Des révoltes et insurrections explosent dans plusieurs pays

Les classes populaires relèvent la tête, jusqu’où regarderont-elles ?

samedi 19 octobre 2019, par Camille Pierrette.

Voici quelques posts, puis mes remarques, sur la situation (pré)insurectionnelle qui s’étend dans plusieurs pays :

VENT DEVOLTE DANS LE MONDE

Post de Bordeaux Déborde

Depuis quelques mois les soulèvements se multiplient dans le monde. France, Hong Kong, Indonésie, Irak, Soudan, Équateur....
Ces mouvements sont souvent d’une ampleur et d’une intensité inédite depuis des décennies et dépassent le jeu habituel des partis. Le pouvoir politique est directement visé. Ces régimes ne tiennent plus que par leur police.
Hier soir plusieurs soulèvements ont eu lieu en
même temps.
- En Catalogne , des centaines de milliers de personnes ont convergé dans Barcelone. Des baricades en feu ont été tenues pendant des heures.
- Au Liban, les manifestants se sont rassemblés pour une 3e journée de manifestations contre la classe politique accusée de corruption, un mouvement inédit depuis des années qui a paralysé le pays. (voir aussi : VIDÉO. Liban : une jeune femme devenue symbole des manifestations anti-corruption)
- Au Chili, lycéens et étudiants ont initié le mouvement de contestation après que le gouvernement ait relevé le 6 octobre le coût du titre de transport. Vendredi après midi des violents affrontements ont eu lieu avec la police. Plusieurs stations métros ont été incendiées. Le président chilien Sebastian Pinera a déclaré l’état d’urgence à Santiago et a confié à un militaire la responsabilité d’assurer l’ordre.

Bus en feu au Chili

🔴 CHILI : CONTRE LES POLITIQUES LIBÉRALES, LA RUE PREND FEU ! TIR À BALLEEL SUR DES ÉTUDIANTS !

Une mise au point sur la situation au Chili de Rennes DTR

A chaque jour son embrasement contre le système capitaliste et ses régimes autoritaires.
Hier, vaste mobilisation à Santiago, capitale du Chili, contre la hausse du coût de la vie et les politiques d’austérité du gouvernement de Pinera.
▪️L’étincelle est venue avec la hausse des tarifs du métro.
Les transports en commun sont très utilisés à Santiago, une ville très polluée et congestionnée. Le métro de Santiago, le plus étendu (140 km) et le plus moderne d’Amérique du sud est indispensable pour une grande partie de la population.
Alors quand les tarifs du métro ont augmenté, une nouvelle hausse continue depuis plusieurs années, la mobilisation contre l’austérité a pris une autre ampleur.
Ce vendredi 18 octobre a été marqué par de nombreux affrontements dans les rues de la capitale, de jour comme de nuit.
En divers endroits de la ville, des manifestants ont érigé des barricades et se sont heurtés à la police, qui a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes. Une telle mobilisation n’avait pas été vue depuis de longues années.
✊ La veille sur les réseaux sociaux, plusieurs appels à ne pas payer les tickets circulaient. Les scènes de violence de la police se sont multipliées dans le métro.
La nuit, plusieurs manifestants ont jeté des cocktails molotov contre les stations de métro, les bornes de paiement ont été dégradées, les barrières et tourniquets ont été détruits. Des attaques contre presque l’intégralité des 164 stations que compte la ville !
Un batiment de l’entreprise Enel (une compagnie d’électricité) a été ciblé ainsi qu’une banque.
Un grand supermarché a été pillé par la population.
Dans plusieurs quartiers, les habitants ont organisé un concert de casseroles en soutien aux manifestants.
⚠️ En réponse, le gouvernement a annoncé l’Etat d’urgence dans la capitale et qualifié les manifestants de "délinquants" et décident désormais de tiré à balle réelle..
« Ce désir de tout casser n’est pas une protestation, c’est criminel » a déclaré le président Pinera.
Au passage, il a accordé la responsabilité aux militaires pour "assurer l’ordre public". L’Etat d’urgence est initialement imposé pour 15 jours.
La police a fait état d’au moins 180 arrestations et 57 policiers blessés.
Cela n’est pas sans nous rappeler la dictature de Pinochet : un chef d’Etat qui privatise le secteur public au bénéfice des capitalistes et qui mate les révoltes par le recours à l’armée...
🔥 Encore une fois, une augmentation de quelques centimes qui met le feu aux poudres. Les prolétaires du monde entier ne se laisseront plus faire sans répondre.
SOLIDARITÉ INTERNATIONALE !

