De plus en plus de faits et d’études scientifiques confirment que l’humanité détruit et destabilise la biosphère qui lui permet de vivre.
Les catastrophes climatiques et écologique sont là et vont continuer à s’aggraver et à se multiplier si on reste sur la même trajectoire. Une trajectoire qui pourrait mener à des augmentations de température de 6 ou 7 ° vers 2100 (ou même avant) ! Et la plupart des animaux disparaîtraient, y compris notre espèce.
De son côté, la collapsologie annonce la forte probabilité d’effondrements de « nos sociétés » avant 2030. (voir article « gare aux collapsologues ! »)
Voir divers articles sur Ricochets pour plus de détails
Les paramètres sont connus et simples
...pour celles et ceux qui ne contestent pas ces faits :
- Il nous reste très peu de temps pour changer DE société et pour diminuer de manière forte nos émissions de C02, et aussi pour limiter la violence des effondrements à venir et s’y préparer
- Le système en place et ses dirigeants (riches, financiers, multinationales, capitalisme, Croissance, médias de masse et politiciens des fausses démocraties occidentales) ne veulent pas (et ne peuvent pas puisqu’ils s’accrochent au système) changer de société et participent au verrouillage généralisé. Au mieux, ils font des modifications de surface, et repoussent toujours à plus tard ce qu’il faudrait faire aujourd’hui. Il ne faut donc pas compter sur eux, et ils risquent au contraire d’être souvent nos adversaires
- Les tentatives éparses du développement durable et du capitalisme vert sont dangereuses (pouvant accroître la pression sur les ressources), et de toute façon sont largement insuffisantes puisqu’elles restent inscrites dans le modèle qu’il faut quitter et donc remplacer au plus vite
- Vu l’ampleur des changements à opérer, de petites minorités de militants, d’activistes, de petites associations spécialisées... ne peuvent pas faire le poids et impulser seules l’indispensable changement de société profond, rapide et généralisé
- La technologie ne sauvera rien, et encore moins les martiens ou l’ONU !
La conclusion et les directions à prendre sont claires
Si on veut vivre mieux dès maintenant, et avoir la possibilité de vivre correctement demain, on doit créer tout de suite de puissants mouvement de transformation, composés de nombreuses personnes actives et organisées.
L’avantage, c’est que les mutations à opérer dès à présent nous permettrait de mieux vivre très vite : moins de travail aliénant, de stress et de frustrations, des aliments de meilleure qualité, davantage de liens sociaux et de richesses culturelle, la joie du partage, de la solidarité et de l’action collective...
L’engagement quotidien et déterminé d’une très forte minorité créerait un effet d’entraînement, une « épidémie sociale », pas besoin d’être 100%. Pour Crest par exemple il suffirait de 200 à 500 personnes actives pour créer un point de bascule.
Ces mouvements collectifs puissants, d’abord locaux, devront agir de multiples manières sur 3 fronts en même temps :
- exercer de fortes pressions sur les dirigeants du système pour les obliger à des changements structurels rapides, et à laisser faire les deux autres points
- bloquer les projets et installations les plus destructeurs et émetteurs de CO2
- tout transformer dans tous les domaines : créer une non-économie soutenable et démocratique au service des besoins réels, d’autres structures sociales, d’autres récits culturels, prendre le pouvoir politique pour le partager ou le détruire en le remplaçant par des multitudes de petits cercles autonomes et solidaires, etc.
Anarchistes, royalistes, communistes, conservateurs de droite et de gauche, ultra-libéraux et centristes, écologistes de tout poil, catholiques et musulmans, et tous les autres peuvent enfin être d’accord et agir ensemble ! La motivation de la survie de notre espèce va-t-elle permettre d’agir ensemble ?
Soit on agit en dépassant nos querelles d’égo et de chapelles en faisant vivre l’intelligence collective et nos intérêts communs, soit on assume la possible disparition de l’humanité, ou au minimum de subir des situations épouvantables et des hécatombes.
Cette fois on est au pied du mur, condamnés à la joie de réussir ce qu’on n’a jamais réussi à faire à grande échelle auparavant.
L’utopie folle n’est pas la décroissance soutenable et les changements radicaux.
La folie est plutôt de croire que le capitalisme et le système en place sont porteurs d’avenir et s’y accrocher !
Comme chaque être vivant en bonne santé mentale et physique veut survivre et souhaite la survie des siens, nous allons forcément réagir vivement, rapidement et en masse.