Au Canada, en 2016, des activistes ont décidé d’agir pour défendre le climat et le monde vivant, ils-elles ont décidé de fermer à la main les vannes de plusieurs gros pipelines qui charrient du pétrole bitumineux, le plus polluant et émetteur de CO2 au monde !
Saluons ces initiatives courageuses et à propos !
Car le système économique capitaliste extrémiste et les gouvernements des états (forcément) totalitaires ne feront rien, ou rien de bon, pour entraver vraiment la course à la destruction du monde vivant menée violemment par cette civilisation industrielle terroriste dirigée par des minorités cyniques.
C’est à nous de prendre les choses en main.
Extrait traduit de l’article : Pipeline Vandals Are Reinventing Climate Activism
Il est assez facile de paralyser l’infrastructure pétrolière américaine. Tout ce dont Emily Johnston et Annette Klapstein avaient besoin était un ensemble de coupe-boulons vert et rouge de 3 pieds de long. Et une volonté d’aller en prison pendant des années.
Le 11 octobre 2016, alors qu’ils se dirigeaient vers un oléoduc situé dans les champs de la ferme à l’extérieur de Leonard, dans le Minnesota, les deux hommes étaient résolus à prendre des mesures directes pour lutter contre le changement climatique, car, selon eux, le gouvernement américain n’avait rien fait. à propos de ça. « C’est la seule façon pour nous d’attirer leur attention », a déclaré Klapstein en vidéo avant qu’elle ne descende de la voiture. "Toutes les autres voies ont été épuisées."
Par « leur », elle parlait des décideurs et des compagnies pétrolières (et, par extension, de vous et de moi). Johnston, aujourd’hui âgé de 52 ans, est un poète et cofondateur du chapitre de Seattle du groupe d’action pour le climat 350.org. Pendant des années, elle avait fait tout ce que faisaient les activistes respectueux de la loi : pétitions déposées, lobbying des législateurs, orateurs invités, lettres écrites, blocage de raffineries et tentative d’ empêcher Shell de déplacer leurs appareils de forage dans l’Arctique. Klapstein, 66 ans, est un avocat à la retraite de l’île de Bainbridge, dans l’État de Washington, dont le travail consistait à protéger les droits de pêche de la tribu des Puyallup. Avec son groupe, les Raging Grannies, elle a notamment bloqué des trains de pétrole alors qu’elle était enchaînée à un fauteuil à bascule. Ils sont tous les deux blancs, d’âge moyen. Des gens respectueux des lois. Sauf quand ils sont fous.
C’était une matinée froide, les trembles secouant leur or terne sous un ciel lourd. Un autre militant, Ben Joldersma, a entendu Facebook alors que les deux femmes coupaient les chaînes autour de clôtures contenant de grandes vannes d’arrêt pour deux oléoducs appartenant à la multinationale canadienne Enbridge. Les conduites transportent du pétrole brut provenant de gisements de sables bitumineux (également appelés sables bitumineux) en Alberta, qui le transportent jusqu’au lac Supérieur. Parce que fabriquer des produits pétroliers à partir de cette substance gluante - appelée bitume - dégage plus d’émissions qui réchauffent la planète que la plupart des autres sources de pétrole, les activistes allaient faire tout ce qui était en leur pouvoir pour la maintenir dans le sol.
Après avoir coupé des cadenas, ils-elles ont tout simplement fermé les vannes :
A ce propos, Vinci ne fait pas que dans le bétonnage et les autoroutes made in france, Vinci construit des oléoducs et gazoducs, notamment une partie de l’oléoduc TransMountain, au Canada... La multinationale française s’occupe aussi du chantier du gazoduc très controversé Trans Adriatic Pipeline en Albanie et en Grèce.
Vinci s’engage dans la construction d’un oléoduc controversé au Canada