Chili, métro : Tous les billets gratuits

CHILI : RÉVOLTE MASSIVE DE LA JEUNESSE

post de Nantes Révoltée

- Mouvement social contre la hausse du prix des transports publics. L’État d’urgence déclaré -
La révolte embrase les rues du monde entier. Au Chili, l’augmentation brutale des prix des transports publics a provoqué la colère de la jeunesse. Fraudes massives dans le métro, mouvements de rue spontanés, défilés, barricades, concerts de casseroles ... Presque toutes les stations de métro de la capitale chilienne ont été touchées, avec le sabotage des bornes de tickets et des tourniquets.
Hier, Santiago était en flamme. La tour de l’entreprise ENEL, responsable de grandes pollutions au sud du Chili, a été entièrement incendiée. Une succursale de la Banque du Chili, ainsi que de nombreux bus et bâtiments sont aussi partis en fumée. Des dégâts qui font passer les émeutes de Gilets Jaunes pour des parties de scrabble.
Le gouvernement a décrété l’État d’urgence, et confié le maintien de l’ordre à l’armée. Une manifestante a reçu un tir à balle réelle dans la jambe. Des blindés ont été positionnés dans les rues. Des images qui rappellent aux Chiliens la sombre période de dictature militaire. L’ensemble des lignes de métro de Santiago a été contraint de fermer tout le weekend. 133 personnes ont été arrêtées.
Le Chili rejoint la longue liste de pays où la colère sociale explose. En Équateur, en Irak ou en France, au Liban comme à Hong Kong ou en Catalogne, c’est une soif intarissable de justice, de liberté, et d’égalité qui s’exprime face aux gouvernements autoritaires. Le monde est en flammes.

Le monde entier veut la chute du régime
Image de Cerveaux non disponibles.

Post de Désobéissance Ecolo Paris

Nous vivons actuellement un singulier alignement de planètes. Les peuples se révoltent partout. En tant qu’écologistes, on ne peut que soutenir ces mouvements, qui visent tous des conditions de vie plus dignes, plus solidaires, et le départ définitif de ceux qui nous exploitent (qui sont aussi ceux qui détruisent la planète). Il n’en faudra pas moins pour nous sortir de la catastrophe écologique. S’il y a de l’espoir, c’est bien parce que les gens vivent et se révoltent. Nos gouvernements n’ont rien fait pour l’écologie depuis plus de 50 ans qu’ils sont au courant. Le sursaut salutaire ne pourra venir que de nous !

BARCELONE : MAREE HUMAINE, GREVE GENERALE ET NUIT INSURRECTIONNELLE

post de Nantes Révoltée

La Catalogne est en ébullition depuis plusieurs jours. Les manifestants réclament la libération des prisonniers politiques, l’indépendance de la Catalogne et la fin de la répression de l’Etat Espagnol. Des indépendantistes ont été condamnés lundi à des peines de prison énormes pour « sédition ».
Ce vendredi, une journée de grève générale et de convergence à Barcelone avait lieu. Des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées dans la métropole Catalane. Un véritable tsunami arrivé depuis les grands axes autoroutiers. En fin d’après-midi, les forces de l’ordre ont attaqué les cortèges, ce qui a donné lieu à de longues heures d’affrontements et de barricades. La ville hors de contrôle pendant une partie de la nuit. Des témoins font le parallèle avec la journée insurrectionnelle du 1er décembre 2018 à Paris.
A minuit, des milliers de manifestants tenaient encore les rues, alors que la répression se durcissait.

Les peuples se soulèvent

🔥 LES PEUPLES SE SOULÈVENT. PARTOUT.🔥

🚨 Nous vivons une séquence révolutionnaire majeure que nous devons saisir dans son caractère global, non isolé. A l’image des printemps arabes, à l’image des mouvements de 1936, 1968, 1989, cet automne n’est ni banal, ni bénin, il est ingouvernable.

Nous ne voyons quasiment que ça depuis plusieurs jours de nos fils d’actualités jusqu’aux médias dominants. Les vidéos des différentes révoltes à travers le monde. Partout autour du globe, les populations se soulèvent contre leurs dirigeants, contre la corruption et l’injustice. Nous le savions déjà, les temps le confirment. Le capitalisme est à bout de souffle et la question n’est désormais plus de savoir si il va réussir à perdurer, mais plutôt combien de temps il lui reste à vivre.
(...)
La séquence d’insurrection en cours est selon nous inédite. Une sorte d’automne des peuples.

La multiplication soudaine des poches de résistance, partout dans le monde, ne peut être observée en les distinguant. Les insurrections en cours sont liées entre elles. De part leurs aspirations, leurs revendications, leurs radicalités, de part le nombre de personnes qui y prennent part.

Le monde est aujourd’hui à un point de rupture. Face à l’autoritarisme des dirigeants, la corruption, l’austérité, les populations n’ont d’autres choix que d’aller dans la rue et de mettre en échec la police, et de faire en sorte que les pouvoirs tombent. Nous vivons une séquence révolutionnaire majeure que nous devons saisir dans son caractère global, non isolé. A l’image des printemps arabes, à l’image des mouvements de 1936, 1968, 1989, cet automne n’est ni banal, ni bénin, il est ingouvernable.

