La technopolice c’est à la fois le développement continue de hautes technologies pour la répression, la surveillance et le contrôle, et l’extension de ces dispositifs policiers à l’ensemble de la vie : rues, entreprises, Facs, internet, domiciles...
Avec les projets dystopiques de « smart cities » (villes connectées), la grande prison sociale de la civilisation industrielle qui nous broie pourrait se déployer en grand et partout, de manière robotisée et automatisée, où la froideur implacable des machines dites « intelligentes » remplacerait les (éventuelles) failles et imperfections humaines.
Si la technopolice est inséparable de la civilisation industrielle et de ses innovations technologiques, en revanche, on pourrait vouloir et provoquer la fin de la civilisation industrielle.
- Chronique de la technopolice : robots tueurs autonomes, flicage des étudions, reconnaissance faciale, mouchards, algorithmes...
- Robot militaire autonome de transport de matériel
Flicage des étudiants, reconnaissance faciale et société de contrôle
′′ Pendant la pandémie, les entreprises de technologie éducative ont connu une augmentation de 900 % des entreprises après que les écoles ont commencé à fermer les campus et à restreindre les visiteurs.
Ces compagnies ont fait une admission avec A. Je.- un logiciel infusé conçu pour empêcher les étudiants de tricher. Ces algorithmes de protection peuvent vérifier qui passe un examen par vérification faciale. Ils peuvent également surveiller les testeurs, en scrutant leur comportement pour détecter des signes d’irrégularités qui pourraient indiquer la tricherie, comme regarder loin de l’écran..."
Source : https://onezero.medium.com/abolish-a-i-proctoring-c9e017dd764f
Besançon : anarchiste, il trouve un « mouchard » sous son véhicule
Besançon : anarchiste, il trouve un « mouchard » sous son véhicule
L’histoire peut prêter à sourire, mais l’expérience lui fut pour le moins indélicate. Fin mars dernier, un bisontin a été informé qu’un traqueur GPS avait été fixé sous son véhicule personnel. Une façon de suivre à la trace ses moindres déplacements, annoncée par… les gendarmes eux-mêmes. Six mois après avoir été mis hors de cause dans une enquête, il a ainsi été contacté par la section départementale du Doubs afin de soustraire un appareil dont il ignorait tout. Anarchiste convaincu sans antécédent judiciaire, ce témoin a le sentiment d’être « ciblé pour ses idées. »
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- Les humains connectés aux machines, devenant incapables de relations humains authentiques
Les robots tueurs autonomes et les soldats cyborgs avancent
« Robots tueurs » : le comité d’éthique de la défense dit oui, à certaines conditions - Dans un avis rendu le 29 avril, les membres de cette structure indépendante adossée au ministère des armées posent leur veto aux systèmes d’armes létaux pleinement autonomes (SALA), mais ouvrent la voie aux armes robotisées pilotées par l’homme.
(...) Conscient de la compétition qui s’est engagée à l’international et des risques de « décrochages » pour l’armée française, le comité d’éthique ne ferme en tout cas pas la porte à la recherche dans « les domaines de l’intelligence artificielle de défense et des automatismes dans les systèmes d’armes ». Les travaux doivent « se poursuivre », insistent même les rédacteurs de l’avis, considérant qu’il s’agit aussi là d’un moyen de se « défendre contre ce type d’armes au cas, qui n’est pas improbable, où un Etat adverse ou un groupe terroriste entreprendrait de les employer contre nos troupes ou la population française ». (...)
Le comité d’éthique du ministère de la défense donne son feu vert à la recherche sur le « soldat augmenté » - Dans un avis rendu public, le 4 décembre, le comité d’éthique du ministère de la défense plaide pour l’ouverture de travaux sur les méthodes « invasives » d’amélioration des performances physiques des militaires.
Pas à pas, la plupart des armées du monde utiliseront toutes les technologies militaires disponibles, comme ça s’est toujours fait. Il suffira que des concurrents/ennemis le fasse, que les techniques soient disponibles à un coût supportable, que l’acceptabilité sociale travaillée longuement (ne serait-ce que par l’habitude perverse de donner des noms d’animaux à des robots) soit suffisamment avancée, qu’une crise (terrorisme, pandémie..) permette de justifier le pas suivant.
Comme pour le capitalisme, la concurrence et la guerre permanente parties intégrantes de la civilisation industrielle incitent au toujours plus sous peine d’être éliminé par un concurrent/ennemi.
Voir : Demain : robots et drones autonomes en essaim pour surveiller, frapper et traquer 24h/24 - Terminator et Metalhead de Black Mirror commencent à se réaliser sous nos yeux
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- Bientôt dans nos rues
Un pays qui se tient sage
La loi « sécurité globale » vient d’être définitivement votée par la majorité LREM. Dangers pour les libertés publiques, vision sécuritaire de la société, extension de la surveillance de la population, outils de contrôle, fichage, drones, caméras embarquées, nouveaux pouvoirs à la police municipale et aux agents privés de sécurité. Avec la loi « séparatisme », la réforme de l’assurance-chômage, les confinements, le couvre-feu, l’épée de Damoclès de la dette Covid, l’islamo-gauchisme comme épouvantail, nul doute que la macronie va réaliser son « projet » : un pays qui se tient sage.
Via Bob Solo
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- Matériels d’espionnage et surveillance
Sous prétexte de lutte antiterrorisme, la porte s’ouvre à une surveillance de masse des Français sur Internet par algorithmes
Au menu de la nouvelle loi antiterroriste, le suivi des condamnés sortis de prison et la surveillance par algorithmes - Sans lien avec l’attaque terroriste au commissariat de Rambouillet, ce texte met à jour et renforce la loi renseignement de 2015 et la loi sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme de 2017.
Vidéosurveillance algorithmique
La ville de Suresnes, en région parisienne, a passé un partenariat avec l’entreprise XVII pour relier ses caméras de surveillance à des algorithmes d’intelligence artificielle. Est-ce un pas vers la ville de demain ou un danger grave pour les libertés des citoyens ? Débat.