Quand des jeunes dénoncent le génocide à Gaza et protestent contre le régime, la tyrannie macroniste envoie ses milices surarmées jusqu’au coeur des Fac.
Avec la complicité active des présidents d’universités et le silence de la plupart des profs
Les établissements scolaires ont toujours été davantage des lieux de casernement et d’endoctrinement que des lieux de liberté et de démocratie, mais à présent ils deviennent carrément une extension du territoire des flics et de la répression systématique.
Une démocratie réelle supposerait que des contestations radicales, des débordements et « sorties des clous » soient possibles parfois pour briser les inerties criminelles, renverser les oligarchies, briser les lobbies installés et pour avancer vers les libertés publiques, l’émancipation, l’égalité sociale et politique, etc.
On en est très loin, car cette société ultra-autoritaire et policière ne tolère plus aucune contestation qui la dérange ni débordement qui la remette en cause.. Ce système ne cesse d’étendre sa brutalité légale ou illégale au service d’un régime de forcenés ultra-capitalistes, tout en franchissant de nouveaux paliers pour ses moyens de surveillance et de répression high tech totalitaires.
La régression est immense, aujourd’hui la lutte consiste trop souvent à se battre juste pour ne pas sombrer totalement, pour pouvoir respirer, pour garder un semblant de liberté d’expression et de dignité.
Alors qu’on devrait prestement nager de concert vers de meilleurs horizons, on se retrouve à pateauger péniblement sur place juste pour garder la tête hors de l’eau puante de la marée brune qui monte. Hormis quelques trop rares moments jouissifs, l’énergie est passée surtout à survivre et à conserver quelques bases au lieu d’être utilisée pour mener des offensives conséquentes et construire des mondes vivables et soutenables.
Même si ça devient de plus en plus difficile, il est toujours possible de stopper ce processus fascisant, anti-social et auto-destructeur, et de s’engager dans une direction vivable. Il suffirait qu’un nombre conséquent de personnes s’engagent, en même temps, de manière déterminée sur un temps long.
🔴DANS TOUTE LA FRANCE : LA JEUNESSE FACE A LA RÉPRESSION
Alors que les actions de la jeunesse pour la Palestine et contre le gouvernement se multiplient, la répression se systématise. Le 2 mai, la ministre de l’Enseignement supérieur demande aux présidents d’universités « d’utiliser l’étendue la plus complète de leurs pouvoirs » contre la mobilisation grandissante des étudiants sur Gaza. A savoir envoyer la police sur les campus, ce qui était quasiment inimaginable il y a encore quelques années. Tour d’horizon des universités et lycées attaqués par la police hier et aujourd’hui :
➡️La Sorbonne, Paris : un campement pour la Palestine a été installé le 2 mai, immédiatement évacué à coup de gaz lacrymogène par la gendarmerie, qui a embarqué les tentes après avoir violenté les personnes présentes.
➡️Science po Paris : ce vendredi 3 mai à midi, un gros dispositif est entré dans l’établissement qui était réoccupé depuis hier soir. La BRI est sur place. Les étudiant.e.s ont été expulsé.e.s.
➡️Science po Lyon : la police est entrée dans un amphithéâtre occupé ce vendredi 3 mai, et a évacué les étudiant.e.s en lutte.
➡️Science po Lille : expulsion et violences policières.
➡️Lycée Claude Monet, à Paris : blocage vitaminé lancé par le Mouvement d’action lycéenne autonome (MALA) contre Gabriel Attal et son monde, le Premier Ministre ayant annoncé des mesures réactionnaires contre les collégiens et lycéens « perturbateurs », notamment des sanctions sur parcoursup, un couvre feu pour les mineurs, etc … La police a lancé des charges contre la barricade des lycéens.
Le pouvoir est poussiéreux, l’avenir appartient à la jeunesse en révolte.
vidéo : https://fb.watch/rQxmT5eQ83/
(Post de Contre Attaque)
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