Via Lille Insurgée

- voir aussi : La multiplication des émeutes dans le monde ou le chaos incontournable

Mes remarques

On ne peut que se réjouir de voir les classes populaires relever la tête dans plusieurs pays.

A force de précarité et de libéralisme, de régimes politiques non-démocratiques et souvent autoritaires (ce qui est inévitable dans tous les Etats), il n’est pas étonnant que la marmite explose au bout d’un moment, sous un prétexte ou un autre.
Les régimes oligarchiques, leurs merdias et les capitalistes ont beau tout faire pour diviser, distraire, manipuler, réprimer, étouffer, un beau jour la cocotte minute, sous pression, explose. Désigner des boucs émissaires (musulmans, chômeurs, grévistes, migrants...), traiter les révoltés de factieux ou d’illégalistes ne marchent plus comme avant, les gens apprennent, se méfient de la propagande officielle.

La situation économique tendue (la Croissance ne pourra jamais revenir comme avant) et les catastrophes écologico-climatiques ne permettent plus aux classes dominantes de lâcher suffisamment de lest (argent, augmentation de salaires, loisirs, du pain et des jeux, miettes de pouvoir) pour que les classes populaires acceptent ou supportent leur joug sans trop broncher.

De plus, à l’image du régime Macron en france, les blocs bourgeois se font de plus arrogants et conquérants, les ultra-riches concentrent de plus en plus de richesses du fait des mécanismes intrinsèques du capitalisme (concentration et accumulation), et leur mépris s’étale.
Bref, les classes dominantes n’ont plus l’envie ni la capacité de contenir les révoltes par davantage de pains et de jeux, elles veulent rafler tout ce qui reste du gâteau et sont prêtes à réprimer et éliminer tout ce qui veut leur résister.
Les répressions policières ne peuvent ensuite qu’exacerber la colère de celles et ceux qui les subissent, ce qui alimente un cycle qui ne pourra pas s’arrêter comme ça.

De plus, en france, les brutalités policières touchant des catégories de personnes jusque là relativement épargnées (gilets jaunes de classe moyenne blanche, Steve danseur de la fête de la musique à Nantes, pompiers...), elles indignent à présent d’autres catégories sociales que les habituels militant.e.s et les personnes vivant en banlieue qui elles subissent la police et son racisme depuis longtemps. Cette situation permet d’ailleurs aux comités justice et vérité des cités de commencer à prendre la place qu’ils méritent et à être enfin connus plus largement.

S’ajoutent à tout ça les catastrophes écologiques et climatiques qui inquiètent les classes moyennes supérieures (en tout cas les classes ayant un certain capital culturel) et même des membres de la classe aisée qui jusque là étaient indifférents aux méfaits du capitalisme envers le monde naturel et les classes exploitées ici ou ailleurs (tant que la soupe est bonne pour nous, les malheurs des gens causés par le système pour nous fournir notre confort matériel ne nous touchent peu). Ces classes avec capital culturel pensent pour l’instant surtout à leurs intérêts et à la perte de leur confort plus qu’à la solidarité avec les opprimés, mais ça évoluera peut-être quand elles se rendront compte que l’ennemi est commun et que le système qui détruit le vivant est gardé férocement par les mêmes flics.

Ce qui commence à faire beaucoup de mécontents, de potentiels révoltés.
Les foules pacifiées par les discours médiatico-politico-policiers exhortant à la pure non-violence dans le respect de la loi, par la consommation d’objets faits en Asie, par l’individualisation et la coupure avec les autres, par la peur du nouveau, ne le resteront pas éternellement quand elles auront leur frigo vide et comprendront ce qui se passe.

Pas besoin d’être devin ou grand socio-politologue pour comprendre que les révoltes et émeutes ne sont pas prêtes de s’éteindre
, elles vont au contraire s’amplifier et se multiplier dans les années qui viennent partout dans le monde, surtout si la grosse crise financière annoncée ces temps ci se concrétise.

La question n’est donc plus, y aura t-il des révoltes et insurrections d’ampleur, mais plutôt que vont en faire les peuples légitimement en colère ?

