ou simples luttes réformistes contrôlables ? - Le capitalisme et le régime ne lâcheront pas, il faudra forcément les faire chuter, les destituer
- Révoquer le gouvernement et tout son monde ! ou rester dans l’impuissance et se faire écraser - Destituer le régime et mettre en laisse le capitalisme, ou signer pour la destruction et la précarité ?
- Autonomie et mouvement de masse - Plusieurs éléments sont à prendre en compte dans la situation et à partir de ce constat, certaines propositions peuvent être avancées.
- 2019 : un monde en feu - Revenir sur l’année 2019, c’est regarder les pays brûler au sens propre comme au sens figuré. L’Australie, pays continent en proie aux flammes, est en train de suffoquer sous des températures inédites, craignant pour ses ressources et son futur, et sur tous les autres continents la température sociale est montée en flèche ces derniers mois.