- Tout d’abord, les peuples révoltés devront éviter, comme les gilets jaunes ont pu le faire, plusieurs écueils :

  • Rester horizontal, limiter la place des leaders
  • Refuser toute récupération par les partis politiques et syndicats
  • Refuser des miettes et des réformes. Les problèmes sont trop graves et trop profonds, on ne peut plus se contenter de quelques os à ronger, de quelques non-reculs
  • Refuser de dialoguer ou négocier avec les pouvoirs, donc obtenir leur destitution complète
  • Eviter la division voulue par les pouvoirs entre « bons manifestants » (ceux qui respectent les règles édictées par les puissants selon leurs intérêts) et « mauvais manifestants » (ceux qui ne respectent pas ces règles, débordent, sont traités de « violents »)
  • Apprendre ensemble sur le terrain, s’auto-organiser, dialoguer, débattre

Une autre donnée importante est jusqu’où tiendra la fidélité des flics aux régimes qui pourtant les méprisent et les instrumentalisent, voir Policiers, gendarmes, CRS : à chaque coup de matraque contre des contestataires vous creusez votre propre tombe

- En conséquence, pour que les révoltes ne fassent pas flop, soient noyées dans une nouvelle élection, un « grand débat », l’ostracisme, les luttes internes pour le pouvoir..., voici quelques conseils (liste non exhaustive et à adapter au contexte local) :

  • Ne pas se limiter à l’émeute et à la colère brute. Pratiquer aussi la colère froide et durable.
  • Créer leurs propres médias, des automédias. En évitant les plateformes fournies par les GAFA (comme Facebook) afin de limiter les possibilités de censure.
  • Apprendre et pratiquer la démocratie directe, faire vivre des groupes affinitaires, créer partout des assemblées populaires
  • Ne pas se laisser embarquer dans les rouages institutionnels (élection, commission, débat...), ne pas se faire endormir pour un changement de gouvernement ou la fuite d’un tyran notoire.
  • Créer et affirmer des objectifs ambitieux et radicaux
  • Imposer leur propre calendrier, et ne pas se contenter de réagir à ce que font les merdias et les gouvernements
  • Soutenir les luttes sectorielles, en invitant à chaque fois à élargir le cadre et à déborder les institutions, partis et syndicats
  • Créer des réseaux de solidarité pour le soutien matériel (des grévistes, personnes qui ont déserté le monde du travail...), pour les actions anti-répression (caisses, soutien face aux tribunaux, diffusion d’informations...)
  • Avoir des lieux d’auto-organisation (rues, squats, maisons du peuple, bases arrières...)
  • Développer des formes de production et de distribution hors du capitalisme et de l’Etat (Zads, coopératives à but non lucratif, gratuité, mutualisations, cantines populaires, jardins partagés, ateliers coopératifs...)

Pour éviter tout retour des pouvoirs et de leurs laquais, quelques jours d’émeutes et de rage ne suffiront pas, les insurgés auront à détruire davantage les infrastructures du pouvoir et du capitalisme, et à reprendre la main sur les moyens d’existence. Tant que les bases du pouvoir, à savoir la propriété privée des moyens de production et de l’immobilier, restent aux mains des oligarques, le régime peut revenir. Tant que la police n’a pas été démantelée et qu’elle peut défendre la propriété des puissants, le régime peut revenir.
Le pouvoir au fond n’est pas dans les parlements et les palais présidentiels, il est dans les merdias, dans les usines, les centres logistiques et les réseaux de communication, dans les terres aux mains des grands groupes. Tant que les puissants ne seront pas dépossédés des bases matérielles de leur pouvoir, ils pourront revenir sur la scène et reprendre la domination et l’esclavage déguisés en salariat et en entreprenariat, ils pourront reprendre la domination politique et policière qui organise notre impuissance.

Les insurgés devront aussi construire des formes solides d’organisation, de complicité, de solidarité. Le début de la fin des tyrannies étatiques et capitalistes liées à la civilisation industrielle passe aussi par le tissage de liens et de structures matérielles autonomes entre insurgés.

Ne laissons pas les émeutes n’être que des feux de paille ou des révoltes récupérées par le Pouvoir.
Tenons compte de l’histoire, évitons de nous faire avoir, on n’a plus le temps de s’égarer de trop.
Eliminons le Pouvoir et faisons en sorte qu’il ne puisse plus revenir par des portes dérobées avec sa face de vampire dissimulée derrière de nouveaux masques mortuaires.


Forum de l’article

  • Des révoltes et insurrections explosent dans plusieurs pays Le 22 octobre 2019 à 16:16, par Camille Pierrette

    Les analyses de cet article sur Mediapart vont dans le même sens : Crises sociales, crises démocratiques, crise du néolibéralisme - Les tensions sociales dans le monde ont un point commun : le rejet des inégalités et de la perte de contrôle démocratique. Le moteur de la contestation pourrait bien être la perte de pertinence face aux défis actuels du néolibéralisme, qui aggrave sa propre crise et ouvre la porte à l’affrontement.

    Sauf que je préfère parler de capitalisme plutôt que de néolibéralisme, car employer le mot néolibéralisme pourrait vouloir dire qu’il y aurait des formes de capitalisme acceptables, soutenables.

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